C’est par un contrôle de la gestion financière et comptable du Ministère de la santé continue à calculer par pièce, à revoir le recouvrement, à contrôler les recettes versées au ministère de la santé par l’Etat et ses partenaires de développement, à revoir les dépenses publiques pour s’assurer de la transparence des comptes et s’enquérir de la qualité des services rendus aux usagers des services de santé pour ensuite imposer ses condamnations pécuniaires.

En coulisse, l’équipe de l’IGE s’est déclarée surprise par l’inefficacité de la mise en œuvre des modes de gestion par activités et par le manque d’une qualité comptable des dépenses et où les décideurs de santé semblent peu soucieux des nomenclatures budgétaires et comptables.

D’après certaines sources proches, de nombreuses irrégularités ont été constatées en raison du manque d’un dispositif efficace de contrôle interne devant maîtriser les risques de mauvaise gestion et garantir la qualité des comptes.

Ces sources affirment que les contrôleurs de l’IGE qui étaient également surpris part l’achat d’un onduleur en panne au profit de l’hôpital Cheikh Zaid ont convoqué l’ancien secrétaire général du département de la santé, Monsieur Abderrahamane Ould Sidat pour avoir plus de détails à ce sujet qui, parait-il, soulève un tollé depuis une semaine dans les couloirs du ministère.

Les mêmes sources évoquent également une plainte déposée au tribunal par la Société Nissan portant sur un marché pour l’acquisition d’une ambulance au profit du centre de santé de Kermecène que le nouveau secrétaire général, Monsieur Sidi Ali Ould Sidi Boubacar aurait accordé à Mitsubishi suivant la procédure régulière dont il n’ignore pas, d’après certains administrés que nous avons interrogés par nos soins.

Pour l’instant, l’IGE n’a pas encore fourni son rapport et elle compte, dit-on, pousser son contrôle plus loin vers les centres hospitaliers nationaux. Mais, d’après certains abonnés du ministère, la poursuite de cette inspection serait pour le mois que l’on puisse dire une chance inespérée afin d’esquisser plus d’équité et plus de rigueur dans la gestion.