06-07-2018 00:30 - Les populations de Nouadhibou ne cessent de crier haut et fort leur ras-le-bol

Les populations de Nouadhibou ne cessent de crier haut et fort leur ras-le-bol

Zeinabou Mint Tourad - L'occupation illégale du domaine public bat son plein et l'anarchie sévit en toute impunité.

Certains propriétaires de commerces et de lieux d'habitation ont fait main basse sur le domaine public et ont occupé abusivement les trottoirs en principe réservés aux piétons. Ce qui a exacerbé l'irritation des habitants. Il devient presque impossible de se déplacer « On a marre de contourner ces différents obstacles ou de faire du saute-mouton pour passer notre chemin», crie un habitant.

En effet, les abus sont visibles, en face de La Société Nationale des Eaux (SNDE) à LAAREYGUIB (quartier très ancien à Nouadhibou) deux habitations privées ont complètement investi l’espace public et n'ont laissé aucun passage aux usagers des trottoirs.

Ainsi, la circulation sur les trottoirs est-elle devenue une difficulté quotidienne et les piétons souffrent pour se frayer un chemin dans ces espaces occupés illégalement. Ils sont désormais obligés de zigzaguer ou d'emprunter un chemin plus long pour arriver à destination.

Pire, dans certains points (carrefour Cansado, Noughta Sakhina (Point chaud), Restaurant Halima...Etc.), ils sont contraints de descendre à leurs risques et périls, sur la chaussée, gênant ainsi la circulation des automobilistes. Les personnes âgées et les handicapés sont les premiers à souffrir de cette situation devenue de plus en plus intolérable.

Aujourd’hui à Nouadhibou, l’occupation illégale du domaine public a pris des proportions alarmantes sans que les autorités concernées contre ces agissements illégaux en prennent conscience. Du côté des propriétaires des maisons la notion d'espace public sonne mal. Ils pensent que les trottoirs sont des prolongements naturels de leurs maisons, l’exemple le plus frappant est celui de ces deux maisons d'habitation en face de la SNDE-LAAREYGUIB situées entre la cité de la SAMMA et celle de l’IMAPEC.

Et du coup la question de l'occupation illégale de l'espace public ne semble pas les gêner et le respect de réglementation des limites d'implantation de leurs maisons ne les préoccupe pas. Pourtant, la loi est claire. L'occupation du domaine public exige une autorisation délivrée par les autorités concernées. Dans le même sens, la loi interdit et sanctionne tous les agissements attentatoires à l'utilisation normale de la voie publique. La ville de Nouadhibou, est-elle donc une zone de non-droit où les propriétaires des maisons et de commerces sont au-dessus de la loi ? C'est aux autorités locales de répondre.

Par : Zeinabou Mint Tourad





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Commentaires (3)

  • donadieu (H) 06/07/2018 19:22 X

    Ici à Nouadhibou c’est aussi l’une des plus vastes décharges à ciel ouvert de Mauritanie

  • Actualites Mauritanie (H) 06/07/2018 12:44 X

    Que font les autorités ‘le waly,le Président de la zone Franche, le maire) Je vois des occupations anarchiques qui vous coupent le souffle, on construit des boutiques sur les trottoirs et on oblige le passant a emprunter la chaussée pour ses déplacements. Ces occupations anarchiques sur le domaine du Port Autonome DE Nouadhibou héritage du régime : HAIDALLA, ensuite il y a eu Le régime sanguinaire de TAYA qu'est ce qui a été fait pour endiguer ce problème rien, rien, rien. Les POPULATIONS doivent saisir les autorités: Mairie, Police, Justice, l'Etat. NOUADHBOU risque de se transformer en GAZRA si des mesures ne sont pas prises avec courages. Mais avec le profil des politiques que nous avons, il y a peu d'espoirs.

  • ASSOCIATION MAIN PROPRE (H) 06/07/2018 10:15 X

    Madame, vous avez raison de signaler les abus visibles, en face de La Société Nationale des Eaux (SNDE) à laareyguib , mais le vrai problème c'est l’autorité de la zone franche qui ne fait rien pour démolir ces espaces qui occupent illégalement le domaine public. Aujourd’hui, il faut des bulldozers pour libérer l’espace public occupé illégalement à Nouadhibou. Pourtant ce type d’infractions et de violation de la loi n’ont pas besoin de préavis, Malheureusement ce fléau gangrène la ville au détriment de la sécurité des citoyens. Mais là où le bât blesse, ce que certains propriétaires qui sont bien protégés par le Président de la zone franche se croient au-dessus des lois. Le Président MOHAMED Ould ABDEL AZIZ doit intervenir pour faire cesser cette pagaille. VIVE AZIZ ET VIVE LA NOUVELLE MAURITANIE