05-09-2016 16:33 - La Mauritanie, un pays au bord du gouffre

La Mauritanie, un pays au bord du gouffre

Mondafrique - L'opposant mauritanien Marega Baba Assia dresse un tableau sombre de la Mauritanie d'aujourd'hui. Malgré de graves menaces qui pèsent sur le pays, le régime poursuit sa politique de fuite en avant. Un aperçu sur la situation politique, économique, sociale et des relations extérieures du pays font craindre le pire dans les semaines ou les mois à venir.

Tous les voyants sont au rouge. Le pays fait face à une crise politique qui perdure depuis 2008, c’est-à-dire depuis l’avènement du régime putschiste. Tous les espoirs de dialogue ont été systématiquement sabotés ou trahis par ce régime.

C’est ainsi que depuis 2008 à ce jour, tous les engagements pris ou les accords signés par Ould Abdel Aziz et son gouvernement avec tous les partis politiques se sont avérés être des leurres. On peut citer entre autres, les accords de Dakar “parrainés” par la communauté internationale signés en Mauritanie, les accords signés avec la coalition AP jamais respectés…

Toutes ces défaillances, cette incapacité à tenir les engagements pris ont fini par convaincre les plus optimistes que ce pouvoir manque de crédibilité, de sérieux, d’honnêteté et de volonté.

Si le pouvoir est sincère et veut réellement un dialogue positif dans l’intérêt du pays il doit commencer à œuvrer pour la décrispation du climat politique et social en libérant immédiatement les prisonniers d’opinion et les prisonniers politiques en instaurant de relations plus sereines avec l’opposition. Mais malheureusement c’est au contraire que nous assistons. Le dialogue est devenu pour ce pouvoir un slogan pour occuper l’opinion.

Tensions socio-économiques

Après l’attribution “du trophée” peu enviable du pays le plus esclavagiste du monde malgré les lois criminalisant cette pratique, après s’être hissé au 124ème échelon des 177 pays les plus corrompus du monde, malgré les engagements en apparence pris contre la gabegie et la corruption, après s’être distingué comme l’une des plus grandes plaques tournantes du trafic de drogue mondial, la Mauritanie est aujourd’hui à nouveau au ban de la communauté internationale.

Depuis quelques jours, notre pays fait l’objet de condamnations qui fusent de partout à travers le monde sur les arrestations injustes et les condamnations injustifiées des militants, dirigeant de l’organisation anti esclavagiste “IRA”, de journalistes et d’autres membres des organisations, en particulier des droits de l’Homme.

L’objectif de cette vaste répression vise à réprimer toute expression ou opinion contradictoire et toute dénonciation des injustices multiformes qui mettent en danger l’unité nationale : de l’esclavage à d’autres formes de discrimination vet au racisme qui s’éternis encore sous des formes pernicieuses.

En réalité, tout le tapage fait par le pouvoir au sein des instances internationales pour vendre les mesures prises pour éradiquer ces fléaux n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux destinée à tromper la vigilance de la communauté internationale.

La Mauritanie est l’un des pays les plus pauvres du monde malgré ces immenses ressources. Elle reste par ailleurs un pays bloqué politiquement et dont l’unité nationale est mise en danger par la politique chauvine du pouvoir qui réveille tous les démons de la société: communautarisme, tribalisme, “ethnicisme”, questions identitaires, racisme… Enfin, le pays se situe dans un environnement sous-régional fragile, en proie à la déstabilisation par de multiples menaces notamment terroriste.

Le pouvoir joue la carte de l’inconséquence, parfois de la provocation. Il suscite ou prête le flanc à des tensions inutiles avec les pays voisins. La chasse aux ressortissants de ces pays est quotidienne, menant à des contrôles au faciès à répétition, à des arrestations arbitraires accompagnées de traitements dégradants.

Le régime mauritanien va même jusqu’à adopter une attitude de complicité tout au moins de complaisance avec certaines organisations terroristes qui tentent déstabiliser un pays frère comme le Mali.

