08-06-2016 05:39 - Ne les oublions pas : A Mamoudou Samba Boly Ba, pour l’histoire

Ne les oublions pas : A Mamoudou Samba Boly Ba, pour l’histoire

Adrar-Info - Lors de la préparation de la liste des « bleus » pour la première élection municipale pluraliste de Nouakchott, en 1986, et au sein de l’assemblée de mentors, de postulants et de soutiens financiers composée de notabilités, de hauts fonctionnaires et hommes d’affaires, un groupe restreint se concertait souvent et proposait les modus vivendi.

Le président Mamoudou Samba Boly en faisait partie avec trois autres Emirs : Ethmane Ould Abderahmane du Tagant, Hbib Ould Ahmed Salem, du Trarza ( ALLAH YARHAMHOUM) et Sid’Ahmed OULD AÏDA de l’Adrar.Intrigué et ne connaissant pas le Président Ba, un curieux me chuchota à l’oreille : « hadhe el kory el wessim menhou ? » (qui est ce beau noir ? » J’ai répondu tout aussi discrètement : « Ella houwa emelli woul Dienguir Ekbir ! » (c’est, lui aussi, le fils d’un géant)

Je crois que c’est l’un de mes voisins : Mohamed el Mokhtar OULD ZAMEL, (ancien ministre et ancien ambassadeur) ou Ali OULD HAÏBA ( notre actuel ambassadeur à Dakar, originaire du Gorgol) qui expliqua, à notre voisin de plus en plus intrigué, la stature de Koly Tinguella, un des ancêtres du Président Mamoudou,.

Mais Mamoudou Samba Boly BA ne peut pas, bien sûr, être réduit à la seule dimension de son orgueil tombal.

Son curriculum vitae ?

Il est né à dans l’actuelle Moughataa de Maghama, plus précisément au village de Padalal Réo (réo en poular veut dire Nord, c.a.d. la rive mauritanienne du Fleuve) le 8 janvier 1920.

Il effectuera sa scolarité à l’école élémentaire de Kaédi puis, pour les études secondaires, il rejoint l’école supérieure Blanchot à Saint-Louis-du-Sénégal, avant d’être admis à l’École Normale des Instituteurs de Sébikotane au Sénégal ou « sébi » cette fameuse pépinière des enseignants et dirigeants de l’Afrique Occidentale française d’alors. La guerre l’empêchera d’exercer cette profession d’instituteur, la plus enviée à l’époque avec celle d’interprète.

Tout simplement Il est enrôlé comme « tirailleur » de la classe 1920 et ne sera démobilisé qu’en 1946, l’année de la naissance de l ’’Union française », regroupant les anciennes colonies devenues territoires d’outre -mer, et changeant le statut des sujets français en « citoyens »,

Mamoudou inaugura sa vie civile à Dakar comme fonctionnaire au cabinet du Gouverneur Général de l’Afrique Occidentale française, puis à la Mairie de Dakar, avant d’être affecté à la direction des Finances à Saint-Louis, se rapprochant un peu plus du Fouta et du reste de la Mauritanie, son territoire d’origine.

Il ne perdra pas beaucoup de temps. Déjà membre important et influent de l’Union Générale des Originaires de la Vallée du Fleuve (UGOVAF), il sera co-fondateur, en 1950, del’Entente Mauritanienne, le parti d’Ahmedou OULD HORMA OULD BABANA, N’diawar SARR, Dey OULD SIDI BABA, DY OULD ZEÏN, entre autres et une jeunesse bouillante d’où émergeaient certains Bouyagui OULD ABIDINE et Birane Mamadou WANE…

Et l’ascension du fils de PADALAL Réo se poursuit, accumulant les expériences, élargissant le cercle de ses soutiens et de ses partisans et raffermissant sa confiance en lui et en son étoile !

Plus tard, Mamoudou Samba Boly Ba sera, le principal leader du Bloc Démocratique du Gorgol, (BDG), fondé en 1956 à Kaédi. En raison des nuages qui menaçaient l’existence de l’entité nationale mauritanienne, il se rapprochera,, du parti dominant de l’époque l’Union Progressiste de Mauritanie (UPM) dirigée, entre autres, par Sidi el Mokhtar Ndiaye, Mokhtar OULD DADDAH, le « cousin » Amadou Diadié Samba Dioum, Mohamed Vall OULD OUMEÏR, Souleymane OULD CHEÏKH SIDIYA, Ahmed Salem OULD HAÏBA, Youssouf KOÏTA etc. et qui bénéficiait du soutien de la majorité des notables du pays.

Pour lui, la consécration ne tardera pas avec son entrée, en février 1958 comme ministre des Domaines et de l’Habitat, dans la Gouvernement de la Mauritanie semi -autonome suite à la Loi-cadre ou Loi Deferre alors ministre français de la France d’Outre Mer.

