26-07-2017 18:00 - Campagne référendaire : les fonctionnaires désertent leurs bureaux

Campagne référendaire : les fonctionnaires désertent leurs bureaux

Le Reflet – La Mauritanie vit au rythme de la campagne référendaire, depuis le vendredi 21 juillet 2017. Pour viser des papiers d’état civil, beaucoup de citoyens sont dans l’expectative. Ce, parce que les administrateurs sont à l’intérieur du pays. Leur mission: haranguer leurs proches et appeler à voter « oui » au référendum du 5 août 2017.

Ouverte vendredi 21 juillet 2017, la campagne référendaire bat son plein. La victoire du « oui » donnerait au pouvoir le droit de modifier la constitution du pays.

A Nouakchott, le constat est sans appel : beaucoup de responsables d’établissements publics se sont envolés à l’intérieur du pays. Leur mission : convaincre les leurs à n’opter pour rien d’autre que le oui, le jour j.

Désagrément

Dans ce climat de « guerre » du oui contre le non, ceux qui ont des papiers à faire signer par un établissement public se retrouvent à payer les pots cassés. C’est alors que depuis deux jours, pas une seule copie de nationalité n’est signée à la wilaya de Nouakchott Ouest. Le wali et son directeur de cabinet seraient partis en croisade contre le « non » au référendum.

Ils sont nombreux à patienter dans les halls en espérant avoir le cachet de l’un des deux responsables, pour être dans le délai d’un dépôt. Mais comme dit plus haut, deux jours, une porte fermée et/ou un planton les suggère de rebrousser chemin. Comme à l’accoutumée, à la veille des campagnes, les établissements publics arrêtent de fonctionner normalement.

Opportunisme?

Directeur, wali, ministre, conseiller et d’autres fonctionnaires, à défaut d’être volontaires sont contraints de battre campagne pour le parti au pouvoir. Naturellement, ceux qui le font volontairement espèrent sinon monter en grade en cas de victoire, du moins conserver leurs places d’antan.

Pour rappel, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a, sur la base de l’article 38 de la constitution, appelé les mauritaniens à un référendum, le 5 août 2017. Ce, en vue de réviser certaines dispositions de la constitution du 20 juillet 1991.



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Commentaires (2)

  • leguignolm (H) 26/07/2017 20:09 X

    Idiot le sénateur qui campagne pour le oui! Elle est où la CENI, quand elle nous parlait de la neutralité des nos autorités. Dès là, cette élection doit t'être annulée du moment que la neutralité n'y est pas!

  • YAWARE (F) 26/07/2017 18:40 X

    Malhereusement les fonctionnaires ne sont plus au service de la population mais celui d'un homme dont le pouvoir est ephemere alors que les institutions demeureont apres le départ du president.La notion d'Etat est largement dénaturé en lieu et place d'un chef d'etat c'est vraiment désolant de voire nos fonctionnaire épouser des idéaux fallacieuses au seule but de preserver leur statut au détriment de leur propres idéaux.le service etatique et la volonté de travailler pour son peuple ne doit se marchander avec du pécuniare mais regratablement c'est ce qui anime la plupart de nos soit disant intellectuelle moneyant leur devoir sociétale et etatique par des prébendes.c'est dommage pour notre cher pays et ces générations futures