Agence Ecofin - L’industrie globale de la liquéfaction de gaz naturel attire, de plus en plus, l’attention des investisseurs dans l’énergie. A l’échelle mondiale, les investissements s’y sont accélérés depuis les 5 dernières années et devraient atteindre 78 milliards de dollars en 2024, selon un rapport du consultant américain en gestion des affaires, Global Market Insights Inc.

Une croissance qui sera marquée par les « initiatives gouvernementales favorables, y compris les incitations fiscales pour améliorer la sécurité de l'approvisionnement énergétique », a-t-on lu dans le document.

Elle sera bien évidemment stimulée par la demande croissante des centrales électriques alimentées au gaz. Par ailleurs, la mobilité, les courtes périodes de construction, l'efficacité des coûts et un impact environnemental plus faible sont quelques-uns des facteurs clés, favorables à l’éclosion du marché.

En Afrique, les pays qui auront une présence marquée sur ce marché sont le Ghana (avec deux projets majeurs, l’un d’importation et l’autre de production de GNL), le Sénégal et la Mauritanie (avec une unité de production à la frontière maritime entre les deux pays), l’Egypte (grâce aux nouvelles réserves de gaz), la Guinée Equatoriale (avec le projet Fortuna FLNG), le Cameroun, le Congo et le Mozambique.

Il faut rappeler que dans la plupart de ces pays, les capitaux proviennent de la Chine. L’empire du milieu investira au moins 7 milliards de dollars dans la liquéfaction de gaz naturel en Afrique, d’ici 2020.

Des investissements qui lui permettront de satisfaire sa demande sans cesse croissante en énergie, mais aussi celle des pays africains concernés. Certains des pays sus-cités envisagent à court terme, de vendre le surplus d’énergie à leurs voisins.

Olivier de Souza