11-12-2017 09:54 - Passif humanitaire: Le COVICIM et le collectif des Veuves exigent un règlement définitif

Passif humanitaire: Le COVICIM et le collectif des Veuves exigent un règlement définitif

Le Calame - Le collectif des orphelins 86-91 (COVICIM) et le collectif des Veuves exigent un règlement définitif de la question du « génocide » appelé pudiquement passif humanitaire sur la «base des normes juridiques des standards internationaux prenant en compte les devoirs de vérité, de justice, de réparation et de mémoire».

Lors d’une conférence de presse tenue le samedi 9 décembre, à Sebkha, les deux collectifs sont revenus sur les conditions de leur arrestation et de leur libération.

Désormais, martèlent les orphelins et veuves, « pour nous et pour tous les patriotes mauritaniens sans exclusive, le 28 novembre constitue un jour de deuil, d’indignation et de protestation».

Les deux collectifs rappellent que les violations massives, graves et multiformes dont été victimes les négro-africains de Mauritanie relèvent d’un véritable génocide. Ils condamnent avec force la répression infligée à certains de leurs membres à Kaédi et félicitent sincèrement toutes les organisations de défense des droits humains (FONADH, CADRE, IRA, TPMN, ACDCIMAO, Amnesty International…) et les bonnes volontés qui les ont courageusement et généreusement soutenus.

Les deux structures appellent enfin tous les mauritaniens sans exclusive à s’unir et à lutter pour l’avènement à la fois d’une réconciliation véritable et d’un Etat de droit, démocratique, respectueux des droits humains en Mauritanie.





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Commentaires (1)

  • Aboulamine (H) 11/12/2017 13:30 X

    De Grace! C'est injuste à l’égard de la patrie Mauritanie de s'exprimer ainsi: Le 28 novembre, journée d'accession de notre pays à la souveraineté nationale, ne peut pas être transformée en une journée de deuil! Pour tous les patriotes mauritaniens elle reste une date de célébration de l'accession de notre pays à la souveraineté nationale. Cependant nous condamnons avec la dernière énergie les actes sauvages perpétrés à la veille de cette date, en l’occurrence le 27 novembre 1989 , où les vie de 28 patriotes mauritaniens, agents de forces armées et de sécurité, innocents ont été abrégés. Le 28 Novembre n'a rien à voir avec ces actes barbares commis par une poignée de décideurs véreux qui doivent être jugés pour leur actes ignobles, mais le 28 novembre reste une date festive de dimension nationale distincte de cet acte qui ne saurait l'entacher. Supposons à titre d'exemple que cet acte aurait été commis à la veille de la fête de Tabaski, on ne saurait quand même s'empêcher de Fêter cette fête religieuse pour cette raison. Ces coupables doivent être démasqués et jugés pour solder ce passif humanitaire dont la première manche relative à la compensation et à la reconnaissance morale de l’Etat+une prière à été exécutée avec Mohamed Ould Abdel AZIZ.