je vois que le débat passionne à bien des égards; Et cet écrit est surtout adressé aux grands esprits, ceux qui savent discerner entre les lignes et qui reconnaîtront certainement que ceci n'est pas un reniement de ce qui est une réalité poignante mais plutôt une critique constructive allant dans le sens du rapprochement, dans le sens de la clarté, de la cohérence entre les termes de dénonciation et la réalité elle-même.

Je ne me pose pas en adversaire à "Biram" où à qui que ce soit, j'estime cependant que la démarche, la posture adoptée mérite d’être réfléchie d’avantage, repenser ; revue. Le combat pour l’égalité de Tous, à tous les niveaux doit être mener de façon responsable, et nul n’a le droit de prendre en otage les esprits faibles du peuple Mauritanien , par des discours publiques qui ne véhiculent que du mépris, de la haine en les communautés.

Les inégalités sociales existent bel et bien dans ces communautés mais parler d’Esclavage où même de pratiques esclavagistes « Aujourd’hui », n’est pas une vérité, et ces inégalités, on doit les combattre par une démarche pédagogique allant dans le sens de la sensibilisation et de l’Education car la chose est surtout « psychique ».

Je crois que la démarche manichéenne qu’utilise Biram pour opposer les Komos, Maccubés, les Jams et consort aux féodaux esclavagistes au sein des communautés négro africaines de la Mauritanie a au moins le mérite d’être clair, et surtout réel.

En effet dans ce tandem , depuis la nuit des temps, nous avons toujours assisté au fait que les féodaux se servent malhonnêtement de l’Islam pour réduire l’ esclave à une véritable bête de somme destinée à exploiter une terre qui ne lui appartiendra jamais.

De Garak à Khabou , les féodaux esclavagiste se sont toujours ligués pour empêcher les esclaves ( Komos, Jam et les maccubé) d’avoir accès à la terre, qui est source de vie.

A Kaédi , tous les féodaux esclavagiste se sont ligués pour qu’ aucune famille considérée comme esclaves n’ait accès à la terre dans le PPG2 ; dans cette même ville, les féodaux esclavagistes soninké, se sont ligués pour refuser qu’un descendant d’esclave figure en bonne place dans les listes électorale , ils se sont tous ligués pour boycotter la dernière liste UPR et ce avec l’appui moral et financier de leurs intellectuels esclavagistes ; tous les féodaux esclavagistes se sont encore ligués pour dire que les esclaves ( Komos, Jam et les maccubé) sont impures pour pouvoir diriger une prière.

Pourquoi alors vous voulez ôter à ces damnés de la terre le droit de se liguer pour défendre légitimement leur droit face à des usurpateurs sans foi. Si Biram demande à ces eternels opprimés de se lever pour combattre ces féodaux esclavagistes vous criez au scandale ; Pourquoi vous ne vous êtes jamais dressé pour dénoncer ces pratiques de division économique, politique et même congénitale qui existent chez nous à Kaédi ?

J’ose espérer, petit frère de valeur que vous ne faites pas partie de cette catégorie. Nous devons éviter la langue de bois avoir le courage de nous attaquer aux véritables problèmes qui minent la cohésion et la paix sociale dans nos communautés. dans ce combat de longue haleine vous et moi et encore d’autres intellectuels honnêtes qui existent heureusement avons un rôle important à jouer pour éviter que le réveil ne soit brutal.

Mpaly

N’est pas homme politique qui le veut ! et la pays regorge de fripouilles qui insultent à tout vent l’intelligence de paisibles populations ! avec un langage de chiffonniers… Biram fait partie de ceux qui n’ont rien compris au pays des « bidanes », à ses forces, faiblesses, ses mauvaises performances en terme de gouvernance, à ses elections (kowoni), ses voyous et criminels, à son histoire, à son ambiance démographique et la profonde aspiration des populations au progrès social… Mais comme l'ont si bien dit les américains "If you keep f... with people they will get back to u!

Biram son plus gros problème vient du fait qu'il confond la révolte, qui est une attitude légitime d'un individu préférant l'émancipation au fait-établi et la haine, qui n'est autre que la soeur siamoise du racisme. Biram est animé d'une haine viscérale à l'égard de tout ce qui peut paraître diffèrent de lui. Convoquer les plus bas instincts de nos concitoyens pour faire barrage à un phénomène tout aussi abject que l'esclavage est un comportement irresponsable, ne tardant pas à entraîner son auteur à une déperdition morale et intellectuelle avant une mort politique certaine. Enfin de compte, ce combat qu'il prétend mener, est trop grand pour être incarné par un individu aveuglé par la haine de l'autre comme l'est ce pauvre Biram. Finalement, en tant négro, victime du système Taya, je n'ai aucune leçon morale à recevoir de Biram, le suppôt de Maouya, prédateur de la vallée.

