19-05-2018 20:16 - Vers la modification de la législation sur les partis politiques

Vers la modification de la législation sur les partis politiques

Le Calame - Le gouvernement mauritanien a examiné et adopté un projet de loi modifiant certaines dispositions de la loi 2012-024, qui avait servi à la révision des dispositions de l’ordonnance 91-24 du 25 juillet 1991, régissant les partis politiques, à l’occasion de sa réunion hebdomadaire du jeudi 17 mai 2018.

Commentant ce projet de loi, jeudi après-midi au cours d’un point de presse, le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Ahmedou ould Abdallah, a expliqué que le projet de loi « vise à introduire des modifications dans l’article 20 en ces paragraphes 01, 05, 06, se rapportant aux partis politiques ».

Le ministre de l’intérieur a rappelé qu’en vertu du texte de 2012 « 40% du financement des partis politiques était concédé aux formations ayant enregistré 1% des suffrages, et les 60% restants répartis entre tous les autres partis ayant participé aux élections, y compris ceux ayant totalisé moins d’1% des suffrages.

Alors que les nouvelles dispositions prévoient l’allocation de manière égale de 40% aux partis engagés dans les élections et ayant totalisé plus de 1%, et les 60% restants attribués aux mêmes formations, mais en fonction des suffrages exprimés en leur faveur.

Désormais, un parti qui n’aura pas pris part à deux consultations électorales successives sera, par la force de la loi, dissous».


Ce projet de loi va être soumis à l’approbation de l’assemblée à la veille d’importantes échéances électorales, notamment des législatives, des régionales et des municipales en 2018, ainsi qu’une élection présidentielle en 2019. Dans l’histoire de la Mauritanie, les grands partis de l’opposition ont souvent boycotté les élections pour protester « contre la gestion unilatérale du processus électoral et la fraude ».




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Commentaires (6)

  • kalidou gueye (H) 20/05/2018 13:25 X

    Cette loi doit aussi inclure l interdiction d achats de conscience qu utilise l UPR, aussi l interdiction d utiliser les moyens de l État pour un Parti politique meme au pouvoir pour ne citer que cela.

  • Sidi Med vall (H) 19/05/2018 22:18 X

    Au vu de ce qui précède et vu les recommandations du CERD Nations Unies, sur la liberté d’expression et la libre de création des regroupements politiques que va faire le gouvernement de Mohamed Abdel Aziz pour respecter les recommandations des Nations Unies qui tiennent lieu de mise en demeure politique et économique pour la Mauritanie.

  • Sidi Med vall (H) 19/05/2018 22:18 X

    En ce qui concerne le CAP du député maire de Rosso Sidi Diarra, il doit penser que le président Boïdiel de Wiam ne lui pardonnera jamais l’existence et il fera de son poids politique pour que ce parti subi le même sort que IRA et FPC. Dans les couloirs politiques proches du pouvoir, il parait que Boidiel et Messouad sont à l’origine du blocage du parti du RAG (IRA) et du FPC de Samba Thiam.

  • Sidi Med vall (H) 19/05/2018 22:18 X

    D’autre part que va faire le ministère de l’intérieur avec 54 demandes de partis politiques qui attendent, parmi eux IRA (RAG), FPC et le CAP du député maire de Rosso ainsi que les autres partis satellite de la majorité.

  • Sidi Med vall (H) 19/05/2018 22:17 X

    Le problème est de savoir comment les partis politiques poussins, les partis cartables qui n’ont ni siège, ni militants, ni numéro de téléphone regroupés au niveau de la majorité vont faire pour aller seul aux élections sans la grande poule mère l’UPR, ils sont plus de 73 partis cartables dans la majorité qui n’ont d’existence que le récépissé délivré par le ministère de l’intérieur pour un homme d’affaire, une tribu, une famille où une région bien déterminer, que ont-ils faire, c’est ça la question.

  • Sidi Med vall (H) 19/05/2018 22:17 X

    Est-ce que parce que le gouvernement a laissé l’option pour tout parti politique qui obtient moins de 1% des suffrages exprimés à chacune de ces élections sera dissout. Par contre il est normal qu’un parti politique qui s’abstient de participer à deux élections municipales consécutives sera dissout de plein droit et là c’est juste, mais à commencer par quelle élection 2013 – 2014 ou à compter de 2018.