Depuis la prise du pouvoir par le Président Mohamed Ould Abdel Aziz, la lutte contre la corruption est devenue son cheval de bataille. Et c’est à bon escient que les observateurs de la vie sociopolitique de Mauritanie ont salué les efforts fournis par le nouveau gouvernement pour éradiquer le fléau et d’inculquer une nouvelle manière de gérer aux cadres à divers niveaux et à la population.

Car on se souvient qu’avant 2009, le fléau s’est tellement enraciné dans les mœurs au point que les caisses de l’Etat étaient vides et que si des mesures drastiques n’étaient pas prises,la Mauritanie se retrouverait totalement à genoux. Ce qui a révolté la population qui depuis lors nourrit une colère contre ceux qui étaient au pouvoir en ce temps-là aux côtés de Maouiya ould Taya et Sidi ould Cheikh Abdallahi.

Ainsi, l’avènement du nouveau gouvernement a fait naître de l’espoir dans le cœur de la population qui souffrait pour subvenir à ses besoins fondamentaux et qui voulait une nouvelle manière de gérer la chose publique.

Ce qui s’est reflété à travers l’engouement général suscité par les actions de  Mohamed Ould Abdel Aziz qui a exigé des audits pour avoir une idée de la gestion des sociétés et entreprises d‘Etat et qui était même allé très loin en organisant une marche contre la corruption afin de faire comprendre à tous que cette lutte devrait être collective si le peuple voulait qu’elle aboutisse.

Un message très bien perçu par les Mauritaniens qui, tout en lui faisant confiance, le jugeait déjà sur ses actions. Lesquelles actions étaient en parfaite symbiose avec la vision d’en finir avec les mauvais comportements qui gangrènent la société. Aujourd’hui, un mi-mandat fait de réformes aussi bien économiques, politiques que sociales, morales et civiques.

Il s’agit donc pour le nouveau gouvernement de la refondation de tout mettre en œuvre pour éradiquer complètement le fléau. Et même si la route est longue au regard des intempéries et entraves, le gouvernement reste ferme dans cette lutte. La corruption ferait perdre des milliards d’ouguiyas à la Mauritanie. D’où la nécessité d’y mettre définitivement un terme si la Mauritanie aspire réellement à aller de l’avant et à se hisser au rang des pays développés .

C’est pourquoi, il importe aujourd’hui de saluer et d’apporter un soutien inconditionnel aux réformes économiques et changements engagés à la SNIM et ses filiales notamment la SAMMA; à la SMCP ; au secteur de la Pêche industrielle… etc. d’ailleurs il est un secret de polichinelle que c’est au sein du secteur de la Pêche que plus de la moitié des devises sont détournées. La Mauritanie est aujourd’hui en train de faire sa toilette pour redorer ses beaux habits en matière de gouvernance.

Garr Info France Mauritanie Soir

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