17-02-2017 12:54 - 4 300 pirogues sénégalaises immatriculées aux noms de privés mauritaniens (ministre)

4 300 pirogues sénégalaises immatriculées aux noms de privés mauritaniens (ministre)

Pressafrik - La situation des pêcheurs sénégalais en Mauritanie est loin de connaitre son épilogue. Plus de 4 300 pirogues sénégalaises sont immatriculées aux noms de privés mauritaniens.

Et selon le ministre de la Pêche et de l'Economie maritime, «l’Etat ne pourra pas aider à ramener ces pirogues sans un accord entre les deux partis. Ainsi, il urge de trouver un compromis entre eux», a déclaré Oumar Guèye.

En terre Mauritanienne depuis ce jeudi, Oumar Guèye doit rencontrer aujourd’hui, son homologue mauritanien, Nani ould Chrougha pour pouvoir trouver une solution définitive à la situation des pêcheurs sénégalais, sommés de rentrer dans leur pays.

«Le problème, ce ne sont pas les licences. Ce sont des pêcheurs qui sont là, en Mauritanie depuis très longtemps et qui travaillaient avec des pirogues immatriculées en Mauritanie aux noms de ceux avec qui ils travaillent», a informé le ministre de la Pêche et de l'Economie maritime.

Et de poursuivre: «Au plan juridique, ces pirogues appartiennent aux Mauritaniens mais les pêcheurs sénégalais disent que ces pirogues leurs appartiennent; les Mauritaniens ont juste accepté qu’on les immatricule à leur nom».

«Nous leur avons suggéré de voir avec ces personnes privées sur quoi, ils seront d’accord. Et nous, nous les aiderons à pouvoir renter tranquillement»
, a proposé Oumar Gueye.

Seulement, «ils nous parlent de plus de 4 300 pirogues qui ne sont pas immatriculées au Sénégal donc qui sont des pirogues mauritaniennes», a-t-il déploré.

Les négociations se poursuivent.



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Source : Pressafrik
Commentaires : 2
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Commentaires (2)

  • habouss (H) 17/02/2017 19:15 X

    La preuve que ces deux peuples ne savent même pas se différencier !

  • ELVALLI (H) 17/02/2017 13:35 X

    En l’état actuel des choses, le système d’immatriculation de la pêche et des pêcheurs est pour le moins inopportun. Si, conformément au Code de pêche de tout pays , les propriétaires de pirogues sont tenus d’immatriculer leur embarcation, les registres d’immatriculation disponibles ne donnent pas une photographie réelle de la situation, soit parce qu’un grand nombre de pirogues ne sont pas immatriculées, soit parce que d’autres, à cause de la migration des pêcheurs, sont immatriculées plusieurs fois dans des postes de contrôle différents. Avec un tel système, les informations fiables concernant les unités de pêche, les productions débarquées ainsi que les propriétaires d’embarcation font souvent défaut, malgré la bonne volonté de notre Administration chargée d’estimer le seuil d’exploitation des ressources à partir des données de captage et d’enquêtes. Ainsi, applicable depuis quelques années, le système d’immatriculation actuel n’a pas vraiment donné de bons résultats et il n’y a pas aujourd’hui de statistiques suffisamment fiables concernant le secteur de la pêche artisanale. C’est dans ce contexte que survient l’irresponsable crise créée par nos hommes politiques qui ne savent pas que c’est l’ultime moment pour nos pêcheurs de remplir leurs paniers et nos mareyeurs pour rentabiliser leurs outils de production qu’ils soient nationaux ou affrétés. Laissez vivre nos pêcheurs artisanaux, parce que vous avez vendu la pêche industrielle à l’Europe au grand jour et aux chinois en catimini au seul profit d’Aziz et Compagnie.