Shems Maarif -- À la suite de la circulaire publiée ce jeudi matin par le ministère des Finances concernant le statut des prestataires de services et la fin de leurs contrats, l’équipe de communication a mené une enquête approfondie pour clarifier la situation. Des contacts ont été établis avec plusieurs groupes de prestataires, permettant d’examiner leurs conditions de travail ainsi que des copies de leurs contrats.

Dans ce cadre, les députés Zououra Beidih et Isselkou Bahah ont rencontré le secrétaire général du ministère des Finances, auteur de la circulaire, afin d’obtenir des éclaircissements. À l’issue de ces démarches, plusieurs positions ont été rendues publiques au nom de la défense des droits et de la lutte contre la corruption :

• Refus catégorique de tout licenciement visant un employé fournissant effectivement un service, avec une demande de régularisation immédiate pour garantir l’intégralité de ses droits légaux et professionnels.

• Exigence de mettre fin à la présence de tout employé ne fournissant aucun service, ainsi que de sanctionner ceux qui entretiennent ou dissimulent ce dysfonctionnement, considéré comme un gaspillage de fonds publics et un frein aux intérêts des citoyens.

• Appel à l’ouverture d’un recrutement transparent et rapide, basé sur des critères objectifs garantissant l’égalité des chances et privilégiant la compétence.

Selon les responsables, la réforme de l’administration repose sur le respect des droits des travailleurs, la lutte contre les pratiques irrégulières et l’application stricte des principes de justice et de transparence pour tous.