12-10-2016 08:29 - Libre Expression | Si j'étais le colonel Ely Ould Mohamed Vall (suite et fin) | Par Ely Ould Krombelé

Libre Expression | Si j'étais le colonel Ely Ould Mohamed Vall (suite et fin) | Par Ely Ould Krombelé

Ely Krombelé - N.B : Faut-il céder à la clabauderie émanant d'un kaléidoscope de pseudonymes barbares qui, je l'avoue donnent le cafard, et qu'on croyait se présenter à chaque fois sous une configuration nouvelle, alors que ce sont toujours les mêmes rats d'égouts?

Ces snipers de la toile qui ont dissuadé de nombreuses et célèbres plumes à publier leurs points de vue sur les réseaux sociaux d'expression française, particulièrement le portail de Cridem. Pourtant à sa création, le site Cridem qui était perçu comme un agora de la liberté d'expression au service du progrès social, est devenu presque le lit fertile de la délation voire du militantisme victimaire.

Alors ces étranges internautes, peuvent-ils nous empêcher de véhiculer en toute clarté, au vu et au su de tout le monde nos libres pensées, au moment même où eux s'adonnent à la conjuration tout en concoctant d' inavoués desseins caverneux ?

D'ailleurs il semble que cette fangeuse horde d'internautes tapie dans l'ombre derrière ses claviers pour proférer des insultes, ou donner des coups bas à tous ceux qui ne partagent pas ses opinions, n'ait rien compris de la trame intellectuelle qui court à travers mon article sur le colonel Ely Ould Mohamed Vall et encore...

Ces tartufes qui nous observent à travers les judas alors que nous cultivons la transparence, ces matamores (au sens étymologique) incapables de dévoiler leurs patronymes, agissant dans un environnement qui réponde probablement à leur stimuli, sont toujours à l'offensive pour faire désordre. Raison pour laquelle il faut coûte que coûte leur résister.

Sachez que le site de Cridem est un espace francophone où chaque mauritanien peut s'exprimer à condition qu'il respecte les règles déontologiques du savoir être. La critique constructive, le débat d'idées sont les bienvenus.

Est-ce trop demander à ces "hypocrites lecteurs" ( l'expression est de Baudelaire) de cesser leur ignoble stéréotypie à chaque fois qu'un Maure éternue, à supposer dans les lointains marécages inhospitaliers de la forêt amazonienne?.

Il est à souhaiter que le portail électronique de Cridem redevienne le réceptacle d'où s'abreuvent toutes les sensibilités endogènes et même au-delà dans un esprit de tolérance et d'émulation civique sincère. Fermons la parenthèse....

B/Un début de carrière brillant ..une fin mitigée:

En juin 2012 à Paris le colonel Ely Ould Mohamed Vall m'a appelé au téléphone pour me demander si je pouvais le mettre en contact avec la diaspora mauritanienne. J'étais à la fois flatté mais surtout désolé de ne pouvoir satisfaire de facto mon aîné.

Je lui dis que la majorité ici en France est Soninké. Une entité laborieuse loin de la politique, du militantisme. Ensuite il y a les Pular comportant beaucoup d'anciens militaires qui ont quitté les forces armées après les événements de 1987-1991.

Et "croyez-moi mon colonel ils ne vous aiment pas, ils vous rendent d'ailleurs responsable de la déportation de beaucoup de leurs parents quand vous étiez Directeur de la Sûreté Nationale". Cependant je ne connais que très peu de militaires négro-mauritaniens installés en France.

Deux ou trois sont venus s'entretenir avec lui, au même moment où j'ai pu avoir Mr Diagana Abdoulaye de Kassataya qui sollicitait une interview de l'ancien président, accompagnée d'un débat. On peut simplement dire que le colonel s'est jeté dans la gueule du loup.

