29-11-2013 09:37 - La C.E.N.I. crucifiée par ses fautes
A Boutilimit, la commission locale composée du directeur, de l’inspecteur départemental de l’éducation et d’un conseiller de l’inspection éducative sont cloués depuis la fin du dépouillement dans les locaux de la C.E.N.I. pour vérifier la normalité des procès verbaux.
Les erreurs dans le choix des présidents et assesseurs compétents se révèlent au grand jour. Les privilégiés n’ont pas fait correctement leur travail. Le jury les renvoie pour refaire le travail. Du jamais vu !
Ils se promènent depuis deux jours avec des P.V. à la recherche d’un coup de main passeur. La salle de réception est devenue une salle de correction, de recherche de conformité, au prix de l’injustice.
Cette cacophonie était évitable si on avait pris le soin de bien choisir, et de former correctement les membres des bureaux, d’autant plus qu’un pécule de dix mille ouguiyas était alloué à la formation. Aussi, le choix des deux assesseurs du président de la commission de vérification, dans une même institution, n’est pas approprié car, il existe des fonctionnaires plus neutres, donc susceptibles d’être impartiaux.
Je ne dénonce pas par plaisir, ni pour faire tort aux responsables. J’appelle les mauritaniens à la raison, l’heure du changement a sonné ; et, on ne peut avoir pareille opportunité. Nous sommes tous y conviés. Chacun doit apporter sa contribution pour la réussite de ce scrutin. Il en va de notre honneur, de montrer que nous sommes capables de nous unir pour bâtir un pays.
Dépassons nos différences de cultures arabophone ou francophone ? C’est un faux problème. La robe ne fait pas le moine. Notre religion, l’Islam, est un mobile d’unité plus salutaire, fondé sur la pertinence de son verbe, le Coran.
Dabo Mamadou