L’apparition récente d’épidémies mondiales telles qu’Ebola et la COVID-19 a conduit à une évaluation critique de la préparation et de la réponse aux crises sanitaires.

Actuellement discutée lors d’une conférence à Lusaka, en Zambie, cette problématique souligne la nécessité d’une réforme nationale pour renforcer l’architecture de la santé mondiale. L’anthropologue Etienne Fayah Millimono [photo] insiste sur l’importance des actions concrètes au niveau national, soulignant les stratégies communautaires et la formation d’agents de terrain pour une préparation efficace.

La recherche socio-anthropologique est également mentionnée pour comprendre la perception communautaire des épidémies. L’implication communautaire est soulignée comme un élément crucial dans la lutte contre les épidémies, complémentaire aux efforts des structures sanitaires nationales.

Les épidémies, souvent présentes depuis des décennies mais récemment exacerbées par des virus hors de contrôle, exigent une réforme nationale urgente. Etienne Fayah Millimono met en avant des mesures immédiates, notamment une communication communautaire rapide et des stratégies d’intervention.

Il souligne l’importance de réduire le délai de réponse à moins de trois jours, identifiant les zones à risque et formant des agents de santé communautaires. La gestion des cas, comme observé lors de l’épidémie d’Ebola, nécessite une adaptation constante. La participation communautaire devient un aspect crucial pour éviter une propagation rapide et des pertes humaines, même en l’absence d’infrastructures sanitaires nationales adéquates.

En fin de compte, ces efforts visent à prévenir non seulement la contamination, mais aussi à minimiser les décès, mettant en lumière le rôle essentiel de la mobilisation communautaire dans cette lutte continue.

Hawa Déme, Lusaka