(MADAR) - L’Union des étudiants et stagiaires mauritaniens au Maroc a appelé le président Mohamed Ould Cheikh El-Ghazwani à intervenir pour faciliter les procédures de délivrance des permis de circulation pour les étudiants, après qu’ils aient terminé leur année universitaire, et qu’il n’y ait plus de nécessité pour eux de ne pas prendre de vacances d’été, sauf pour ce que l’Union a décrit comme l’obstruction des autorités compétentes ici et l’absence d’un horizon pour leur faciliter la tâche.

L’Union a indiqué dans un communiqué, dont Madar a reçu une copie, que l’ambassade de Mauritanie à Rabat l’a informée du mépris total des intérêts de la communauté estudiantine mauritanienne et que, de surcroît, elle s’est employée à entraver le retour des étudiants au pays, en retardant de près de deux semaines la délivrance des « procédures légales pour l’autorisation de passage », c’est-à-dire les documents qui permettent aux étudiants de quitter légalement le pays sans obstacles.

L’Union a souligné qu’elle suivait depuis deux semaines cette évolution, qu’elle a qualifiée de tout à fait inacceptable, et qu’elle avait rencontré toutes les personnes concernées afin de l’inverser, mais en vain, si ce n’est par des nominations et des abus de pouvoir administratif.

L’Union a appelé tous les députés et les communautés mauritaniennes à l’étranger ainsi que le président du Parlement, étant donné que la commission des relations extérieures de l’Union les a tous rencontrés au cours de l’année écoulée et leur a expliqué les causes et les répercussions de cette crise avant qu’elle ne se produise, à intervenir par souci de leurs citoyens et par respect de la dignité des étudiants qui ont été envoyés pour retourner dans leur patrie avec des connaissances qui profitent aux gens et restent sur la terre, ils méritent que l’ambassade de leur pays leur fournisse des services et non l’humiliation et l’abus, selon le communiqué.

La déclaration tient l’ambassade pour entièrement responsable, exprimant sa condamnation de ce qu’elle appelle « l’abandon par l’attaché culturel de son rôle, car son bureau ne se soucie plus des étudiants ou de leurs affaires, car il s’est laissé distraire par des questions sans rapport, comme si la raison d’être de l’attaché culturel n’était pas de représenter le ministère de l’Enseignement supérieur et de servir l’étudiant mauritanien au Maroc », d’après la déclaration.

L’Union a demandé que les bourses de transport et de formation professionnelle soient délivrées sans délai, en tenant compte des circonstances financières difficiles que la plupart des étudiants traversent actuellement, afin de faciliter leur service et les affaires humanitaires.