11,7 milliards de dollars pour limiter les pertes de vie humaine.

Plus de 40 pays, la Commission européenne et des organisations privées ont promis de verser 11,7 milliards de dollars sur trois ans au Fonds mondial contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Une somme record déclarée néanmoins insuffisante par le secrétaire général de l'ONU, M Ban Ki Moon lors d’une réunion tenue le mardi 05 octobre à New York.

En septembre 2007, 9,7 milliards de dollars avaient été promis au Fonds mondial pour la période 2008-2010. Un chiffre revu à la hausse, puisque les Etats-Unis, premier contributeur, se sont engagés à verser 4 milliards de dollars au Fonds mondial. Au cours de la même période, l'Union européenne (pays membres et Commission) ont alloué plus de 9 milliards de dollars.

Avec 1,49 million de dollars, la France est le premier contributeur européen au Fonds et le deuxième au monde derrière les Etats-Unis.

Ces fonds seront versés pour la période 2011-2013. Il s'agit des promesses de dons les plus élevées jamais effectuées pour lutter contre les trois maladies. Contrairement aux attentes du SG de l’Onu qui avait refusé de laisser la place à l'autosatisfaction, lors d’un forum organisé en marge du Sommet de l'ONU sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD.

Lors de cette réunion tenue au mois de septembre, M Ban Ki Moon avait précisé qu’il fallait entre 26 à 42 milliards de dollars de 2011 à 2015 pour atteindre les objectifs dans le domaine de la santé maternelle et infantile. 28 à 50 milliards de dollars chaque année pour assurer l'accès universel aux traitements contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme ».

Espérant un autre sursaut d’orgueil de la communauté internationale, il a déclaré que « Les dons promis sont une manifestation concrète de la solidarité mondiale.» Selon le SG de l’ONU, ces engagements montrent à quel point les dirigeants mondiaux sont déterminés à faire le nécessaire au delà de leurs frontières. Par contre, il a souligné que la demande de fonds va probablement dépasser les engagements impressionnants réalisés jusqu’à aujourd'hui. « Cela veut dire que nous devons continuer à mobiliser davantage de ressources », a-t-il ajouté.

Pour rappel, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon avait déclaré à l'ouverture d'un forum rassemblant des responsables politiques de haut niveau dont les pays contribuent à alimenter le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, la nécessité de réunir des fonds pour lutter contre ces maladies. Cet évènement visait à remobiliser la communauté internationale, pour financer les défis qui se présentent dans le domaine de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le sixième des huit OMD définis en 2000.

Selon les statistiques, la tuberculose tue chaque jour plus de 4500 personnes dans le monde, alors que le paludisme fait 2 victimes toutes les 45 secondes. Depuis 2002, les programmes soutenus par le Fonds ont sauvé 5,7 millions de vies.

Dialtabé