09-05-2017 18:30 - Communiqué: Le Président d'IRA France-Mauritanie ne se rendra pas en Mauritanie le 10 mai 2017 comme il était prévu

Communiqué: Le Président d'IRA France-Mauritanie ne se rendra pas en  Mauritanie le 10 mai 2017 comme il était prévu

IRA France-Mauritanie - Alors qu'il souhaitait pouvoir rencontrer cadres et militants d'IRA Mauritanie, les Ambassadeurs de France et des USA à Nouakchott ainsi que les autorités mauritaniennes, le Président d'IRA France-Mauritanie se voit contraint de reporter sa venue à une date ultérieure compte tenu des récentes répressions :

▪ une juriste en droit international des droits de l'homme et une journaliste, toutes deux françaises, viennent d'être expulsées de Mauritanie après de graves menaces et harcèlements. Alors qu'elles effectuaient un travail de recherche sur l'existence de l'esclavage, elles ont été déclarées « Persona non grata » par les autorités mauritaniennes et traitées d'activistes. Juste avant leur expulsion, il leur a été déclaré que « l'esclavage n'existe pas en Mauritanie ».

▪ les dernières arrestations des cadres d'IRA Mauritanie dans la région de Sélibabi démontrent un peu plus la volonté des autorités mauritaniennes d'accentuer leurs exactions à l'encontre des militants pacifiques. Leur seul but est de dénoncer l'esclavage, l'exclusion et le racisme d'Etat.

Nous préférons, par le biais de ce communiqué, dire « à haute voix », sous l'égide d'une association officiellement reconnue en France (IRA France-Mauritanie) et dans le monde ce que les autorités mauritaniennes interdisent chez eux. L'esclavage en Mauritanie est une réalité, pas un mythe.

Nous préférons reporter cette visite en raison des pressions exercées à l'encontre des militants d'IRA Mauritanie. Les autorités mauritaniennes nous auraient sûrement interdit de pénétrer sur le sol mauritanien ou suivis et surveillés si toutefois nous n'étions pas retenus à la frontière.

Cette grave décision de ne pas se rendre le 10 mai 2017 à Nouakchott nous attriste profondément mais nous renforce plus que jamais dans nos combats et soutiens à cette juste cause.

Nos pensées aujourd'hui vont aux deux prisonniers, militants d'IRA Mauritanie séquestrés à Bir Moghreïn par le régime mauritanien, ainsi qu'à leur famille.

Les nombreux prix internationaux honorant M. Biram Dah Abeid et la multiplication des associations IRA (Allemagne, Belgique, Italie, Espagne, Pays-Bas, Royaume-Uni, Canada, USA, Sénégal, Mali, Burkina Faso, Gabon et France) sont les preuves flagrantes que le combat d'IRA Mauritanie est universellement reconnu.

Le Bureau d'IRA France-Mauritanie

Jean-Marc Pelenc, Président



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Commentaires (4)

  • Askatasuna (F) 10/05/2017 10:03 X

    HOOH! BOOYS! ON ne peut pas cacher l'ombre! la VÉRITÉ fera jour tôt ou tard!

  • abouth (H) 09/05/2017 20:11 X

    IRA-internationale est une multinationale dont le fonds de commerce est de colporter des inepties au sujet de l'esclavage en Mauritanie; son objectif premier est d'amasser le maximum de pognon en Occident... Chacun de ses membres devrait se préoccuper des Droits de l'homme dans son propre pays. Charité bien ordonnée...

  • Anti-esclavage (H) 09/05/2017 19:02 X

    Les autorités ont tout fait pour empêcher Biram de rencontrer les esclaves et les esclavagistes qui avait besoin d’entendre une autre version de la loi et sur la logique Nationale et Internationale contre l’esclavage et sa pratique dans cette société moderne et civilisé, ils pouvaient profités de son passage pour dire aux esclavagistes, libérer vos esclaves sinon vous serez traduit devant les tribunaux constitués pour punir les esclavagistes que vous êtes. Monsieur sachez que Aziz, son gouvernement et ses renseignements majoritairement esclavagistes, racistes font tout pour étouffer les anti-esclavagistes, ils peuvent intenter à la vie de Biram qui est toujours en danger et je suis sûr qu’ils ne manqueront pas. Je vous conseille de ne pas venir en Mauritanie et de vous fier aux résultats des enquêtes que les militants d’IRA mènent sur le terrain.

  • Anti-esclavage (H) 09/05/2017 19:01 X

    Monsieur Jean-Marc Pelenc, le président ould Abdel Aziz avait dit devant les médias que l’esclavage n’existe pas en Mauritanie, pour se tromper lui et son gouvernement, donc il n’est pas étonnant de voir son directeur de la sureté esclavagiste dire la même chose et refouler ceux qui viennent vérifier l’existence de l’esclavage et ses séquelles. Le président Biram Dah Abeïd est venu dans les plus grandes difficultés de trajet qu’un homme peut avoir pour rentrer dans son pays, les populations ont été intimidés et menacer de ne pas sortir pour voir Biram, qu’ils seront traqués s’ils sortaient pour voir Biram, la police et la gendarmerie en civile était plus nombreuses que celles en tenues, est ce que cela est normale pour un homme qui avait présenté sa candidature au présidentielle de 2014, mais comme disait l’autre, Biram savait que les autorités allez tout faire pour perturber sa venue à Sélibaby dans le sud mauritanien, Bastion de l’esclavage ancien et moderne, même si les esclaves sont plus riches que les nobles qui sont pauvres et vantard à Nouakchott.