Encore une sortie en reponse aux diatribes de Biram contre les féodaux de la communauté négro-mauritanienne. Ce n'est pas une surprise de la part d'un Certain TANDDIA qui sans l'avouer se sent toucher dans sa chaire. ça suffit, cette façon de dénoncer les opinions justes des autres. On sait que la pratique des considérations féodales fait parti du système d'exclusion d'une part des citoyens de la gestion de la chose publique. Biram est tout sauf un diviseur dans ce pays. Aucun homme politique ne denonce les injustices en Mauritanie ni chez les Maures ni chez les negro-mauritaniens. Avec Biram c'est la dénonciation globale des maux de la Mauritanie sans exception , c'est pourquoi tous les Mauritaniens devraient rejoindre Biram. Qu'ils mettent leur orgueil de coté pour l'interet de la Mauritanie.

toi tu n est qu un eleve de droit corrompu, comment un esclave et vaut rien comme toi , vous osez dire tout sa, un noir ne merite pas de diriger cette pays, les beidhanes la mauritanie ne les apartient pas , un noir vaut rien

Je suis bien obligé de répondre aux contrevérités de notre compatriote étudiant en « droit » de surcroit, Cheikhna Mbouh Tandia, avec son ’article « Birame : le nouveau paradoxe national ! ». Malheureusement, en cherchant à diaboliser Biram, les militants des droits humains, notre étudiant en droit se dévoile en nous, tombe dans son propre piège diabolique, nous découvrons un vrai paradoxe en droit dont il se défend d’apprendre.

Comment peut on apprendre le droit, appliquer le droit, être juste en droit, suivre le droit en refusant le droit à d’autres catégories de citoyens qui subissent des injustices depuis des siècles ? N’est ce pas là le vrai paradoxe pas seulement national mais internationale voir universel?

Avant d’aller plus loin, j’aimerai savoir en quoi combattre, dénoncer, condamner fermement une injustice qui se repose sur la féodalité noire depuis des siècles, qui fait des ravages sur l’ensemble du territoire mauritanien, qui se repose sur des discriminations, l’exclusion de certaines catégories de citoyens, la diabolisation d’une frange de citoyens serait il un paradoxe national ? Saviez vous cher Cheikhna Mbouh Tandia c’est quoi exactement un paradoxe ? Comment un étudiant en droit ose utiliser des mots sans vérifier le sens ?

Paradoxe veut dire tout bonnement: « opinion contraire aux vues communément admises » alors dites nous est ce que combattre la féodalité serait il une vision communément inadmissible pour vous en tant qu’étudiant en droit en plein 3ème milliaires? Et si c’est le cas, je me plaindrai plutôt de l’illettrisme de nos étudiants, au lieu de nous sortir des intellos, ils sortent obscurantistes pervertis.

Votre contradiction est tellement flagrante qu’elle saute à l’œil, je vous cite : « On peut bien volontiers parler d’inégalités sociales au sein de ces communautés, » alors vous reconnaissez le fait réel et vous demandez publiquement aux militants des droits humains de se taire la dessus ? Je comprends que vous surfez dans un autre monde sauf qu’il est devenu irréel et insoutenable aujourd’hui en plein 3ème millénaires.

Vous citez des propos que vous attribuez à Biram en se terme : « Et Comment peut-on comprendre une telle déclaration : « les H’ratines, les Komo(esclaves en soninké), les maccube(esclaves en poular), les jaam(esclaves en Wolof) vont prendre le pouvoir ici en Mauritanie et personne n’en pourra rien »

Êtes vous dérangé que ces catégories de citoyens prennent le pouvoir en Mauritanie un jour? Vous êtes révolté en se reprenant sur ces termes : « si ce n’est une tentative diabolique de vouloir diviser les Mauritaniens », Mon cher Tandia est ce que, c’est Biram qui a diabolisé, divisé les noirs en haratine, komo, maccubé, jaam moualem, Iguiw etc…, en plus cela dure depuis des siècles dans nos villes et villages? Qu’avez-vous entrepris pour combattre ces inégalités au nom de la cohésion des noirs ?

Pour conclure, voila les vrais propos de Biram que certains fils et filles de familles féodales en mal dans leurs carapaces cherchent à déformer. Mais comme nous avons l’habitude de dire, le chien aboie et caravane passe……….

