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Génocide à Gaza : les manipulations de Netanyahou pour rompre la trêve
La Dépêche -
Benyamin Netanyahou avait déjà torpillé plus de 15 accords de cessez-le-feu avec les palestiniens. Dans ce dernier parrainé par le président américain, D. Trump, il utilise ses mercenaires palestiniens d’Abu Chabab comme un alibi pour un retour au génocide. «Finir le job », sa phrase assassine.
Steve Witkoff et Jared Kushner sont arrivés lundi 20 octobre en Israël au lendemain de violences meurtrières qui ont coûté la vie à plus de 40 palestiniens et au blocage de l’acheminement de l’aide humanitaire.
La reprise du génocide israélien fait suite à des hostilités entre les forces de résistance palestiniennes et les collaborateurs d’Abu Chabab, milice fondée par Israél. L’objectif est clair pour Netanyahou : remettre en cause le cessez-le-feu après avoir récupéré les otages israéliens rendus par le Hamas.
Une restitution qui s’était faite dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu qui devrait conduire, selon le président américain, D. Trump, à une paix durable et à la reconstruction de Gaza. Il devrait être évident aujourd’hui pour l’Administration américaine que seuls les palestiniens se sont tenus aux termes de l’accord de cessez-le-feu obtenu avec le concours du Qatar, de l’Egypte et de la Turkie.
Beaucoup d’observateurs constatent d’ailleurs dans l’écho donné à la rhétorique israélienne par le secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, Marc Rubio, une connivence dans l’exécution du plan machiavélique du criminel de guerre, B. Netanyahou. Après donc la traitrise contre Doha, et l’échec de la mise à mort des négociateurs, voilà que Netanyahou tente de trouver un alibi à la poursuite de son génocide.
Les versions contradictoires données par les médias israéliens citant des sources militaires israéliennes à propos d’une prétendue attaque contre l’armée israélienne ne sont, en réalité, un paravent utilisé pour un retour au génocide. Pour justifier cet énième acte de trahison de B.Netanyhou, ce dernier use de ses pions d’Abu Chabab sur l’échiquier sécuritaire pour se frayer un chemin à la reprise d’un génocide déjà acté par la communauté internationale.
Le cessez-le-feu malgré la disponibilité du Hamas et sa négation des accusations du criminel de guerre Netanyahou ne tient donc plus qu’un fil. Celui de l’engagement réel et non prétendu des Etats-Unis dans le respect par Israél de ses engagements souscrits avec l’égide de leur président. C’est dans ce cadre que le Hamas a dépêché une délégation au Caire pour rencontrer les principaux intermédiaires dans la négociation et porter devant eux les violations israéliennes de l’accord de cessez-le-feu fragilisant la trêve obtenue par le président D. Trump.
Ce dernier croyait encore au cessez-le-feu à la veille de l’envoi, le 19 Octobre, de ses émissaires à Tel Aviv. Pour lui son plan était toujours en vigueur, malgré les frappes qui ont fait 45 morts dont encore beaucoup d’enfants.
Si «Bibi » pense tromper le président américain ; il se trompe lourdement. Car, malgré le secours de M. Rubio, qui a un peu flouté l’image, pour le président américain le Hamas n’était pas, à ses yeux, impliqué dans les violations présumées de la trêve mais plutôt « certains rebelles au sein du mouvement ». Comprenez la milice collaboratrice d’Isr
aél d’Abu Chabab.
D’ailleurs dans son dernier communiqué, le Hamas soutient n’avoir « aucune connaissance d’incidents ou d’affrontements » à Rafah et a réaffirmé son « engagement total à mettre en œuvre tout ce qui a été convenu, en premier lieu le cessez-le-feu. »
Mieux encore, le président américain a démoli l’alibi des dépouilles israéliennes car il dit que pour les déterrer après les frappes israéliennes sur Gaza, il faudra plusieurs semaines. Jusqu’ici le Hamas a rendu 13 dépouilles sur 20 alors que les israéliens ont rendu 150 dépouilles dont pour la plupart les corps étaient mutilés ou dénotaient perte d’organes. Des pratiques monstrueuses dont seuls les sionistes néonazis sont aujourd’hui capables.
Jedna DEIDA