Corruption à tous les étages

En 2009, alors candidat à la Présidence de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, avait surfé sur un rhétorique de défense des pauvres et des laissés-pour-compte. Il avait ainsi réussi à capter toutes les frustrations, toutes les détresses, et s’était placé par son discours, en « réparateur des torts, d’injustice. Aujourd’hui, rien n’a été fait.

La gabegie, dont Mohamed Ould Abdel Aziz a pourtant prétendu être le pourfendeur atteint des proportions jamais égalées ces trente dernières années : des scandales sont révélés chaque jour par la presse locale : marchés complaisants du ministère de la santé, devenu la chasse gardée d’un seul fournisseur, fortement lié à Ould Abdel Aziz lui-même, marchés BTP octroyés tout aussi complaisamment à un autre élu proche du chef du régime, sociétés d’Etat transformées en commissionnaires et sous-traitantes de personnes ou d’entreprises en relation avec des hommes du pouvoir (scandale Boforce/ENER), des financements dissipés sans laisser de trace.

A l’heure actuelle, l’UE demande des justificatifs pour 19 millions d’Euros dont la destination demeure inconnue – et d’autres non budgétisés à ce jour (les 50 millions de Dollars un dont saoudiens), administrations asservies à des privés influents par népotisme, etc.

Un lobby puissant a fait main basse sur le secteur de l’Import-export, les BTP et les banques, sans compter le scandale de la SONIMEX qui défraie la chronique ces jours-ci. Notre pays est entré de manière avancée dans une économie quasiment de mafia organisée. La corruption a atteint un niveau grave et inquiétant.

L’un des derniers scandales en date a été révélé par le quotidien Le Monde dans son édition du 4 octobre 2015 signé par Joan Tilouine et Xavier Monnier.

L’article révélait l’existence d’une enquête pour corruption de la “Securities and Exchange Commission’’ des États-Unis (la «SEC » – organisme fédéral américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers) qui vise depuis une année l’entreprise canadienne Kinross Tasiast qui exploite une mine d’or en Mauritanie.

Coke en stock

Autre affaire inquiétante : le journal en ligne Taqadoumy s’est procuré des enregistrements audio qui relatent des conversations entre l’actuel président mauritanien (Chef d’Etat-major particulier, aux moments des faits), Mohamed Ould Abdel Aziz et un gang de trafiquants. Le gang, spécialisé dans l’arnaque visant les riches et les hommes d’affaires, est dirigé par un étranger dénommé Victor et compte parmi ses membres un Malien du nom de “Amadou Omar”.

D’autres faits font peser de lourds soupçons sur les relations entre le pouvoir et les barons de la drogue en Mauritanie. Les personnes arrêtées suite à la découvert d’un bus à Nouakchott contenant 600kg de cocaïne ont tous été libérés par la grâce présidentielle.

En février 2010 l’armée avait également découvert un convoi de six tonnes de drogue et procédé à l’arrestation de 21 convoyeurs. Avant la fin de l’année ils ont été tous libérés et leurs véhicules restitués à l’insu de la justice. Pire, le neveu du Président, Hamadi Ould Hmeïda Ould Bouchraya incarcéré à la prison de Dar Naïm, à Nouakchott, après sa dénonciation par un officier espagnol d’Interpola été libéré sans procès.

Le 15 décembre 2010, Antonio Injai, lieutenant-général et Chef d’Etat-major de l’armée en Guinée-Bissau est reçu par le président mauritanien Aziz. Injai figure encore aujourd’hui, en tête de liste des personnalités militaires que l’Union européenne sanctionne d’interdiction de déplacements et de gels d’avoirs, pour de multiples violations des droits de l’Homme, atteinte à la démocratie et l’implication dans le trafic des stupéfiants, à l’échelle du continent.

Eric Walter Amegan, prénommé aussi “Mika” est un franco-congolais âgé de 27 ans, au moment de son extradition le 20 janvier 2009, par le Sénégal, vers la Mauritanie. Principal suspect dans les diverses affaires de transit de drogue qui secouent le pays, il se singularise des autres détenus, par la densité et la précision de ses aveux. Il y livre les noms des réseaux avec lesquels il coopère, outre-Atlantique et en Guinée Bissau.