Biram Dah Ould Abeid : «Pour moi l’esclavage et la féodalité n’ont pas de couleur, il y a des féodaux et des esclavagistes parmi les Soninkés, les H’ratines, les Pulaars, les Wolofs, lesquels sont esclaves des maures, rampent devant les maures à cause de l’argent, à cause des postes, à cause de la peur, mais qui une fois au village ou devant les autres Noirs se considèrent comme des personnes supérieures.

Je leur dis vous n’êtes rien du tout, vous ne venez de rien, vous n’êtes rien, vous ne pouvez rien et vous ne seriez rien. Ils sont esclaves ici dans les bureaux … avec les maures et quand ils partent au village, ils disent nous sommes supérieures, ce sont des ordures».

Alors qui dit ou décrit mieux la division que génère la féodalité dans le pays plus que ces propos ? Mon cher Tandia, il faut prendre de la hauteur et accepter de combattre la féodalité à bras le corps sans hypocrisie ni démagogie. Chaque chose à une fin alors il faudra accepter la fin de la féodalité à la fois chez les noirs et les chez maures.

Chapeau bas au Capitaine Ely Krombele quant il dit ceci dans son article « j’étais à Nouakchott » : « Il faut certes une relève, les anciens doivent céder la place aux jeunes "diplômés" plus " instruits" avec "bac plus cinq ou dix" (sic).

Disons-le sans ambages un "certifié" de l'école primaire des années "60" est beaucoup plus compétent qu'un "universitaire" aujourd'hui qui n'a pas fini de tricher depuis la maternelle jusqu'au poste de responsabilité obtenu également par indélicatesse.. Qu'ils sont nuls nos enfants, surtout nés" des années "90" et qui, un jour voudront bien prendre la relève, gérer le maigre héritage moral légué par leurs prédécesseurs. »

C'est ce qu'on appelle une jeunesse sans avenir pauvre petit Tandia ...certains des Tandia que j'ai connu avaient plus de hauteur...Les études de droit ne sont pas faites pour n'importe qui hélas ...

Depuis que birama a attaque les feodeaux mauritaniens on assiste a une chaine de honte que certains de nos cousins africain le critique qui ne connait entre nous ce qui se passe dans nos societe? Je pense il faut etre honnette et sincere et esseyons ensemble de corriger au lieu de critiquer l'esclavasime des autres et garde notre. tout ce que Birama a dit ce vrai que nous voulons ca ou non. epuis il y'a que des hypocrites noirs mais faite de dire que les noirs sont a laise en RIM aujourd'hui ce n'est pas vrai.

J'ai amené le borgne pour me tenir compagnie, il a ouvert son oeil et m'a fait peur.

Loll "Étudianten Droit roit" la fin de votre article Mr Tandia montre votre nervosité, oui effectivement il n y a pas plus malhonete que le mauritanieen nous sommes pret a toutes les formes de mensonge pour nous tiré d'affaire. Biram est devenu tout a coups pour certain "fils de" un violent , un diviseur voir mm un sioniste. Je rappel que se sont les "papa de" qui torturé leurs semblable pour le compte du système beydane. comme quoi la verité et le mensonge ne peuvent cohabité

Quelle malhonnêteté ! mais vous ne vous êtes pas sortis pour critiquer les insanités de Biram que quand il a attaqué ceux qu'il appelle "Les féodaux négromauritaniens" ? quand Biram insultait à longueur de journée la communauté maure où étiez vous ?

La vérité, toute la vérité et rien que la vérité. Biram témoigne, chaque jour, de ce qu'on dit de lui: un agent des sionistes dérangés par la fermeture de leur ambassade à Nouakchott. Biram est le premier témoin contre Biram.

Bravo Cheikhna Mbouh Tandia, franchement tu as tout dit ici. Les reactions par la violence physique ou verbale ou par la haine ne donnent que des résultats éphémères. La violence n'apporte jamais de paix durable. Par la non-violence on peut bien combattre un système injuste, tout en aimant ceux qui le perpétuent. On doit travailler passionnément et sans relâche à la conquête de sa dignité de citoyen à part entière, mais on ne doit pas, pour cela, user de méthodes viles et ne jamais accepter de compromis avec le mensonge, la haine ou la destruction, voila tout le contraire de Biram.

Comme le disait mon prof , tu n'as rien dit, jeune homme... Biram n'a jamais cherché à diviser. C'est au contraire des francs tireurs noirs de votre acabit, en voulant diaboliser Biram et l'IRA qui contribuent à pérenniser le système d’oppression dont sont victimes tous les noirs Hratins ou non...