... à Brahim O. Bakar O. Sneiba.

Nous, ex-officiers et sous-officiers des forces armées et de sécurité, gérants des sociétés membres de l’Union des Sociétés de Gardiennage en Activité (USGA), après avoir lu sur CRIDEM, le 12-02-2012, la dernière production de l’officier aux mille métiers Brahim O. Bakar O. Sneiba, sommes au regret de devoir réagir, pas pour engager une quelconque polémique avec ce commandant-journaliste-à-ses-heures-perdues mais pour lui demander, s’il lui reste encore – un tant soit peu – d’« esprit de corps » de nous tenir éloignés de ses attaques à la Don Quichotte.

Certes, l’habitude est une seconde nature mais la propension de Brahim O. Bakar O. Sneiba à ruer sur les brancards et monter à l’assaut de l’USGA à chaque fois qu’il est fait mention de la loi n°2009-025 en devient lassant, fâcheux et inadmissible ; mais cela ne nous surprend guère d’un individu si suffisant, si imbu de sa personne, l’air docte et pédant, au point de manquer de retenue dans son jugement de ses semblables.

Beaucoup de personnes disent : « à quoi bon répondre à Brahim O. Bakar O. Sneiba ? Ce que dit Brahim c’est ce que dit Brahim ! ». Nous aurions pu écouter ces personnes si nous ne connaissions pas la tendance de Brahim O. Bakar à la récidive, sa persistance dans la récurrence des propos à l’emporte-pièce ; c’est que Brahim fait partie de cette espèce qui se croit le centre de l’humanité et se prend pour le nombril du monde. Et c’est bien pour cette raison que nous répondons à Brahim et lui prions, pour une fois, de faire œuvre charitable en épargnant aux humains ses sorties hasardeusement inappropriées.

Qu’avons-nous fait à Brahim O. Bakar pour qu’à la moindre occasion il dégaine sa plume et tel Lucky Luck, se mette à nous flinguer de tous les côtés en tirant plus vite que son ombre – du moindre l’ombre de ceux sous lesquels il agit présentement ?

Non, Brahim, vous ne pouvez invoquer la présomption d’innocence pour ceux de votre camp (si, si) quand Conscience & Résistance et IRA-Mauritanie les soupçonnent de concussion tout en vilipendant, si gauchement, l’USGA en l’accusant de pousser ces deux mouvements dans le dos pour prendre position dans le débat suscité par la loi 2009-025.

Nous, ex-Officiers et sous-officiers, gérant des sociétés membres de l’USGA rappelons à Brahim O. Bakar O. Sneiba que la fixation qu’il fait sur celle-ci dénote d’une paranoïa qui se soigne ; tout comme nous lui rappelons qu’il serait bien inspiré de cesser de jouer au haut-parleur des anciens membres des forces armées et de sécurité qui ne lui ont donné aucun mandat. Si les 18 sociétés récemment agréées ne voient aucun inconvénient à se retrouver dans les sorties d’un homme qui souffre sûrement de l’urticaire, nous à l’USGA, qui sommes là depuis des lustres et avons porté haut le flambeau du secteur de la sécurité, du gardiennage et du transport de fonds, n’avons aucune leçon à recevoir de qui que ce soit.

A l’USGA, nous ne rougissons pas de nous être, très tôt, engagés dans une bataille contre le chômage des couches les plus démunies et la lutte pour la réinsertion des anciens membres des forces armées et de sécurité, au moment où Brahim O. Sneiba et des gens comme lui faisaient autre chose. Si donc un financement doit y avoir, l’USGA n’aurait du être mise à l’écart au profit d’autres anciens militaires, comme nous, qui, même s’ils ne roulent pas tous sur l’or, se restaurent quand même, pour l’essentiel, comme des Nabuchodonosor.

Quand on entend Brahim encenser le Président Mohamed Ould Abdel Aziz, on tombe des nues : il se comporte comme si, entre Mauritaniens (et surtout entre militaires), on ne se connaissait pas suffisamment ; comme si on ne connaissait pas qui a soutenu et soutient le Président et ceux qui ont préféré miser sur d’autres chevaux. Le Président connaît parfaitement le parcours des uns et des autres : ceux qui sont honnêtes, humbles et qui ont servi avec abnégation le pays ; et ceux qui, par leur comportement marchand, ont pillé la Mauritanie et y ont commis des actes répréhensibles qui ont même conduit à des morts d’homme.

C’est dire que côté patriotisme, dévouement à la nation et sacrifices consentis, nous n’avons de leçon à recevoir de personne ; nous qui avons rempli notre devoir envers notre pays et qui sommes prêts, aujourd’hui comme hier, à répondre présents à chaque fois que ce devoir nous appellera.

Avant de terminer notre propos, nous, ex-officiers et sous-officiers, gérants des sociétés membres de l’USGA, faisons appel à Son Excellence, Monsieur le Président de la République, pour qu’une fois pour toutes, il soit mis un terme aux agissements sournois d’individus comme Brahim O. Bakar O. Sneiba et la coterie sous la bannière de la quelle ils s’agitent ; pour qu’à l’avenir ils se tiennent très loin de nous et cessent cette croisade contre les sociétés que nous gérons et les employés qui y travaillent.

Brahim O. Bakar O. Sneiba et ses semblables rappellent tellement de mauvais souvenirs aux honnêtes habitants de ce pays pour qu’ils viennent aujourd’hui donner des leçons.

Nouakchott, le 13/02/2012

Pour Les ex-Officiers et Sous-Officiers
Gérants des sociétés membres de l’USGA
Le Coordinateur
Henoune Ould Mohamed
Officier à la retraite