26-01-2015 00:00 - Disparition de Diop Moussa : Témoignage de Abdoul Aziz Guissé, journaliste à Paris
Abdoul Aziz Guissé - J'apprends aujourd’hui même le rappel à Dieu, au Bon et Saint Créateur, Le Tout Puissant, la personne de Moussa Diop. A Allah, L'Unique, Le Clément, Le Miséricordieux, nous venons et à Lui nous retournons tous.
Le décès de Diop Moussa plonge tous ceux qui l'ont connu dans une très grande et générale tristesse. Natif de la ville de Boghé, il fut un très grand journaliste, hors pair même je pourrai dire.
Car il travaillait dans des conditions très dures, connaissant bien l'environnement de la profession et le métier de journaliste en Mauritanie.
J'ai pu avoir cet homme, rappelé aujourd’hui en ce 24 janvier à Dieu, au téléphone, en 2009, je crois.
Notre conversation s'était axée et portée sur la venue de toute l'équipe de Couleurs Tropicales à Nouakchott et en Mauritanie.
Le seul déplacement et le premier que cette dernière a eu à effectuer sur notre territoire national.
Je tenais beaucoup à la coordination et à l'organisation de la couverture médiatique du séjour de l'équipe de Couleurs Tropicales à Nouakchott depuis Paris.
Il m'en avait beaucoup aidé et je pense même qu'il eut à effectuer le déplacement à l'Institut Français de Mauritanie, ex-CCF, de Nouakchott à l'époque pour la cause.
Je n'y avais manqué durant cette unique occasion, la seule que j'ai eu avec lui au téléphone, depuis et durant mon séjour en hexagone à lui profondément remercier de ce qu'il fit pour moi.
Par ce qu 'il me désigna pendant qu'il a été nommé rédacteur en chef de l'Eveil Hebdo, le premier dans la toute jeune histoire de la jeune presse écrite mauritanienne, le premier chargé exclusivement du desk culturel du pays en ce dit et cité journal hebdomadaire mauritanien.
Il avait vu et décelé en moi les bons réflexes, les compétences et les capacités de pouvoir assumer cette tache.
J 'ai eu à le lui rappeler lors de cette conversation.
Il m'avait même dit, l'avoir oublié, c'est grâce à lui que j' avais opté pour cette voie.
Peut-être par humilité l'avait-il dit juste ainsi.
Si je suis aujourd’hui en France et ai eu à continuer mes études journalistiques et ma formation à l'école supérieure de journalisme de Lille dans le domaine du traitement et la diffusion et l'information culturelle, c'est grâce à lui, qui a pu déceler en moi ce talent et me poussa à opter pour cette voie.
Que la terre lui soit légère et que le Bon Dieu qui en a voulu ainsi l'accueille à son paradis.
Mes sincères condoléances à toute sa famille et tous ses proches à tous les journalistes de la Mauritanie.
Abdoul Aziz Guissé
Journaliste à Paris