Les salafistes mauritaniens graciés à l’occasion de la fête du Fitr (fin Ramadan) se sont engagés à « s’éloigner de l’extrémisme et de toutes les idées n’ayant pas de rapports avec l’Islam », a constaté APA à Nouakchott.

Cet engagement a été exprimé lors d’une réception de dîner organisée lundi soir à Nouakchott et qui a regroupé 28 des 35 salafistes amnistiés et les ulémas ayant mené le dialogue avec eux.

Le porte parole du groupe gracié, Abdellahi Ould Mohamed Sidiya, a également souhaité une seconde amnistie au profit des autres salafistes restés en prison, une soixantaine environ.

La rencontre organisée par le ministère mauritanien des affaires islamiques et de l’enseignement originel a été qualifiée « d’amicale » par le ministre Ahmed Ould Neini.

Vous devez vous comporter en « messagers à tous les jeunes pour encourager les bonnes actions et prévenir les mauvaises », a dit à l’adresse des ex détenus l’imam de la Grande mosquée de Nouakchott, Ahmedou Ould Lemrabott Ould Habibourrahmane.

Pour sa part, Cheikh Mohamed El Hassen Ould Dedew, président du Centre de formation des ulémas, a émis l’espoir que cette grâce présidentielle soit le prélude d’une amnistie à tous les autres prisonniers ayant rejeté la violence.