27-03-2017 13:12 - Mauritanie : un ancien président appelle à la résistance au "coup d’Etat constitutionnel"

Mauritanie : un ancien président appelle à la résistance au

Alakhbar - L’ancien président mauritanien Sidi Oud Cheikh Abdellahi a appelé à la résistance au "coup d’Etat Constitutionnel", après la décision du président Mohamed Oud Abdel Aziz d’organiser un référendum pour adopter son projet de modification de la Constitution qui a été rejeté par le Sénat.

Sidi Oud Cheikh Abdellah, qui s’exprimait dans un communiqué reçu à Akhbar, a dit : « Si le chef de l’Etat (Mohamed Oud Abdel Aziz) persiste dans sa violation de la Constitution, je pense qu’il sera du devoir de tous les citoyens libres, épris des valeurs démocratiques et soucieux de l’avenir de leur pays, quelque soit leur obédience politique – y compris moi même- de faire ce qui est de leur possibilité pour résister au coup d’Etat constitutionnel et pour le faire avorter ».

« Depuis ma démission suite au coup d’Etat de 2008 qui m’a empêché de poursuivre mon devoir constitutionnel, j’avais décidé de me contenter d’observer la situation du pays et de m’empêcher de faire des déclarations publiques. Car je souhaite de la réussite à tous les courants politiques qui œuvraient au service du peuple », a indiqué l’ancien chef de l’Etat mauritanien.

Et Sidi Ould Cheikh Abdellahi d'ajouter: « J’avais décidé d’observer le silence tant que la paix sociale n’est pas menacée.

Aujourd’hui je suis choqué de constater que le pays est au bord du gouffre après l’annonce du président de faire recours à l’article 38 pour modifier la Constitution après son échec au Parlement ».




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Commentaires (7)

  • bleil (H) 27/03/2017 18:42 X

    "Les idiotes ne sont jamais aussi idiotes qu'on croit; les idiots, si." Pendant les années de braises toute la classe politique faisait l’éloge d’un « homme de génie », l’idiot de chauvin qui a conduit à cette impasse avec l’institution militaire … les bidasses continuent de saccager le pays au grand dam de tous ceux qui braillent à tort et à travers sur leur gouvernance politique … Quand le CMJD a intronisé le derviche Sidioca, la classe politique, sevré par tant d’années de pouvoir despotique, a applaudi avant que le pauvre ne s’avère être un bide … manipulé par un groupe de bidasses « politisés » ! L’idiot s’est pris à son propre jeu en essayant de se débarrasser de ses mentors… La suite du feuilleton continue au grand jour ; j’ai fait un coup, deux coups et je remplie mon carnet de tirs quand il le faut … Aujourd’hui le « Général Président » Ould Abdel Aziz parle de constitution, de sa majorité de flagorneurs, de son Basep et les « divisions opérationnelles » ? Je pense que les mauritaniens doivent se ressaisir, resserrez les rangs pour recouvrer d’abord la légitimité politique des institutions qui favorisera l’autorité réelle des gouvernants et la confiance des citoyens ; la bonne gouvernance. L’Etat en tant qu’entreprise humaine ne se développe durablement sans la confiance du corps social, la légitimité de son management et l’autorité reconnue de ses dirigeants, pas celle entretenue par la flagornerie et les turpitudes tribales, régionales et bassement chauvines.

  • foutatoro (H) 27/03/2017 16:08 X

    C'est vrai que cet homme jovial a la mine d'un bon imam de Boumdeid ou de Mahtar Lahjar.

  • Cheikh el arbi (H) 27/03/2017 15:42 X

    Sidi n'était pas à sa place, ne deviat pas être president et a été manipulé par plusieurs personnes: sa femme en premier,et .... et Boidiel. Aujourd'hui, le même scenario se passe avec Aziz, il est manipulé par son épouse (qu'est ce qu'elle faissait entre le premier minister et le ministre SG de la présidence?) et d'autres et notamment Boidiel. Il fallait le voir opiner de la tête à la "conference" de presse (entre guillemets si s'en était une). Boidiel (et d'autres plus pernicieux)est devenu très dangereux!

  • medabdul (H) 27/03/2017 15:16 X

    CE type n'a rien a dire, c'est une marionnette trainée par sa femelle, et acheté a l'époque par Aziz et sa clique; quelle constitution? quel pays? quelle démocratie? tais toi et reprend son chapelet.

  • leguignolm (H) 27/03/2017 14:33 X

    Vous avez rater l'étier Mr Sidi! Cette appelle de résistance, il fallait dire au moment où la résistance avait un sens. Aziz a plusieurs raison de faire la constitution de tout ce qui lui semblait bon. Quand je pense que vous l'avez nommé le premier des généraux alors qu'il est le dernier des colonelles et en plus,il ne mentionnait à aucune partie de la constitution ce petit mot "une ligne rouge" c'est-à-dire qu'on ne peut pas modifier la constitution, qu'on ne doit pas toucher à cette partie. Je vous encourage Aziz, c'est de la pluie et le beau temps avant que ta page soit tournée.

  • sallabarry (H) 27/03/2017 13:57 X

    Mon père calmez vous ne vous mêlez pas des querelles de laudateurs majorité et opposition tout est faux depuis l’indépendance jusqu a nos jours vous avez honnêtement travailler pour votre pays que vous aimez bien sans jamais trainè de casseroles derrière vous éloignez vous de ce monde qui n'est pas le sien chapelet mosquée certains essayerons de vous trainè dans cet engrenage de laudateurs mais résisté mon père soyez inamovible sur votre première décision vous n en serez que ravi

  • rasshmar (H) 27/03/2017 13:32 X

    Personne n’a entendu Sidioca pendant les années de braises. Il était confortablement installé à l’étranger. Les militaires qui ont débarrassé le pays de celui qui terrorisait les braillards d’aujourd’hui, l’ont tiré de là pour l’installer à la tête de l’Etat au grand dam d’Ahmed Ould Daddah et Mohamed Ould Maouloud. Il s’est très vite retrouvé envahi et manipulé par un aéropage hétéroclite de politiques composé de ses compagnons d’avant 1978, d’anciens kadihines, d’activistes islamistes, d’hommes d’affaires proches de Ould Taya, pour la plupart comptables des raisons du coup d’Etat d’août 2005. Ces aventuriers et opportunistes politiques avaient pour buts, le partage du gâteau économique et financier en mettant le pays en coupe réglée, et assouvir leurs desseins politiques qu’un verdict électoral ne peut leur donner. Pour cela, il fallait coûte que coûte éliminer les militaires et particulièrement ceux qui l’avaient fait ROI en signant le décret décapitant les forces armées et de sécurité. On connait la suite. Aujourd’hui désemparés et terrifiés par la riposte du Président Ould Abdel Aziz au coup d’un groupe de 33 Sénateurs égoïstes et périmés, les mêmes lobbyistes sont allés déterrer leur fossile de service pour lui faire signer une déclaration dont nombre d’observateurs rigolent ou font la moue. Ces derniers ont bien raison de se demander : Sidioca ? Combien de divisions ?