13-02-2012 17:26 - Discours de ralliement au Parti du Sursaut de la Jeunesse pour la Nation.

- Madame la présidente du Parti du Sursaut de la Jeunesse
- Mesdames et messieurs les membres du bureau politique
- Honorable assistance
Permettez-moi, au nom de l’association des jeunes du département de Bababé, de la commune de Aéré Mbar résidents à Basra, dans le département de Sebkha, et à mon nom propre, vous souhaiter la bienvenue parmi nous dans le cadre d’un ralliement au parti qui mobilise l’ensemble des jeunes du pays à savoir le Parti du Sursaut de la Jeunesse pour la Nation.
Les partis qui ont rythmé la vie politique nationale sont dominés par des acteurs du troisième âge qui continuent toujours de meubler l’arène politique nationale. Cette gérontocratie dans les partis ne favorise pas le renouvellement de la classe politique au niveau des instances des partis et la montée des jeunes cadres et diplômés du pays.
Certes, les partis ont en leur sein des mouvements dédiés à la jeunesse appelés communément « mouvements des jeunes » mais ces mouvements ne sont pas suffisamment structurés ni outillés pour peser sur l’échiquier politique national.
Mieux, les jeunes ne trouvent pas la place qui leur sied au niveau des instances et des postes de responsabilités dans les formations politiques car le règlement intérieur et la structure desdits partis ne permettent pas l’éclosion de jeunes talents qui veulent s’exprimer et apporter des idées novatrices indispensables pour le développement du pays.
Si aujourd’hui, le Parti du Sursaut de la Jeunesse a trouvé un écho favorable au niveau des jeunes de toutes les catégories c’est parce que justement sa Déclaration de Politique Générale et ses textes fondateurs font du renouvellement de la classe politique et dirigeante du pays une cheville ouvrière, un pilier sur lequel reposera l’ensemble de l’édifice.
La jeunesse est l’incarnation du dynamisme, du renouveau et de la rigueur. C’est ce que le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a compris en s’inscrivant en rupture avec les pratiques comme la corruption, la mal gouvernance et la gabegie entretenue par des figures politiques qui ont toujours dominé la vie politique nationale.
En effet, le Président de la République, depuis son accession à la magistrature suprême, a nommé de plus en plus de jeunes à des postes au sommet de l’Etat. Les récentes nominations de jeunes cadres à des postes dans l’administration territoriale en est une parfaite illustration.
Le président de la République veut une rupture avec les pratiques et les figures du passé. Il peut alors compter sur la jeunesse de son pays pour mener à bien sa noble mission de renouveau, de progrès et de développement.
Il peut aussi compter sur la jeunesse de son pays pour l’aider à dérouler sa feuille de route programmatique de son premier mandat présidentiel qui n’a pas fini de rassurer les citoyens mauritaniens par des signaux forts de rupture avec le passé machiavélique qui avait affaibli notre jeune nation mauritanienne. Désormais, le message est clair, l’intérêt commun prime sur l’intérêt individuel.
Il est clair que les vieilles méthodes de gouvernance ne sont plus compatibles avec la Mondialisation qui avance avec une grande envergure. Et notre pays qui épouse le rythme du monde ne peut pas être à la marge du nouvel ordre mondial. Les jeunes talents sont donc indispensables pour imposer la rupture par le changement des mentalités rétrogrades pour ne pas dire médiévales.
Cette vision commune entre le Président de la République et le Parti du Sursaut de la Jeunesse a facilité l’adhésion de ce dernier aux idéaux du Président. Nous jeunes réunis ici, en cette occasion solennelle, déclarons devant la Présidente et les membres du bureau politique du Parti du Sursaut de la Jeunesse notre entière adhésion dans le dessein de donner un coup de pousse à la jeunesse mauritanienne dans son ensemble, longtemps oubliée et méprisée par les formations politiques, de l’indépendance à nos jours.
Vive le Parti du Sursaut de la Jeunesse pour la Nation
Vive la République et je vous remercie de votre auguste attention.
Commission communication
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