11-07-2018 17:48 - Mauritanie-une arrestation arbitraire du président Mohamed Ould Mbareck

Mauritanie-une arrestation arbitraire du président Mohamed Ould Mbareck

Guidumakha.com - Nous avons appris que le procureur de la ville de Selibaby, dans la région du Guidimakha a ordonné aux gendarmes du département Ould-Yengé, d'arrêter Mohamed Ould Mbareck, Président l’ONG Initiative d’Opposition aux Discours Extrémistes, esclavagistes et au terrorisme qui est en mission dans le Guidumakha aujourd'hui 10 juillet 2018 contre toute attente.

Il est parti introduire des plaintes, puis, hop, on l’arrête comme ça sous un fallacieux prétexte qui n’a aucun sens juridique ni morale.

Ce sont les plaignants qu'on arrête à la place de bourreaux féodaux esclavagistes, l’administration locale adopte ces sales habitudes depuis les années 1984 à l’intérieur du pays. Voila le pseudo combat des autorités Mauritaniennes contre l'esclavage et ses séquelles.

Incroyable, il ne restait plus que cette mauvaise carte à jouer dans ce dossier, qui implique des parents du ministre Amédi Camara et du directeur l'agence Tadamoun, voila pourquoi un procureur décide d’arrêter le dirigeant d’une ONG pour anéantir les efforts d’activistes et les victimes qui deviennent des cibles et proies faciles.

Nous exigeons la libération immédiate du président Mohamed Ould Mbareck et que des procédures soient engagées contre le procureur de la région Guidimakha au niveau de la cour suprême, pour arrestation illégale sur accusation fallacieuse, harcèlement du président d'une ONG de défense des droits de l’homme.

Pour rappel, une plainte en cours du président Mohamed Ould Mbareck qui vise le ministre Amédi Camara, pourquoi le ministre n'a pas été arrêté ni demi de ses fonctions ? Pourtant, il y a une preuve par vidéo à charge sur le ministre et ses parents, nous avons écouté des audios qui les impliquent. N'est ce pas le monde à l'envers ?

Le procureur prend en compte une plainte de féodaux du village Daffort contre Mohamed Mbareck soi-disant qu'il a dit, dans les villages soninkés, les cimetières de « nobles » sont séparés avec ceux qu'ils considèrent comme des esclaves, également les mosquées. Mais quel procureur peut nier cette triste réalité ?

Oui, malheureusement, il y a des mosquées qu'on appelle "mosquées des esclaves" dans tous villages soninkés depuis toujours. Depuis quand un descendant d'esclave peut être chef de village où imam de mosquées dans ces villages soninkés ?

Bien évidemment, certains villages, les nobles ne sont pas enterrés dans les mêmes cimetières que leurs esclaves y compris les étrangers. Elle est où la nouveauté dans cette sale réalité dont les féodaux ne veulent pas dépasser ? Mais que le procureur sort de son bureau pour parcourir les villages ; n’est ce pas aussi simple ?

Chose que l'administration locale connaît mieux que quiconque d’ailleurs, pourquoi faire semblant ? Une façon de mettre la pression sur le président Mohamed Mbareck pour l'obliger à retirer ses plaintes qui incriminent les faits d'esclavage coutumier, qui impliquent des proches parents d'un ministre en campagne électorale en faveur du régime en place.

Actuellement deux autres plaintes visent ces parents proches du ministre et du directeur de Tadamoun qui n'ont pas été arrêtés et là, le procureur décide d'arrêter le président d'une ONG qui se bat contre l'esclavage, pour l’application de la loi.

Le procureur veut mettre fin à sa mission dans le Guidimakha pour qu’il continue à brouter sur le dos de pauvres citoyens illettrés. Pourquoi se cirque? Nous ne pouvons accepter cette double injustice, double peine, que le procureur et les ministres le sachent dès à présent.

Nous avons appris que le procureur de la ville de Selibaby, dans la région du Guidimakha a ordonné aux gendarmes du département Ould-Yengé, d'arrêter Mohamed Ould Mbareck, Président l’ONG Initiative d’Opposition aux Discours Extrémistes, esclavagistes et au terrorisme qui est en mission dans le Guidumakha aujourd'hui 10 juillet 2018 contre toute attente. Il est parti introduire des plaintes, puis, hop, on l’arrête comme ça sous un fallacieux prétexte qui n’a aucun sens juridique ni morale.

Ce sont les plaignants qu'on arrête à la place de bourreaux féodaux esclavagistes, l’administration locale adopte ces sales habitudes depuis les années 1984 à l’intérieur du pays.

