30-10-2017 00:00 - Mauritanie/GWP-Med : sécurité en eau et développement résilient au changement climatique
Le Partenariat mondial pour l’Eau (GWP) a initié du 24 au 26 Octobre 2017 à Nouakchott un cycle de formation portant sur la sécurité en eau et le développement résilient au changement climatique, en collaboration avec le ministère mauritanien de l’hydraulique et de l’assainissement.
Le Partenariat mondial pour l’eau (GWP) fournit un appui technique pour l’élaboration des politiques publiques, intervient également dans le domaine des questions se rapportant à la sécurité hydrique et à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE).
D’après une étude que le GWP a menée sur les ressources en eau, si toute l’eau présente sur terre était concentrée dans une sphère, celle-ci aurait un diamètre de seulement 1385 km, à peu près la distance qui sépare Nouakchott de Néma.
Dans les pays du Sahel comme la Mauritanie, la disponibilité de l’eau constitue un enjeu de taille pour les populations mais également pour les décideurs politiques.
S’exprimant sur la question lors de l’ouverture des travaux de l’atelier de formation sur "la sécurité en eau et le développement résilient au changement climatique", Mohamed Ould Abdallahi Salem Ould Ahmed Doua, secrétaire général du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, a rappelé les efforts que la Mauritanie a entrepris dans ce sens, allant de la protection des ressources hydrauliques, à l’amélioration de l’accès à l’eau potable et des services hydrauliques des secteurs de l’agriculture et de l’élevage.
L’une des questions importantes quand on évoque les changements climatiques concerne celles relatives à l’exécution du financement des projets hydrauliques et de développement dans le contexte des changements climatiques.
Sur ce point, Dr Sarra Touzi, chargée de Programmes Senior au Global water Partnership Mediterranean (GWP-Med), estime qu’il faut promouvoir la gestion et le développement coordonné de l’eau, du territoire et des ressources associées de manière à optimiser le bien-être économique et social en résultant, d’une façon équitable sans compromettre la durabilité des écosystèmes vitaux.
Par la Rédaction de Cridem
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