Au printemps 2014, le même grand frère Ely m'appelle du même hôtel Concorde-Hayat à la porte Maillot. Cette fois le colonel précise son exercice en me parlant de la politique intérieure. etc..Je lui confie que je suis un homme libre et que personne ne peut me pousser à aimer ou détester quelqu'un. Je lui ai dit également...

C/Si j'étais le colonel Ely Ould Mohamed Vall:

Incontestablement Ely est une personnalité de premier plan depuis 1984. De par sa connaissance des dossiers sensibles depuis d'ailleurs le 16 Mars 1981 où feu le colonel Kader l'a appelé dans le bureau du colonel Maawiya, alors chef d'Etat-Major, jusqu'à l'élection présidentielle de 2007, le colonel Ely est l'une des bornes de la carte-mémoire de l'Histoire contemporaine mauritanienne.

Au fait quand on a une posture de cette dimension, on doit s'ériger en parapluie pour tous ses concitoyens en se mettant au-dessus de la mêlée. Si j'étais Ely Ould Mohamed Vall, je n'appartiendrais ni à l'opposition, ni à la majorité. J'adopterais une position médiane qui ferait de moi l'homme incontournable, le missi dominici soucieux de trouver la solution adéquate à tous les litiges, sollicitant des réformes, dénonçant les abus, proposant ses services à l'ensemble du peuple mauritanien, surtout à la frange la plus démunie.

Mais en adoptant une position partisane le colonel Ely "avilit sa muse" et affaiblit sa stature. En descendant dans l'arène politique où tous les coups sont permis, l'homme se dévoile pour ceux qui des décennies durant l'idéalisaient, ne connaissant de lui que le calme olympien d'un brave guerrier.

Voilà que l'aîné, au lieu de se détacher des réalités terrestres pour accéder au "nîrvana", se frotte plutôt au parterre qu'il n'a réellement jamais connu. Au plan international, Ely occupe une place de choix auprès de la "Chiraquie" française, et surtout du congrès juif mondial, l'instrument qui dirige le monde.

Pourquoi ne pas faire profiter son pays de cette manne au lieu d'entretenir un climat de tension fratricide, qui à la longue le fragiliserait lui-même. Quand les feuilles d'un arbre tombent, il faut avoir peur pour le tronc voire les racines.

Le slogan qui consiste à dire la Mauritanie d'abord avant ma famille, est creux. Rares sont les personnes qui ont pitié de la Mauritanie sinon elles ne se seraient pas enrichies sur son dos. Ah si j'étais Ely Ould Mohamed Vall..!!!

Ely Ould Krombelé



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Source : Ely Krombelé
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Commentaires (12)

  • foutatoro (H) 12/10/2016 17:02 X

    M Gormbollé, svp, évitez-nous, à chaque fois qu'on vous lit, qu'on ait besoin d'un dico pour déchiffrer vos écrits. C'est une grande qualité, la simplicité, notamment rédactionnelle. La majorité des lecteurs de ce site, sont comme moi... trop moyens en français. Nous perdons plus de temps à feuilleter le Larousse plutôt que comprendre la quintessence de vos écrits, par ailleurs, bien rédigés. Toutefois, je vous reconnais le droit à l'opinion, même changeant, même écrit en français proche du vieux latin. Mŏdestĭa ! Simplĭcĭtās ! Walla ?

