27-05-2012 10:40 - Une unité de la garde nationale devant la Cour suprême pour empêcher son président...

Une unité de la garde nationale devant la Cour suprême pour empêcher son président...

...limogé de regagner son bureau. 

Une unité spéciale de la Garde nationale contrôle toutes les issues de la Cour suprême à Nouakchott et a empêché un certain nombre des fonctionnaires, ainsi que le Bâtonnier de l’Ordre national des avocats, d’entrer dans les locaux de la Cour, et ce suite au refus du président de celle-ci, Seyid Ould Ghaylani de quitter son poste pour celui d’ambassadeur au Yémen.

Le Bâtonnier de l’Ordre, Mohamed Salem Ould Bouhebeyni, qui a déclaré sa solidarité avec le président de la Cour suprême, a indiqué être sûr que les gardes ont une liste, à la tête de laquelle se trouve le nom de Seyid Ould Ghailany, empêchée d’accéder à la Cour suprême.

                                                                                         
                                                                                               
                                                                                                           

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Commentaires (6)

  • geronimo (H) 29/05/2012 17:42 X

    Pour tout commentaire, je reprends intégralement celui de jahil ci-joint, il résume tout ce que j'avais envie de dire.

    Monsieur le Président Seyid Ould Ghaylani,

    Il est incontestable que le Président de la République vous a chouchouté depuis son élection en juillet 2009.

    1. Il vous a nommé à la place d’un éminent juriste, sans reproches. Il vous préféré à une douzaine d’autres qui font autorité en la matière.

    2. Il a avalisé le mouvement que vous avez soumis au haut conseil de la magistrature qui a, entre autres, nuit à des dizaines de magistrats pourtant réputés compétents et intègres en les remisant dans des placards pour, installer vos proches à leurs places, tout en les accusant de faire partie des brebis galeuses du secteur.

    Ayant sur le tard constaté que ces honorables magistrats avaient écartés à tort, il les a réhabilité sans objection de votre part.

    Contre toute attente, il vient de vous écarter. Ce qui signifie que vous n’êtes plus, pour lui, l’homme de la situation.

    Il l’a, cependant, fait en douceur en vous offrant une sinécure sous forme d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire au Yémen, preuve d’un traitement de faveur peu courant.

    Ceci dit, les raisons de ce qu’on a qualifié de limogeage dictatorial non rendues publiques, doivent nécessairement être décryptées. Pour ce faire, deux pistes peuvent être explorées :

    1. Le PR a tenté de vous tordre le bras dans le traitement d’un dossier judiciaire de votre compétence, et vous avez refusé d’obtempérer.

    2. Le PR vous a confondu pour faute lourde dans l’exercice de vos fonctions, et vous a éloigné en s’interdisant de vous trainer dans la boue.

    Qu’elle est selon vous la piste à retenir pour que la lumière soit faite dans cette affaire ?

    Convenez avec moi que s’il s’agit de la 1ère, vous devez en révéler les tenants et aboutissants.

    Si par contre c’est la 2ème qui prévaut, votre silence suffira amplement.

    Avec respect et considération.
    Jahil

  • boudessou (H) 27/05/2012 17:52 X

    ou est ou la, si tu ne veux pas de ton nouveau poste, ne le prend pas tu n'es pas olus meritant, je l'assure ou bien si c une manoeuvre du presi pour t'eloigner sachant que tu peux representer un danger je ne sais pas si c'est le cas demissionne et bat toi

  • rimois (H) 27/05/2012 13:28 X

    une institution se respecte. Quand on est viré de son poste on doit se caser chez soi si on ne veux pas de la nouvelle affectation, il n'est pas le plus méritant pour penser qu'il ne doit pas être remplacé. Celui qui défie la loi doit être puni par la loi. c'est simple

  • damocles (F) 27/05/2012 11:27 X

    En Mauritanie on n'est pas comme les autres. Nous sommes les plus beaux les plus intelligents, les plus riches mais également les plus irrespectueux, mais également les plus indécents

    Comment peut on mobiliser une unité de la garde pour empêcher quelqu'un de rejoindre son bureau ne serait que pour prendre ses affaires personnelles. Du moment que nous sommes un monde à part ou le ridicule ne tue pas

  • zelimkhan (H) 27/05/2012 11:10 X

    Alors, où sont les ambassadeurs des USA, de France, d’Allemagne, de Gambie, du Sénégal, du Mali et le représentant de l’Union européenne que l’Etat avait pris comme témoin dans l’affaire de Biran ould Abeid.

    Cette décision est plus grave que celle qu’a posée le Président de l’IRA car elle touche à la loi et ébranle les fondements d’un Etat de droit.

  • tidja tidjo (H) 27/05/2012 11:10 X

    de n'importe quoi