Membre-fondateur à Aleg, en mai 1958, du Parti du Regroupement Mauritanien (PRM) qui englobait l’UPM, le BDG et d’autres formations de moindre importance, Mamoudou Samba Boly Ba sera élu comme député , en mai 1959, du nouveau parti sur sa liste unique de la circonscription de la Mauritanie orientale, le pays étant divisée en deux circonscriptions…

Devenu un des grands barons du nouveau parti unique : le Parti du Peuple Mauritanien (PPM), né en décembre 1961, par la fusion du PRM, de la Nahda, de l’Union Nationale de Mauritanie (UNM) et d’un parti régional, localisé surtout en Adrar l’Union des Socialistes Musulmans mauritaniens (l’USMM), Mamoudou poursuivra, parallèlement, sa carrière de ministre, en particulier des Finances.

Et, en sa qualité de député il accédera à la Présidence de l’Assemblée Nationale pour une courte période de mai 1965 à février 1966. Sa démission en blanc ayant été activée, en raison d’un différend avec le président de la république à l’occasion des « Evénements de février 1966″, il perdit sa qualité de député et fut démissionné du « perchoir » !

Il sera, néanmoins, affecté, comme résident (l’équivalent de préfet actuel) dans deux villes prestigieuses (Chinguetti et Boutilimit) dans lesquelles il sera apprécié et honoré. Et la Présidence de la Chambre de Commerce de Mauritanie, qui suivra sa courte période d’administrateur sera le prélude à son expérience des affaires comme gérant des anciens Etablissements Lacombe.

Le portrait dans mon imagination

J’ai vu, pour la première fois, Mamadou Samba Boly Ba en 1957. Elève au lycée Faidherbe de Saint-Louis, j’avais accompagné mon père qui avait affaire à la Direction des finances du gouvernement de Mauritanie dans laquelle le futur ministre était le mauritanien le plus gradé. Je ne compris rien à leur conversation car ils ne s’entretenaient ni en français, ni en Hassaniya.

Toutefois mais père me confia quand nous sortîmes sur l’Avenue Dodds qui traversait, en sa longueur, N’dar-Tout ou Saint-Louis-Mauritanie : « …Hathe rajel mahou chwey !» (cet homme n’est pas rien !). Pour quelqu’un d’aussi laconique que mon père c’était tout un discours…

Plus tard j’ai eu l’honneur et la chance de rencontrer souvent, en public et en privé, l’homme, le ministre, le parlementaire, l’administrateur, le retraité, le chef de clan etc. et j’ai toujours été impressionné par sa dignité, sa prestance, sa patience, la sobriété de son discours, le manque d’outrances et la sagesse de ses positions et de ses points de vue.

En plus, on été toujours étonné, en le pratiquant souvent ou en le côtoyant seulement par moments, par la mixité qu’il a su réaliser entre tous les « Mamoudou « : le notable, l’intellectuel, le tirailleur, le fonctionnaire, le politique, l’homme d’Etat etc.

Avant de conclure, je ne doute pas que le Président Mamoudou pardonnera mon indiscrétion en révélant deux « remarques » qu’il a énoncées et qui, assurément, « n’ont pas été mâchées par les veaux » comme nous disons en hassaniya, « ma madghinhoum leajoul » ; étant pratiquement sûr que mes parents, les POULO surtout, remplaceront, en réplique, les « veaux » par les « chamelons »…

Venant de France je lui ai narré (perfidement pour dire vrai) avoir été « …étonné par unedeniyankobé(e) Poulo (sa fille Meïmouna, la benjamine) parce qu’elle jeûnait à Antony ». Imperturbable le Président me répondit avec un large geste de la main: « mon fils nous lisons maintenant le coran dans le texte et savons ce qu’ALLAH nous ordonne de faire ou d’éviter ! Avant, ajouta-t-il, les marabouts (je suppose qu’il traduisait ainsi « torobé« ) nous disaient ce qu‘ils voulaient bien. Mais aujourd’hui nous avons nos propres « tafsirou « . Reçu le message…

Une autre fois, au cours d’une de mes visites, je l’ai trouvé en conversation animée avec des gens de son village je suppose. De ses dernières paroles j’en retins « Koweït », « Gambie » & « Tchiapato »

Quand nous restâmes seuls, il me traduisit, sur ma demande, la fin de sa déclaration : « Sans nous, la Mauritanie aurait été un Koweït sans pétrole ! Et si nous étions en un pays réduit et sans les maures, nous aurions été une petite Gambie. » Toute une leçon !