  • simballa (H) 12/10/2016 16:00 X

    Au fait quand on a une posture de cette dimension, on doit s'ériger en parapluie pour tous ses concitoyens en se mettant au-dessus de la mêlée. Si j'étais Ely Ould Mohamed Vall, je n'appartiendrais ni à l'opposition, ni à la majorité. J'adopterais une position médiane qui ferait de moi l'homme incontournable, le missi dominici soucieux de trouver la solution adéquate à tous les litiges, sollicitant des réformes, dénonçant les abus, proposant ses services à l'ensemble du peuple mauritanien, surtout à la frange la plus démunie Ce paragraphe mérite une attention particulière car pour moi il permet tout simplement de comprendre les motivation innavouées de l'auteur. Je me demande qu'elle mouche vous a piquée pour vous esprimer ainsi. Ely qui a eu a mettre le pays sur les rails, à rehausser l'image de la maurtanie sur le plan internationale, a nous doter d'une constitution a nous et a nous. les réalisations ne manque pas et la dernière c'est de passé le pouvoir à un civil élu démocratiquement et d'un coup de pied un rebelle s'insurge pour écrouler tout ces acquis. Mon capitaine ce paragraphe ne doit pas venir de vous de grace epargner nous de çà et je ne veux pas croire vraiment que cecle vient de vous.

  • Safalbe (H) 12/10/2016 15:48 X

    Je suis curieux de savoir pourquou Aziz a pu fermer les yeux sur l'article de Krombole et le nommer à Paris? Il y'a anguille sous roche. Si c'est le seul chemin pour arriver à ses fins avec Aziz alors messieurs,dames à vos plumes!!!!!

  • aabacha50 (H) 12/10/2016 13:46 X

    Monsieur le capitaine, vous n’avez jamais ete une plume, encore moins une celebre plume, jusqu’a la nous n’avons vu de vous qu’un aspect assez griot. Jamais une idee positive n’a affleure de vos ecrits.. Vous êtes d’une vulgaire pedanterie. Si vous croyez que l’usage de gros mots impressionne, vous trompez lourdement, peut-etre qu’ils impressionnent votre inconditionnel @mdmdemine , un indigent intellectual de votre acabit.. Vous d’un prétention qui n’a d’egale que votre manque de modestie.”…rien compris a la trame intellectuelle qui court à travers mon article .” De quelle trame vous parlez. Tout cet article, si un tel nom peut lui etre attribue, est decousu. Il n’a ni debut ni fin. Je ne suis pas tres loin de pense que certain ecrits que vous avez publies ont ete le travail d’une tierce personne. En tout cas ce torchon ressemble bien a votre travail. Si vous aviez quelque chose dans la tete, vous n’auriez pas passé 30 ans de votre vie dans l’armee pour en sortir capitaine. Koulibali, edkhel vejwak!

  • etfoubih (H) 12/10/2016 13:36 X

    En lisant ces choses graves sur cet homme, je me fis qu il ne peut plus faire d apparition publique et qu il doit se terrer à jamais dans l ' ombre de ses contradictions.

  • gueulard (H) 12/10/2016 13:07 X

    Au fonds deux choses caractérisent ce krombolé : -1 le manque de crédibilité parce que n ' étant pas constant dans ses jugements, il dit tout le contraire de ce qu'il disait au président hier. -2 la cupidité par l ' usage du bashing en effet il insultait le président jusqu'à qu il obtienne un poste et un salaire à l ' ambassade. Aujourd'hui il emploi et applique la même méthode à Ely certainement pour obtenir un gros chèque de lui prix de sa réédition pour utiliser un vocabulaire militaire. Tout cela manque de dignité et de code d honneur.

  • medabdul (H) 12/10/2016 12:01 X

    Ely ould Coulibaly alias krombole (***), (***), (***) et tu n'as pas le monopole du Français, tu étales presque des secrets d'état sur la toile; hier tu insultait Aziz ,aujourd'hui tu l'encenses, tu es qui pour donner des leçons de moralité, pauvre mesquin de parvenu.

  • keroudiambala (H) 12/10/2016 11:48 X

    Je viens de me réveiller à cause du décalage horaire, je vois que cet énergumène récidive. Je veux juste le confronter à ses propres écris sur Aziz. Lisez vous-même les propos de cet individu avant son recrutement à l'ambassade de Mauritanie a paris

    «  En novembre 1980 lors de ma rencontre avec le sous-lieutenant Aziz, loin de moi l'idée qu'il allait, 28 ans après présider aux destinées de la Mauritanie. Ex nihilo nihil. Autrement dit tout phénomène pour Epicure a une cause matérielle. Ma rencontre avec le futur président de Mauritanie n'était pas donc contingente, mais plutôt nécessaire; afin que je puisse porter un témoignage sur l'homme que j'ai adulé trente ans durant et que je répugne de nos jours.

