15-05-2017 09:56 - Les sénateurs menacent de recourir à l’article 50 de la Constitution pour lever la détention de Ould Ghaddé

Les sénateurs menacent de recourir à l’article  50 de la Constitution pour lever la détention de Ould Ghaddé

Sahara Medias - Des sénateurs mauritaniens ont menacé de recourir, ce lundi 15 mai courant, à l'article 50 de la Constitution, leur conférant le droit de suspension de l’arrestation de leur collègue Mohamed Ould Ghadda ; si le parlementaire n’est pas libéré.

« Aucun membre du Parlement, ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté en matière criminelle ou correctionnelle qu'avec l'autorisation de l'assemblée dont il fait partie, sauf cas de flagrant délit ».

« La détention ou la poursuite d'un membres du Parlement est suspendue si l'assemblée dont il fait partie le requiert ».

Traduit de l’Arabe par Cridem



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Commentaires (7)

  • Aboulamine (H) 16/05/2017 12:35 X

    @lass77 Je suis parfaitement d'accord avec toi sur leur position de défenseurs de leur collègue qui est responsable de la mort de ces personnes ! Mais sont élus indirectement par le peuple par le truchement de députés qu'ils ont corrompu pour la plus part pour qu'ils votent pour eux. C'est bien dommage, mais ce sont bien ces types de Sénateurs et députés qui décident de nos sorts.

  • Aboulamine (H) 16/05/2017 12:28 X

    Cet commentaire de Bertrand relatif à l'assainissement des quartiers a du certainement être posté par erreur à cet endroit.

  • Aboulamine (H) 16/05/2017 12:19 X

    Par rapport à l'article 50 de la constitution que vous brandissez, ici le flagrant délit c'est la mort de cette pauvre mère et son enfant que ce Sénateur a tué.

  • Bertrand (H) 15/05/2017 13:39 X

    Le quartier F.Nord Ext secteur 1 entre la villa de Misgharou et la résidence de l'ambassdeur du Quatar, juste à l'Est du siège de la SOGED, tous les charretiers et les waweurs se donnent rendez. les après midi jusque la nuit tu les voies défiler comme des fourmis attirés par cet espace nauséabond ou l'eau stagnante depuis plsueiurs années se couple avec la poubelle, les détritus et les cadavres de chiens et d'ânes et de chèvres. Mais, apparamment, les gens du quartier préférent le suicide à la mort lente. Chaque nuit la poubelle est brulés et le quartier est couvert de fumées toxiques jusqu'au matin arrosant au grés du vent chaque lot de villa. Parfois l'incenide s'avance vers les maisons avoisinantes et par deux fois les sa-peur pompiers sont venus pour arroser. Les autorités doivent prendre garde, car si les incendies de poubelles venaient à se généraliser, devant la défaillance des sociétés de collecte d'ordure et la carence des administrations en charge, il y aurait de grands risques pour toute la ville. Il faut noter que ceux qui brulent la poubelle savent que celle-ci provient de résidences ou de quartiers avoisinants et essaient de leur rendre une partie de leurs saletés sous forme de fumée mortelle. Pourtant, il ya plusieurs gardiens (des misghareurs) qui se relaient devant la résidence de misquarou. Si un de ces gardiens avaient été postés sur les lieux de déversement de la poubelle, pendant quelques semaines, les distributeurs de poubelle trouveraient d'autres crénaux plus éloignés.

  • lass77 (H) 15/05/2017 12:28 X

    Tiens ces gens ont un tel pouvoir ??? Alors qu'ils ne sont même pas élus par le peuple. sii c'etait leurs proches directs qui sont tués ils ne feront pas les memes bruits.

  • Detrumpez-vous (H) 15/05/2017 10:40 X

    Tous les moyens sont bons pour faire plier le Sénateur Ghadda dans sa détermination à contrer le changement de la constitution, ils lui feront du mal de partout pour chercher à l’humilier, le sénat ne peut rien faire dans ce sens.

  • Bertrand (H) 15/05/2017 10:33 X

    Ah la ça devient très grave. Recourir à l'article 50. Je recommande à tous les mauritaniens de stocker les plus grandes quantités de nourriture et d'eau et de se terrer dans des refuges souterrains. Les dégats que le recour à l'article 50 ne peuvent pas être évalués, préalablement. Qu'est ce qui pousse nos sénateurs et faire usage de tant de force destructrice. N'aurait-il pas mieux fallu qu'il démissionnent et se reconvertissent en "dépités" et avoir fait bon coeur contre mauvaise fortune. Et puis l'article 50 pourrait les décvoir, car s'il prévoit l'exception pour les cas du flagrant délit. Nous y sommes presque car un niveu très élevé de négligence ou d'insouciance, comme de rouler à 160km/h sur le "syratt non moustakim" de Rosso, pourrait facilement être ramené à l'homocide volontaire. Celui qui prend une arme à repétition et tire dans tpous les sens dans un espace dégagé, serait responsable de la mort du passant ou de la bête qui aurait été cueilli, involontairement par ses balles.