Cette citation est, à mon avis, tout Mamoudou ; car sa vie se confond avec les heurs et malheurs du pays qu’il a aimé et servi loyalement et il constitue, en même temps, un produit authentique de l’histoire millénaire du Fouta Toro Sénégalo-mauritanien. S’il y’à un homme qui a eu un destin exceptionnel et une stature enviable, c’est bien Mamoudou !

S’il y’à un citoyen mauritanien au comportement exemplaire de patriote, portant haut dans son coeur son pays ; imbu, fier et attaché en même temps, aux valeurs de sa culture poular, c’est bien Mamoudou !. Mal compris, calomnié même aussi, il en souffrit peut être.

Mais Mamoudou est de la trempe d’une génération d’hommes qui méritent admiration de notre part, pour leur courage devant l’adversité et qui, face à l’injustice et à l’ingratitude, savaient faire, après la « Chehada » et les 4 autres prescriptions de l’Islam, de ce vers leur devise : « Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse… »
Quel humour et quelle prestance qu’il ait la tête enfoncée dans son bonnet, ou entouré par son magnifique « haouli« de « polman« . Mamoudou, vivant ou en l’autre vie, restera une immense, légende, physique et morale, et le prototype du mauritanien qui ne peut être enfermé dans les appartenances étroites de la caste, de l’ethnie ou de la région fût-elle le Fouta…Ila été et il restera, pour nous qui l’avons connu, la Mauritanie dans son intégralité, mais qui honore, respecte et préserve ses enrichissants particularismes !

ALLAH YARHAMHOU Nouakchott le 18 Moharem 1434 correspondant au 25 novembre 2012

Ambassadeur Mohamed Said Ould Hamody 



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Commentaires (8)

  • Geronimo Team (H) 10/06/2016 02:27 X

    Et pour conclure , la Vice -Présidence de la République revenant à un négro-mauritanien envisagée en 1960 avait été battue en brèchepar ceux qui étaient conscients de leurs insuffisances pour l'occuperdont princpalement Ba Mamoudou Samboly ( BMS).Alors Président de l'Assemblée Nationale était plus que jamais candidat commed'ailleurs Youssouf KOITA , Cheikh Saad Bouh KANE,et Abdoul Aziz SALL.Moctar Ould DADDAH découvrit que pour doubler ses concurrents, BMS manipulait les 19 dirigés par son neveu et beau frère le Magistrat BA Abdoul Aziz dit ZEUS. Ce fut alors la descente aux enfers , BMS dégringola de Président de l' Assemblée Nationale à Préfet d 'Aoujeft sous l'autorité de KANE Tijane , gouverneur de l' Adrar. Quand on connait peu ou pas du tout l'histoire de la RIM, faut éviter de trop parler ....A bon entendeur ....

  • Geronimo Team (H) 09/06/2016 03:39 X

    personnellement j'ajouterais aux commentaires précédents que Samba -Boly s'est mis à l'abri en 1932 à Sinthiane-Padalal sous juridiction du chef de Canton de Maghama qui était à l'époque son cousin Amadou Diadié Samba-Diom BA. Depuis lors les KANE ne cessent de chambrer les BA en disant que Samba-Boly et famille sont les 1ers refugiés sénégalais en Mauritanie en fuyant suite aux menaces de Abdou Salam KANE , chef suprême du Damga avec résidence à Matam. Et Mamoudou Samba Boly , lui a réussi à sauver son honneur dans une élection lors Diery Bambadoo le Mabo Soudou Pathé ( griot -histoirien des Yalalbés) ait demandé à Amadou Diadié BA de lui sauver la mise quand le BDG patinait. Et Mamoudou Samboly le trahira en entrant dans le jeu de Jacques FOCCART qui a manoeuvré avec la classe politique pour faire du petit Mokhtar le futur Président de la RIM. Alors que les compagnons de Amadou Diadié BA au sein de l'AOF , artisans comme lui de l'indépendance de leur pays sont devenus les Présidents : Houphouet , Senghor etc. Il appartient aux autorités de rectifier ces erreurs grossières dans les manuels scolaires sur l'océan qui sépare NDIOUM de DIOM Titre royal des Yalalbés... Tout comme la paternité qui lui revient d'avoir "créé " Nouakchott en posant la première pierre de la ville en tant que Ministre et Président du Conseil d' A dministration de la SOCIM ( Société ayant construit la ville). Rendre à Cesar ce qui lui appartient...

  • drlecter (H) 08/06/2016 20:16 X

    Symaodo va chercher ton histoire au lieu d etre aigri comme ca.c des pervers comme toi ki nique notre societe..au point ou ns sommes ns devons resoudre beaucoup de xhose plus importante ke kolli teguella..