Il raconte par ailleurs avoir participé à la séquestration puis à la torture de son complice Mini Ould Soudani avec l’aide de Sid ‘Ahmed Ould Taya, officier de police mauritanien et correspondant d’Interpol dans le pays. Il reconnait avoir projeté de faire atterrir, en Mauritanie, un avion chargé de stupéfiants en provenance de l’Amérique Latine.

Condamné à 15 ans comme sa victime, un décret présidentiel du 15 février 2011, leur accorde une réduction de peine de 5 ans. Le 13 juillet 2011, Eric Walter et 30 des 32 prévenus sont acquittés par la Cour d’appel de Nouakchott.

Dans son édition du 15 mai 2003, l’hebdomadaire arabophoneAkhbar.info publie un article relatif à des audiences que le président Mohamed Ould Abdel Aziz aurait accordé à de notoires narco trafiquants, dont au moins un inscrit en tête d’affiche des personnes les plus recherchées par Interpol et un autre, recherché par la justice mauritanienne.

Ces personnes auraient, selon l’hebdomadaire, plusieurs fois franchi la frontière pour participer aux réunions intensives que les ressortissants du Nord Mali ont tenu en territoire mauritanien.” Le député français EELV, Noël Mamère, avait révélé dans un débat télévisé sur le Mali diffusé par la chaîne Arte, le lundi 21 juin 2013, que Mohamed Ould Abdel Aziz est un “parrain du trafic de drogue”. Le député avait du retirer ses accusations suite une plainte d’Ould Abel Aziz et probablement d’énormes pressions.

Complaisance terroriste

Plus récemment, le 3 août 2015, la libération du terroriste Sidi Mohamed Ould Mohamed Ould Bouamama dit Sanda Ould Bouamama, ex porte-parole du groupe Ansar Eddine dirigé par Iyad Ag Galy a généré une levée de bouclier de la part des ONG de défense des droits de l’homme.

Ould Bouamama est visé par un mandat d’arrêt international émis par les autorités judiciaires maliennes et par des plaintes des victimes des crimes graves commis au Nord du Mali, notamment à Tombouctou.

Il est également poursuivi par la justice malienne pour crime contre l’humanité, crime de guerre, crime de génocide, meurtres et assassinats, atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, association de malfaiteur, extorsion de fonds, actes de terrorisme et trafic international de drogues dans le dossier « Ministère Public contre Iyad Ag Galy et 29 autres » instruit au tribunal de grande instance de la commune 3 du district de Bamako.

Enfin, le narcotrafiquant El Hadj Ahmed Brahim, accusé de trafic de drogue entre la Mauritanie et le Maroc, vient d’être libéré par la justice mauritanienne. Il a été relâché, sans comparution, par décision de la justice mauritanienne après son arrivé à la prison centrale de Nouakchott le lundi 21 septembre 2015.

Marega Baba



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Source : Mondafrique
Commentaires : 18
Lus : 5098

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (18)

  • babahmvads (H) 09/09/2016 11:45 X

    Merci, pour votre compréhension.Les fléaux du terrorisme,de la drogue et du blanchiment d'argent sont des phénomènes transcontinentaux. Aucun pays au monde n'est à l'abri de leurs effet destructif. Pourtant, à ce que je sache, depuis l'accés au pouvoir de l'acteul President aucun attentat n'a été constaté, c'est ce qui nous intéresse (notre sécurité).Le vaste territoir qui est le notre et la porosité des frontières qui en decoule a fait de la drogue un véritable défi pour les autorités nationales.Je ne prentends pas que la justice a traité ce dossier avec la vigueur et la rigueur dissuasives qu'il fallait, mais, il y'a, quand même, un effort tant bein que mal. S'agissant du blanchiment, l'administration des changes, la fixité des taux et le taux de bancarisation ont constitué un cordon sécuritaire naturel entravant ce fléau mondial. Toutes fois, la gabegie et l'indélicatesse, dans la gestion des biens publiques, continuent de faire rage, malgré les efforts déployés à cet égard. Il s'agit d'une culture ancrée dans l'argile des mauritaniens. Il est rejetable de le dire mais c'est une réalité nationale et non une politique mise en œuvre.