     On ne peut jamais connaitre un homme sans éplucher ce que les circonstances de son enfance ont gravé en lui. Malheureusement ce pan de l'enfance, de l'adolescence du président AZIZ nous échappe. En 1980, AZIZ avait 24 ans dont trois années passées à l'Académie Militaire de Meknès. D'après les dires, il est né en 1956. Il a été probablement à l'école en 1963 ou 64(à 7-8 ans s'il est natif de Louga). En 1970 s'il ne redouble pas, il passe le concours d'entrée en 6eme pour le collège. Entre 1970-71 et 1977 où AZIZ est entré à Meknès, notre futur chef de la magistrature suprême à eu diverses activités.

    Ce qui est sûr, c'est qu'il n'a pas fini le collège car entre 1970 et 1977 AZIZ a travaillé comme mécanographe au budget à Nouakchott. Là il va avoir des problèmes pour fausses écritures. Un juge le convoquera, enverra des policiers le chercher à la Direction du budget; AZIZ s'esquivera par une porte dérobée, se cachera, falsifiera un diplôme pour se faire recruter par le 3eme bureau de l'Etat-major comme EOA (élève officier d'active) en partance pour le Maroc.

    Le cousin Ely Ould Mohamed Vall, lui est déjà sorti de Meknès depuis 1976, muté au Sahara pour guerroyer contre le Polisario .Il parait qu'il est à l'origine du recrutement de son cousin AZIZ. Toujours est-il que notre président sortira le 1er Aout 1980 avec les sous-lieutenants DIAKO Abdoulkrim, feu Sarr Amadou. A Meknès, il fera la connaissance de la mère de ses enfants qui lui sera constamment d'un atout précieux, en « carriériste avantageux ». Le 1er poste d'AZIZ était la 4eme région militaire de Tijikjat commandée alors par feu le commandant Ahmed Ould MINNIH. Quelques mois plus tard la région est disloquée au profit du Secteur Autonome de Kaédi. Là où je vais sympathiser avec l'homme le plus ingrat de l'Histoire de Mauritanie.

      

    Aziz était introverti, se confit peu, le regard fuyant comme s'il ne pouvait pas supporter la présence de son vis à vis. Qu'il est loin le temps où nous avions loué une maison à 6000um à Kaedi, face au stade de moderne, où la vieille Mam nous faisait passer nos plats (loués aussi) au-delà du mur. Nous touchions des avances de soldes de 5000um chacun et c'était trop dur. Nous décidâmes d'aller vivre chez un cousin à moi, un gendarme de 1er échelon du nom de Hacen Ould Einé.

    Ce dernier vit  encore, à la retraite à Aioun. Quelques mois plus tard Hacen  remarqua qu'AZIZ ne priait pas et m'interpella : « est-ce normal de partager ses repas, sa concession avec quelqu'un qui ne prie pas ? ». Je lui rétorquai qu'AZIZ est un Cheulh et ces derniers ne prient à l'âge de 40 ans. Ironie du sort, c'est ce qui s'est produit lorsque vers le milieu des années « 90 » Aziz en disgrâce de Maawiya, sentit une déréliction et commença à fréquenter la mosquée, à pratiquer le sport assidument. De 1980 à 1982 dans nos virées nocturnes à KAEDI et à pieds, le cinéma CHAATOU, les ruelles de Gattaga, de Moderne, Jedida n'avaient pas de secret pour nous. Encore moins la famille Ehel Chighaly où pour la première fois AZIZ vit un griot chanter de ci- près.