  • pyranha (H) 08/06/2016 14:07 X

    @symaodo Rasshmar et kalzar connaissent parfaitement ce dossier, merci de baisser la garde devant eux ,et en fonction des réactions on peu supposer même qu’ils sont de même famille que les personnalités dont les noms sont illustrées dans l’article. Rasshmar a quant à lui brossé l’essentiel et de façon parfaite l’historique des événements .C’est vrai je m’indigne ou m’offusque souvent que nos « historiens » veuillent de manière délibérée dénaturer aussi bien les faits d’histoire, que les noms des hommes qui les ont animés et c’est souvent dommage.

  • rasshmar (H) 08/06/2016 13:00 X

    Voici quelques éléments rectificatifs et complémentaires de la brillante biographie du feu Président BA Mamoudou Samba Boly dont feu Mohamed Said Ould Homody est l’auteur :

    i) Pour fixer le contexte géographique, il faut retenir qu’il y a le village de Padalal qui se trouve rive gauche créé au 18ème siècle en même temps que Waly et Sagné. En face comme le sont Rosso et Rosso-Sénégal se trouve en rive droite Sinthiane-Padalal (Padalal Jedida) l ou Padadal-Rewo (Padalal Sahel) fief depuis la fin du 19ème par la famille Ndiaye –Sébbés. Sinthiane Padalal est mitoyen de Bédinki le plus ancien village de ce littoral créé par la tribu peule des Diawbés au 14 siècle.

    ii) Boly mère de Samba lui-même père de Mamoudou, vécut chez son cousin Ciré Diyé chef du village de Padalal où naquirent son fils Samba-Boly et son petit fils Mamoudou Samba-Boly en 1920. En 1932, plusieurs notables portèrent des plaintes récurrentes auprès de Abdou-Salam Kane Chef suprême du Damga avec résidence à Matam, contre Samba-Boly pour ses agissements couverts par son oncle Ciré Diyé. Exaspéré, Abdou-Salam Kane décida de faire venir Samba-Boly de force à Matam. Informé de la menace qui pesait sur lui, Samba-Boly traversa le fleuve avec famille, armes et bagages pour se mettre à l’abri à Sinthiane-Padalal qui échappait à sa juridiction. La famille Ndiaye l‘accueillit à bras ouverts et lui octroya le terrain où il vécut et qu’il a légué à ses enfants.

    iii) L’observation de @pyranha est pertinente quand il trouve scandaleux d’érafler le nom de l’illustre père co-fondateur de la RIM en confondant DIOUM patronyme courant chez les soubalbés et DIOM titre de chefferie peule comme le sont Ardo ou Satigui. BA Amadou Diadié Samba Diom dont il s’agit, est descendant en droite ligne de Koli Tenguella Guedal et de Ali Maliga Guedal qui conquirent le Fouta de l’Est de Dagana aux confins du Guidimakha de 1520 à 1526. Il a été Chef de Canton de Maghama puis Grand Conseiller de l’AOF assurant sa permanence. Il fut membre du 1er gouvernement de la RIM et posa la 1ère pierre de la Nouakchott en qualité de Ministre des TP des PTT. A la proclamation de l’indépenance le 28/11/1960, il était au 1er rang à côté Moktar Ould Daddah quand retenti pour la 1ère fois l’hymne national.

    Les archives photographiques de ces événements sont disponibles.

  • kalzar (H) 08/06/2016 12:29 X

    @SYmaodo. Mamoudou Samboly BA est bien descendant de Koly Tinguella comme tous les Deniyankobés et Yalalbés.Ne vous aventurer pas dans des zones que vous ne connaissez pas

  • pyranha (H) 08/06/2016 10:27 X

    Félicitations encore à Mohamed Said Hamody un des doyens et témoins de l'histoire passionnante de ce pays que Dieu le garde dans sa miséricorde.Merci aussi pour ce vibrant hommage rendu à l'un de ses valeureux fils ayant contribué à créer de toute pièce une nation,Mamoudou Samba Boly que Dieu l’accueille au paradis lui et tous ses glorieux compagnons .Ils ne seront jamais oubliés par la patrie reconnaissante.le doyen M.S.Hamody a comme on le comprend "éraflé" le nom du "cousin,gendre,oncle" du President Mamoudou Samba Boly en l’occurrence Amadou Diadie Samba DIOM et non DIOUM. pour ceux qui appréhendent la différence "nucléaire" entre ces 2 mots(DIOM et DIOUM )pas de commentaires ...

  • Symaodo (H) 08/06/2016 06:55 X

    IL ne faut jamais fourvoyé l'HISTOIRE mamoudou boly ba n'est pas descendant de koli teguenla,les gens de padalal se savent mieux que quiconque.ATTENTION.