  • abma (H) 08/09/2016 18:28 X

    babahmvads (H), vous semblez être quelqu'un de raisonnable et posé, mais la prudence aurait été dés le départ de dire que ce sont des révélations de la presse sans preuves. D'ailleurs l'auteur de l'article ne dit pas plus. Le titre de la partie concernant la corruption et la connivence avec le terrorisme dans l'article original est intitulé: réalité ou mythe? (voir sur CRIDEM) l'article ci-dessus est une reprise par Mondafrique avec ses propres titres et sous titres mais évidement le contenu étant presque le même.

  • babahmvads (H) 08/09/2016 16:22 X

    Pour mieux être compris, je ne déments rien, Mais je sais que les chefs lieux d'accusations défendus par l'article et le commentateur n'ont j'aimais été établis. Relayer par certains journaux sans preuve à charge, n'est pas une raison pour mettre un Chef d'Etat en cause et lui coller tous les maux du monde. Sachent que ,si, un organe légal national ou international établie l'existence de ces actes et leur attribution, alors, je serais le premier à déplorer cette attitude et à prendre du recul par rapport au Régime. Pour la cause de DIEU soyons vigilant.

  • babahmvads (H) 08/09/2016 15:37 X

    Mes chers amis, Merci pour votre prompte réaction par rapport à mon commentaire sur cet article. je suis désolé, mais je ne suis pas du genre que vous pensez. Je suis observateur et Fidel lecteur à votre cite depuis quelques temps. Je vous ai soumis plusieurs articles sans, toutefois, que je puisse les visualiser. Si, vous vous referez aux écrits que je vous ai envoyés, vous allez vous rendre compte qu'il n'y a aucun mot déplacé ou qui manque aux règles de bienséances. Je sui toujours resté respectueux de tous(site, auteurs, chroniqueurs, et lecteurs et moi même). Certes, je fais par fois l'apologie du pouvoir de façon responsable.Je salu le positif et le bon et et je déplore le mauvais et le négatif. Merci et excuse.

  • abma (H) 08/09/2016 14:56 X

    babahmvads (H); c'est certainement un manque d'arguments qui vous amène à accuser CRIDEM de refuser de publier vos articles. Les articles publiés dans CRIDEM très variés avec des points contradictoires voire même conflictuels. Dans ces conditions expliquez-nous ce vous entendez par ligne éditorialiste? A moins que vos articles envoyés à CRIDEM ne soient qu'un amas d'insultes de diffamations. Tout ce qui a été dit dans cet article sur la corruption, sur la connivence avec les groupes terroristes est déjà révélé dans la presse locale et n'a jamais pu être démenti. Vous jouer plus royaliste que le roi.

  • babahmvads (H) 08/09/2016 11:57 X

    Réquisitoire truffé d'exagération, diffamation et d'allégations fallacieuses. La situation n'est pas idyllique, certes, mais, pas à tel point. Pour y réagir, J'aurais voulu publier un article et non un simple commentaire sur votre respectable site. Ce qui m'empêche de vous soumettre cet article c'est votre refus permanent de publier les articles qui ne servent pas votre ligne de rédaction. Toutefois, je vous remercier de publier régulièrement mes commentaires défenderesses des positions de mon bord politique avec objectivité et responsabilité.

  • bleil (H) 06/09/2016 23:33 X

    Insulter le pays, insulter l'avenir c'est quand on dis que tout va bien alors que tous les voyants scientifiques sont au rouge ... les opposants à l'étranger, qui sont bien au parfum de ce qui se trame au pays, ne participent pas effectivement à la lutte politique mais apportent un éclairage parfois trés utile et lucide à la fois ....

  • Askatasuna (F) 06/09/2016 17:35 X

    HOOHHH! BOYS Nous sommes dans le Gouffre, il nous faut des Solutions pour nous en sortir.