     

     Et pour revenir à votre question proprement dite sur le litige Bouamatou-aziz, cela ne pouvait être autrement, et le tempo est bien choisi. En pleine guerre du nord-Mali, Aziz a décidé de créer une tension avec son cousin Bouamatou afin de faire diversion. Pendant que tous les mauritaniens suivent le feuilleton, Aziz réprimandé par les Français, les Américains pour n'avoir pas pris part aux combats, n'avait d'autres choix que de laisser ces puissances installer en Mauritanie tout leur arsenal de quête du renseignement (drones) leurs forces spéciales, ce au détriment de notre doctrine d'emploi de laquelle nous tirions depuis la nationalisation de la miferma, et gardions jalousement notre totale indépendance.

     Mohamed Ould Bouamatou est victime de l'Azizanie autrement de l'ingratitude à ciel ouvert .Il a été trompé comme tous les mauritaniens par AZIZ..Or le président mauritanien est un égoïste au sens premier du terme. Tout doit fonctionner par rapport à lui-même. L'homme voue un culte sans égal pour l'argent (wemaa rabouké=dirham).La bcm, le budget, le trésor sont ses propriétés. Et tous ceux qui travaillent avec lui sont ses collabos tenus de le satisfaire dans ses dérives machiavéliques. La Mauritanie est présidée par un homme malade et personne n'ose le lui dire, mêmes ses proches .Il ne respecte personne, n'a besoin de personne. Et tant qu'il fait le jeu de la France il se croit intouchable. Mais jusqu'à quand? »  fin de citation.

    Ci-dessous l'éditorial du très sérieux Ahmed Ould Cheikh du Calame consacrée à ce sujet :

    « 26-02-2013 10:33 - Editorial d'Ahmed Ould Cheikh : Lourd, très lourd, le fond de l’air…

    Les fracassantes révélations de l’ancien capitaine Ely Ould Krombelé sur son ancien compagnon devenu, très opportunément, président de notre République, éclaire d’un jour nouveau certaines facettes du personnage qui a la haute main sur notre destinée, depuis un certain 3 août 2005.

    Au-delà des accusations à caractère strictement privé et sur lesquelles nous ne reviendrons pas, une, au moins, trouve tout son sens dans le feuilleton qui l’oppose à son cousin et ancien bienfaiteur, Mohamed Oud Bouamatou : le manque de reconnaissance. Le capitaine la révèle en termes crus, sans utiliser les formules d’usage qui permettent, au détour d’une phrase, de dire tout, en peu de mots et en donnant l’impression de ne pas évoquer le sujet.

    Les deux hommes se connaissent bien. Ils ont été compagnons d’armes et se sont fréquentés pendant de longues années. Aussi le témoignage d’Ely peut-il servir à éclairer l’opinion, sur des aspects méconnus de la personnalité ou du cursus de son ancien camarade.

    Quand il affirme, par exemple, qu’Aziz ne recule devant rien, pour arriver à ses fins, on ne peut qu’être ‘’admiratif’’ devant la ténacité du personnage qui a tout mis en branle pour se hisser au firmament de la Nation. Alors que rien ne le prédestinait à une telle charge. Parmi la panoplie mise en œuvre pour prendre le pouvoir, s’y maintenir et faire plier ses adversaires, Aziz a, tour à tour, fait jouer la justice, les impôts, la prison, les promotions et les disgrâces, avant de sortir, ces derniers jours, dans son combat à mort contre le groupe BSA, l’artillerie lourde : la Banque centrale. 

    Jusqu’alors au-dessus de la mêlée et dirigée par un gouverneur censé naviguer hors des turbulences politiques, la Banque centrale n’est plus désormais qu’une arme, aux mains du prince du moment, pour anéantir ses adversaires. Il est vraiment loin le temps où des gouverneurs comme Ahmed Ould Daddah ou feuAhmed Ould Zeïn donnaient, de la BCM, l’image d’une institution respectable et respectée, n’intervenant, dans le système monétaire qu’en cas de stricte nécessité et en respectant scrupuleusement la loi.

