Le Courrier du Nord - A Aoujeft (Adrar), la mise en place des structures de l’Union pour la République (UPR) ne se passe pas dans les meilleures conditions possibles.

A égalités des unités (18 contre 18), à la veille de l’élection, les deux camps en compétition (le groupe des cadres conduit par le député Mohamed El Moctar Ould Zamel, et l’ancien sénateur Yahya Ould Abdel Ghahar, et celui d’Al Ghavila, chapeauté par le général à la retraite Mohamed Ould El Hadi, l’ancien maire Amou Ould Dahah et l’actuel maire Cheikhani Ould Sidina en plus de Mohamed Ould Jibril, ancien ministre) devaient manœuvrer pour faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre.

Surtout que le règlement stipule qu’après une première convocation, on procède au vote, même si le quorum n’est pas atteint. Le camp du général à la retraite demande un report de 24 heures mais entre temps, le maire d’El Maaden change de camp, amenant avec lui un président d’unité.

Le 30 était la date où tout devait être fini mais à la grande surprise des observateurs, le coordinateur régional suspend tout, prétextant que les ordres viennent d’en haut.

On ne sait vraiment comment va finir cet imbroglio entre un groupe des cadres qui fait partie des premiers soutiens du président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, et une coalition « Al Ghavila » où l’on compte des transfuges du parti Al wiam et du Sursaut de la Jeunesse.

Notons enfin que les 36 unités d’Aoujeft se décomposent comme suit : 8 à Aoujeft, 13 à El Maaden, 3 à Nterguent et 12 à Elmedah.

Sid’Ahmed Ould Mhaymed