  • mystere1 (F) 06/09/2016 09:11 X

    Dans son article, il a écrit « la Mauritanie est l’un des pays les plus pauvres au monde, malgré ses ressources », cette notion de pauvreté, il ne le décrit pas en détail, mais le mot (pauvre) veut dire tout, pas seulement pauvreté matériellement, d’abord la pauvreté de l’esprit c’est à dire des mentalités, et autres caractéristiques liées à la nature humaine, en particulier du peuple mauritanien dans sa diversité, oui ! Cette phrase suffit pour décrire l’état naturel du pays, car malgré les richesses que possède cette nation, nous restons un peuple de bombe à retardement, qui a besoin de se réveiller, de sortir de sa coquille interne, pour être enfin un nouveau peuple civilisé.

  • Le Maure (H) 06/09/2016 08:10 X

    Le malheur des opposant à l’étranger ce que leur moyen de gagner la vie, c’est d’insulter leur patrie, tandis que ils sont déconnectés de la réalité

  • ibrahima wele (H) 06/09/2016 07:29 X

    critiquer la personne est une chose (même si je ne la partage pas et ne la partagerai jamais) mais ses propos sont pertinents et vrais pour la plupart.Pour certains Mauritaniens utilisent l'argument antinationaliste ou anti patriote des qu'on critique le pays et son avancée vers la déchéance. Si dire la vérité sur tout ce qui ne va pas dans ce pays (et rien ne va surtout pour nous négros africains), c'est être anti-patriote, alors nous le sommes et l'assumons pleinenemnt

  • a.bennan (H) 06/09/2016 02:31 X

    Tout ce qu'ecrivent les negros conyre notre pays est infect et dirige par un racisme profond et surtout impuissant.Ils sont tous anonymes et ne peuvent montrer le museau.Car le pays ne leur appartient pas.Que l'on me contre-dise avec apparition...tas de petits laches.

  • jakuza (H) 06/09/2016 00:00 X

    Pauvre Maréga Baba, qui sert de prête nom à Mondafrique dans sa cabale contre Aziz. Au fait aux frais de qui ?

  • zombie (H) 05/09/2016 21:34 X

    Sraghaa (H) et cavalierdudésert pourquoi contredire ce monsieur? et pourtant ce qu'il a écrit est basé sur des fondements clairs et justifiés , vous n'allez pas nous dire que le pays va bien, c'est pas parce que vous occupez un poste de responsabilité et que vos affaires marchent bien que tout va bien pour tout le monde, si vous avez des choses à défendre faites comme lui, rédiger un article qui contredis ce qu'il a écrit

  • mine-you (H) 05/09/2016 20:22 X

    Le titre de l'article Mr Maréga sur Kassataya et les sous titres de cet article sont différents de ceux de l'article diffusé par le Mondafrique (même si le contenu est le même). je pense que Mondafrique a profité de l'excellent article de Mr Maréga pour régler quelques comptes avec Ould Abdel Aziz.

  • observateurseulement (H) 05/09/2016 19:30 X

    sraghaa (H) et le cavalier du désert (H) Le gars a écrit des choses graves et précise. Soit il est de mauvaise foi, soit il est désinformé, soit il a raison. Celui qui veut et peut nous démonter ce qu'il a écrit est le bienvenu. Je préfère personnellement que ça soit par ignorance de la situation réelle du pays qu'il nous a tenu en haleine. Donc défendez le pays avec des arguments.

  • le cavalier du désert (H) 05/09/2016 18:04 X

    Amogho! Reste en France et s'occupe de toi de tes affaires.Opposant oui de rien et pour rien.La Mauritanie à laquelle tu n'as jamais servi et tu dis au bord du gouffre. Tais-toi et mange de la cola

  • sraghaa (H) 05/09/2016 16:46 X

    c'est plutôt ce MAREGA BABA qui est au bord du gouffre .Notre pays se porte bien n'en deplaise à tout ceux qui veulent le voir au fond du gouffre