08-05-2017 13:51 - Selibaby : La féodalité soninke aidée par le pouvoir stoppe Birame à Bakel

Selibaby : La féodalité soninke aidée par le pouvoir stoppe Birame à Bakel

L'Authentique - Attendu ce jour du 7 mai 2017 à Gouraye, la porte d'entrée qui fait face à la ville de Bakel (Sénégal) où il séjourne depuis quelques jours, Birame pourrait finalement ne plus entamer sa tournée au Guidimagha, l'un des bastions de l'esclavage en Mauritanie.

Trois journalistes qui allaient couvrir l'événement ont été refoulés à la porte de Selibaby. Thiam du Calame, El Mehdi de Mouchahid et moi-même avons tenté de savoir les raisons légales d'un tel interdit, sans réponse. Le gouverneur de la région du Guidimagha, Diallo Oumar Amadou, verse dans l'excès de zèle en interdisant pendant deux jours l'entrée de Selibaby à tout non ressortissant de la région.

En effet, dès l'annonce que le président de l'initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) allait remuer la fourmilière de cette région, c'est le branle-bas de combat.

Une forte délégation de la notabilité soninke a remué les rouages du pouvoir pour éloigner Birame et ses amis de leur cheptel humain qu'une diaspora d'esclaves rebelles basée en Europe et aux USA tente de soulever contre l'aristocratie locale.

Résultat, le poste de gendarmerie de Tachott refoule à tour de bras toute personne soupçonnée appartenir à IRA et tout journaliste. Tous les dirigeants du mouvement ont été empêchés de se rendre à Selibaby. Coumba Dado Kane, Khattri, Dah Boushab, Ahmed Hamdi, ont été priés de rentrer. Après une nuit et une journée au poste de gendarmerie loin de toute civilisation sans eau ni nourriture. Avant eux, c'était Balla Toure, Samba Diagana, Hanana Mboirick, de subir le même sort.

La ville de Selibabi est ainsi décrétée ville en état d'urgence où la Constitution mauritanienne qui garantit la libre circulation des citoyens ne s'applique pas. C'est tout juste si on ne n'y a pas soumis un visa d'entrée.



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Commentaires (5)

  • ngaynde (H) 09/05/2017 01:14 X

    On est pas dans un etat de droit. Aziz fait tout ce qu'il veut. Maintenant je comprend pas IRA, ils veulent combattre l'escqlavage pourquoi ne vont ils pas à akjouse à tikjikja, aioun el atrous, dans les milieux où l'esclavage ou ses séquelles sont plus visible.

  • medabdul (H) 08/05/2017 21:47 X

    @ siliki milike,ou tu es inculte ou très mal informe; la communauté wolof ne peut pas avoir d'esclaves pour la simple et bonne raison qu'il n'y a pas de wolof noble,90% des wolofs sont d'origine harratine, le wolof n'est pas une race mais simplement une langue, un dialecte issu du peuhl, du sérère et du diola,socce,le terme thieddo chez les wolofs est une analogie pour masquer l'origine;ndiagne,fall,diop,et Ndiaye sont d'ascendance maure noir, ancien esclave qui se refugies de l'autre cote du fleuve et qui parlent ces idiomes,mbodj ce nom de famille veut dire mbeurek ou mboirik,d'origine esclave affranchi.......amicalement, le wolof a commence a être parle vers le 10.11eme siècle avec War Diabi n'Ndiaye un soninké et qui était un général des almoravides,mourabitounes.

  • Kemet-Seth88 (H) 08/05/2017 16:22 X

    un torchon de mensonge de cet article, le Guidimakha n'est en rien un bastion de l'esclavage, je défis quiconque de me donner la preuve évidente d'une quelconque forme d'esclavage chez les soninkés. ce soit disant journaliste veut faire dans le sensationnel avec un article sans preuve. Biram et ses acolytes devraient être pendus pour rébellion et trouble a l'ordre public. le Guidimakha ne se laisserait pas prendre en otages par une bande de voyou

  • Sikili Mikilé (H) 08/05/2017 14:59 X

    La seule communauté qui peut parler de l’esclavage sans avoir des esclaves c’est la communauté Wolof, qui est très propre dans ce domaine, ainsi je vous propose qu’ils soient les arbitres entre les esclaves, les esclavagistes et les anti-esclavagistes. La communauté Soninkos que l’ont pensé être respectueuse se fait une mauvaise publicité sur les droits humains, le problème c’est n’est pas Biram ni IRA, mais le monde qui regardent cette communauté paisible mais esclavagiste, voilà ou le bas blesse, Biram pouvait leur servir de médiateur, aujourd’hui il va les combattre sur tous les terrains surtout à l’extérieur, ni le pouvoir qui se cherche, ni les féodaux ne pourront rien faire pour contrer cette machine abolitionniste, a bon entendeur salut.

  • y en a marre (H) 08/05/2017 14:19 X

    Dans toutes villes que le leader d’IRA arrive, le gouverneur ou Wali de cette ville suspend la constitution par un coup d’état sur les libertés de circulation, on pensé qu’avec la mort de Ely Ould Vall, Aziz allait au moins desserrer les étaux sur les personnes qui veulent la liberté, je crois qu’il ne va pas dans ce cas lui couper le droit de parler, ce que la police est entrain de faire est une violation de domicile, mais comme disait l’autre celui qui a peur même si vous lui bander les yeux, il va rester son cœur qui aura toujours peur, voila ce qui est arrivée au soninké qui disaient que l’esclavage est honteux maintenant c’est n’est plus la honte de mais le contraire.