L'Authentique - Un homme a porté plainte au commissariat de Dar Naïm. Il accuse sa femme de sortir avec un fonctionnaire. Ce dernier sera convoqué et entendu au commissariat où il subira une enquête serrée lui et la femme incriminée.

L’air très surpris, il a nié toute relation extraconjugale avec la femme en question. Selon lui, il avait déposé la première fois la femme qu’il avait retrouvée sur le goudron, en attente vaine de taxi . E de temps en temps, il lui rendait ce même service. La dernière fois, il l’a amené faire des achats au marché parce que lui-même devait se rendre au marché.

Seulement, il se faisait payer en espèces sonnantes et trébuchantes. Comme il avait fait preuve de patience, malgré qu’elle ait pris beaucoup de temps dans ses achats, elle décida de payer ses services chaque fois qu’elle a des courses.

C’est ainsi qu’elle avait pris son numéro de téléphone, et chaque fois qu’elle décidait de faire ses marchés, elle l’appelait et il venait pour l’amener. Faute de preuve, le commissaire trouva l’explication plausible. Néanmoins, le fonctionnaire et la femme seront déferrés au parquet, entendus par le Procureur de la République et le juge d’instruction puis libérés sous contrôle judiciaire.

Les magistrats estiment que le mari ne dispose d’aucune preuve ou de témoins à même de confirmer qu’il y avait des relations coupables entre le chauffeur de taxi et sa femme. Les deux n’ont en effet pas été pris en flagrant délit, ni dans un coin, ni dans un endroit suspect.

Le mari s’est simplement contenté de relever le numéro d’immatriculation de la voiture pour accuser le chauffeur. Pour lui, ce qui l’a rendu jaloux, c’est ce que sa femme ne loue que les services de ce propriétaire de voiture alors qu’il y en a des milliers d’autres.

L’épouse qui s’est défendue des accusations a déclaré que c’est parce qu’elle a confiance en lui et qu’il lui fait ses courses sans rechigner même si elle dure dans ses achats.

A.B