Le Véridique - L’investiture organisée hier dimanche 3 novembre courant, du maire de la commune d’Arafat El Hacen Ould Mohamed, du parti Tawassoul, au poste de Chef de file de l’opposition démocratique (OP), a suscité une grande polémique au sein des composantes du FNDU.

Un leader de l’opposition a indiqué à Atlanticmedia, au lendemain de cette cérémonie d’investiture, que le FNDU n’est pas concerné par la direction de l’institution de l’OP et qu’il n’a pas de lien avec son nouvel héritier, précisant qu’ils continueront leur lutte sur un terrain différent.

Ces divergences capables d’entraîner des divisions dans les rangs du forum et de ses dirigeants, laisse penser que le FNDU est disloqué en trois groupes dont chacun dispose de son propre forum et revendique la direction qui lui revient de l’OP.

La plus grande preuve de cet état de fait est l’absence de l’ex Chef de file de l’OP, le leader du RFD Ahmed Ould Daddah de la cérémonie d’installation de son successeur du parti Tawassoul ainsi que le rejet du président de l’APP Messaoud Ould Boulkheir de toute représentativité de son parti dans la nouvelle direction de cette institution.

Par ailleurs des observateurs, selon lesquels, ces divergences continuent de s’accentuer, peuvent balayer l’opposition si le Président de la République ne dissout par le parlement pour garantir l’intérêt général, indiquant que si cette situation perdure, la Mauritanie de 3 millions habitants seulement, aura 3 oppositions ; ce qui ne servira à personne, affirment ces analystes.

« C’est d’autant vrai que le parlement, qui peut être dissous après une année d’activité est presque arrivé à ce délai, qu’il est logique d’être soumis à une telle mesure, pour organiser des nouvelles élections législatives garantissant la participation de tous et parant aux différends dangereux » concluent-ils.

Atlanticmedia