La Dépêche - Plusieurs localités laissées pour compte par Taazour ont profité du voyage du président Ghazouani à Keur-Macène pour inaugurer des infrastructures hydrauliques, pour lui lancer un appel afin de pointer les « mauvais mécanismes », la « marginalisation » et « l’injustice à l’encontre des habitants » et réclamer des corrections.

Les villages à l’origine de la déclaration commune sur les tares de l’action et de la répartition des projets sociaux sont ceux de Ghotara, Amarda, Akrej et Amrida 1 qui disent porter une « revendication de notre droit légitime à bénéficier des projets du programme Taazour, qui a été mis en place pour venir en aide aux catégories vulnérables et fragiles à travers tout le pays ».

Les populations qui voient en la position géographique centrale de leurs villages un atout de plus s’insurgent contre des projets en cours d’exécution qui les écarteraient des bénéfices des programmes sociaux.

"Nous appelons les autorités concernées à suspendre temporairement toute prise de décision unilatérale, et à dépêcher une commission spéciale pour évaluer sur le terrain la pertinence de notre emplacement et les bénéfices que cela pourrait apporter à l’ensemble des villages, afin que les décisions soient justes, transparentes, et servent l’intérêt général » martèlent les villageois."

Les villageois réclament notamment de revoir les mécanismes de répartition des projets du programme Taazour, de garantir à nos villages un accès équitable à ces projets, au même titre que les autres localités et de lever toutes les formes de marginalisation et d’injustice à l’encontre des habitants.