12-04-2018 16:00 - Esclavage - Plainte relative à l’affaire n°11/252/ Parquet, enregistrée contre Revaa Mohamad

Esclavage - Plainte relative à l’affaire n°11/252/ Parquet, enregistrée contre Revaa Mohamad

Bobaly99 - Déclaration : 00001203/2018

Le samedi correspondant au sept du mois d’Avril de l’an deux mille dix huit Ont comparu par devant nous Me/ Maître Med Abdallahi Med Salem Lefghih, notaire titulaire de la charge n°4 à Nouadhibou.

Les personnes dont les noms suivent :

1- Mbarek Mohamed Mbarek – NNI : 2330856748
2- Messaoud Mohamed Mbarek Emidari – NNI : 8501809441
3- Revaa Abdallahi Oumar – NNI : 6956976383
4- Aminetou Mohamed Mbarek Salek – NNI : 9964926401
5- Rabia Salem Abdallahi – NNI: 5499789324

Et ont fait la déclaration suivante:

1- Le fait que le sujet de la plainte relative à l’affaire n°11/252/ Parquet, enregistrée contre Revaa Mohamad, en date du 05/09/2011 par des personnes étrangères à la famille au moment où Rabia était mineure, confirme que cette plainte n’est pas fondée, l’intéressée n’a pas porté plainte, elle n’a autorisé aucune personne à se substituer à elle pour porter cette plainte, aussi tous les membres de sa famille n’en sont pas au courant et n’ont aucune relation avec ce sujet qu’ils considèrent comme nul et non avenu, puisqu’il s’agit d’une diffamation mensongère et son auteur mérite la sanction.

2- Notre famille (Emidar) dont descend Rabiaa et la famille (Ehel Mohamad) dont descend Revaa sont deux faces d’une seule monnaie, puisque nous avons cohabité durant des décennies sur des fondements de fraternité, de vie quotidienne, de cohabitation et d’échange de bonté. Notre grand-mère (M’Barka Mint Messaoud) considérait tous les membres de la famille (Ehel Mohamad) comme ses propres fils et les traite en tant que tels, et également, la mère de la famille Ehel Mohamadou (Rabiaa Taleb Ethmane) est une mère pour nous tous, elle prenait soin de nous et nous a éduqué et a fait tout pour consolider le lien fraternel entre nous, jusqu’à ce qu’on est devenu une seule famille avec une coopération mutuelle et une complémentarité dans tous les domaines.

3- Réellement nous étions surpris par ce qui s’est passé au sujet de l’affaire n° 11/252/Parquet, porté devant les Tribunaux et à la suite de laquelle notre fille et notre sœur Revaa que nous aimons se trouve en prison, nous considérons que les deux familles (Emdari – Mohamad) sont victimes d’un complot de la part de certains étrangers qui veulent nous séparer et éloigner les membres de notre famille les uns des autres en inventant cette diffamation mensongère infondée. Tous les membres de notre famille y compris Rabia n’ont jamais été mal traités ou victime de l’esclavage par (Ehel Mohamad) ni dans le passé, ni dans le présent. Au contraire la cohérence, la coopération, l’entraide caractérisaient nos relations.

4- Concernant la relation excellente entre les deux sœurs Rabiaa et Revaa, il est important de préciser que notre sœur (Doueida Salem) mère de Rabia paix à son âme était déficiente mentalement et avait perdu la petite sœur à Rabiaa au moment où elle la portait sur son dos sans s’en rendre compte. Cette situation a fait que la famille se solidarise avec elle et soit dans l’obligation de prendre en charge ses enfants, notre sœur (Doueida Salem), mère de Rabiaa l’avait confiée à Revaa qui l’a bien éduquée, entretenue et traitée comme sa propre fille, (surtout que Revaa n’avait pas d’enfants).

Rabiaa était chez Revaa chef de famille, elle gérait toutes les affaires, elle prenait soin de la famille, jusqu’à l’arrivée de quelques hypocrites, ayant des cœurs malsains et colporteurs de fausse rumeurs, et ont menti à Rabiaa et à nous tous afin de nous mettre dans cette crise. Mais ils n’ont pas réussis et ne réussiront pas à nous séparer. la preuve en est que Rabiaa demeure toujours une sœur et une fille pour Revaa. Elles habitaient ensemble même après l’éclatement de cette affaire.

5- Nous saisissons cette occasion pour blâmer l’agissement de ses personnes qui ont porté la maudite et venimeuse plainte que nous dénonçons avec rigueur devant qui de droit et déclarons à haute voix que l’information présentée au nom de Rabiaa n’a aucun fondement et demandons à tous ceux qui ont un rapport avec cette affaire de comprendre les données, pour les prendre en considération en vue de résoudre ce problème qui nous affecte beaucoup afin de libérer notre sœur Revaa.

Cette déclaration a été faite par les intéressés à leur demande et a été enregistrée dans les chronos de notre étude, après lecture et signatures des déclarants.

Nous avons joints un spécimen de signatures de ce document pour vérification et révision de la part de ceux que cela intéresse.

Signatures et empreintes digitales des déclarants :

1- Mbarek Mohamed Mbarek (illisbles)

2- Messaoud Mohamed Mbarek Emidari (illisbles)

3- Revaa Abdallahi Oumar (illisbles)

4- Aminetou Mohamed Mbarek Salek (illisbles)

5- Rabia Salem Abdallahi (illisbles)

Nouadhibou, le 07/04/2018

Notaire

Me/ Med Abdallahi Med Salem Lefghih

(Signature et cachet illisibles)

11/04/2018

Le Traducteur Agrée

République Islamique de Mauritanie
Honneur – Fraternité – Justice
Maître Med Abdallahi Med Salem Lefghih
Notaire Judiciaire Titulaire de la charge
N°4 à Nouadhibou
TEL : 36.61.06.07







Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Source : Bobaly99
Commentaires : 3
Lus : 2532

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (3)

  • ouldbilalbouh (H) 13/04/2018 08:48 X

    Voici encore les pressions tribales et familiales ont jouees leur jeu.Pourquoi attendre tout ce temps pour faire Un dementi.

  • Noirhartani (H) 12/04/2018 21:55 X

    Ces récits et démentis de la famille après 20 à 30 d’esclavage ne colle pas du tout, d’ailleurs les contradictions sont claires et pleins de mauvais sens surtout qu’elle incrimine le Notaire qui a mal fabriquer sa version. Nous connaissons cette façon de vouloir démentir ce qui existe et se fait dans la maison sous forme d’esclave à la merci de la famille, nous sommes de la même famille mais… Les enfants d’esclaves ne vont pas à l’école, n’apprennent pas le Coran et peuvent ne pas s’habiller correctement, tout cela dans le cadre de la famille, le jour du jugement on cherche des accointances et des rapprochements de famille, comme par exemple il est ma sœur et il est mon frère etc. toujours est-il qu’il est et reste l’esclave de la famille.

  • mdmdlemine (H) 12/04/2018 16:23 X

    Les tribunaux antiseclavagistes doivent frapper fort pour susciter une plus grande prise de conscience chez les maîtres esclavagistes dont certains, continuent, devant la passivité d'hier de ces Cours qui se réveillent sporadiquement, d'entretenir cette pratique primitive et bestiale Certes il y aura toujours des imperfections et le pardon peut intervenir ultérieurement aprés avoir passé un temps derrière les verrous mais si relacher immédiatement les inculpés ce sera désavouer ces Cours et discrediter la présumée volonté de l'Etat d'éradiquer l'esclavage au moment où le FMI est vivement critiqué par le congrès américain pour avoir financer selon certains démocrates "un Etat esclavagiste"