    De nos jours, c’est à tout le contraire qu’on assiste. Alors qu’elle devrait réguler et toujours chercher à stabiliser l’édifice financier national, en minimisant, notamment, le risque de faillite des banques, voilà que la BCM new-look est en train d’en pousser une au dépôt de bilan, en la harcelant quotidiennement, en l’empêchant d’accéder à ses dépôts, en violant, tous les jours, la loi bancaire dont elle doit être la garante. 

    Tu as raison capitaine, c’est ça la Mauritanie nouvelle ! Cependant, cette nouveauté commence sérieusement à nous pomper l’air ; non pas, seulement, celui de tel ou tel, faible ou puissant, riche ou pauvre. Mais un plus un, plus un plus un, et dix, et cent, et mille, et un million, ça fait, au bout du compte, beaucoup de monde ! Du coup, c’est dans toute la Mauritanie que le fond de l’air n’est plus frais. Plus frais du tout, de fait. Le climat s’alourdit, général, s’alourdit très fort : va falloir sérieusement songer à mettre de l’eau dans ton zrig et de la tenue dans tes engagements, si tu ne veux pas goûter à l’amertume, réunie, de tous ceux que tu as trompés… 

    A O C 

    Lien cridem : http://cridem.org/C_Info.php?article=640149

    Alors qu'est-ce qui a changé  kolibaly? Si ce n'est la planque de l'ambassade. Je me demande comment Aziz a pu tourner la page après cet écrit fracassant ? Cela voudrait bien dire que Bouamatou et biram et shafi seront demains les meilleurs amis de Aziz.

    Si tu veux aider Aziz, fais toi discret et disparaît de l'espace médiatique.

  • sraghaa (H) 12/10/2016 11:13 X

    C'est malhonnête de ta part Mr KROMBELLE d'étaler sur le net une conversation ou un service demandé par un frère d'arme .L'as-tu fait pour les beaux yeux du pouvoir ??en tout cas ,ça ne te grandit pas .Quand à ELY ,il mène une guerre ouverte au cousin qu'il a tant épaulé et nous ne devons pas "rentrer entre " les cousins comme disent les MAURES.

  • Moulay Ely (H) 12/10/2016 11:03 X

    Comme c'est difficile d'écrire (ou de parler) simple pour que nous, pauvres jahala, on comprenne (ou on comprend?? je ne suis pas sûr).

  • mdmdlemine (H) 12/10/2016 09:57 X

    oui Elycom a raté une occasion d'or, un précieux conseil, de hisser au dessus de la politique, de capitaliser ses efforts pour cicatriser les plaies, demander pardon et postuler à un avenir politique qui requiert patience et élevation Bien que s'opposer est une chose noble dont il faut saluer les maîtres (forum), Ely est incontestablement au mauvais endroit. Le fait de ne pas cautionner le pouvoir, ni de soutenir l'opposition pouvait servir de dynamique pour mener l'homme vers des nouveaux cieux Surtout, que Ould Abdel Aziz aurait compter Ely parmi ses potentiels successeurs si ce dernier n'a pas opté pour la lutte contre son pouvoir. Il y a bien de raisons politiques et socioéconomiques voire militaire de cette perspective compromise par l'hostilité que l'ancien Chef d'Etat voue à son cousin germain Oui Ely votre conseil à votre homonyme est d'OR

  • mdmdlemine (H) 12/10/2016 09:26 X

    Un d'averti vaut mieux que deux : trés bien dit à propos des rats d'égout qui pillulent et qui n'apportent rien de constructif, mus par la seule fin de cracher leur venin sur le premier qui se manifeste Commentez, veut dire enrichir la thèse avancée et apporter des précisions. Ce n'est point vouloir racheter son envie par des impolitesses qui dissimilent des grands défauts