Voila le pseudo combat des autorités Mauritaniennes contre l'esclavage et ses séquelles. Incroyable, il ne restait plus que cette mauvaise carte à jouer dans ce dossier, qui implique des parents du ministre Amédi Camara et du directeur l'agence Tadamoun, voila pourquoi un procureur décide d’arrêter le dirigeant d’une ONG pour anéantir les efforts d’activistes et les victimes qui deviennent des cibles et proies faciles.

Nous exigeons la libération immédiate du président Mohamed Ould Mbareck et que des procédures soient engagées contre le procureur de la région Guidimakha au niveau de la cour suprême, pour arrestation illégale sur accusation fallacieuse, harcèlement du président d'une ONG de défense des droits de l’homme.

Pour rappel, une plainte en cours du président Mohamed Ould Mbareck qui vise le ministre Amédi Camara, pourquoi le ministre n'a pas été arrêté ni demi de ses fonctions ? Pourtant, il y a une preuve par vidéo à charge sur le ministre et ses parents, nous avons écouté des audios qui les impliquent. N'est ce pas le monde à l'envers ?

Le procureur prend en compte une plainte de féodaux du village Daffort contre Mohamed Mbareck soi-disant qu'il a dit, dans les villages soninkés, les cimetières de « nobles » sont séparés avec ceux qu'ils considèrent comme des esclaves, également les mosquées. Mais quel procureur peut nier cette triste réalité ? Oui, malheureusement, il y a des mosquées qu'on appelle "mosquées des esclaves" dans tous villages soninkés depuis toujours.

Depuis quand un descendant d'esclave peut être chef de village où imam de mosquées dans ces villages soninkés ? Bien évidemment, certains villages, les nobles ne sont pas enterrés dans les mêmes cimetières que leurs esclaves y compris les étrangers. Elle est où la nouveauté dans cette sale réalité dont les féodaux ne veulent pas dépasser ? Mais que le procureur sort de son bureau pour parcourir les villages ; n’est ce pas aussi simple ?

Chose que l'administration locale connaît mieux que quiconque d’ailleurs, pourquoi faire semblant ? Une façon de mettre la pression sur le président Mohamed Mbareck pour l'obliger à retirer ses plaintes qui incriminent les faits d'esclavage coutumier, qui impliquent des proches parents d'un ministre en campagne électorale en faveur du régime en place.

Actuellement deux autres plaintes visent ces parents proches du ministre et du directeur de Tadamoun qui n'ont pas été arrêtés et là, le procureur décide d'arrêter le président d'une ONG qui se bat contre l'esclavage, pour l’application de la loi. Le procureur veut mettre fin à sa mission dans le Guidimakha pour qu’il continue à brouter sur le dos de pauvres citoyens illettrés.

Pourquoi se cirque? Nous ne pouvons accepter cette double injustice, double peine, que le procureur et les ministres le sachent dès à présent. L'incompétence est la vraie maladie qui tue plus que le sida dans le monde en Mauritanie.



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Commentaires (4)

  • mseyke le martyr (H) 13/07/2018 11:52 X

    bravo pour cet homme courage, comme on n'a pas des soninké contre leur esclavage au moins les haratines se font remarquer, bravo.

  • Belphegor (H) 12/07/2018 09:10 X

    @Dsoumare Travail remarquable de l'IRA sur le terrain vous dites? De quel travail investigation vous parlez ? A part balancer des chiffres fantaisistes à des fins tendancieuses je ne vois pas en quoi l'IRA est crédible et encore plus depuis les délires récents de Biram selon lequel la population mauritanienne (4 millions d’habitants en comptant les résidents étrangers) compterait 20% d'esclaves...Vous rendez vous compte de l’énormité de tels bobards que lui-même ne pourra jamais prouver sur le terrain ? Quitte à mentir qu’il le fasse avec subtilité et finesse.

  • Dsoumare (H) 11/07/2018 20:14 X

    Échange téléphonique de Mohamed Ould Mbareck, président de l’ONG Initiative d’Opposition aux Discours Extrémistes expliquant lui même le motif de son arrestation : « Je suis arrêté car j’ai introduit une plainte pour apologie de l’esclavage contre la localité de DAFORT. Des gens se sont venus vers moi dire que le village interdisait aux descendants d’esclave l’accès aux mosquées de prière et l’enterrement de leurs morts dans les cimetières. » Aucun travail d’investigation n’a été fait sur le terrain. Il n’a pas pu fournir des témoins et des preuves pour confirmer ses dires. Les méthodes de Mohamed Ould Mbareck et de son ONG sont à dénoncer sous toutes ses formes. Elles n'honorent pas ses collègues qui font un travail remarquable sur le terrain à l'image de Biram Dah Abeid et de son mouvement IRA. Rappelons que Mohamed Ould Mbareck travaille en étroite collaboration avec un certain Diko Hanoune qui est aussi mis en examen au tribunal de grande instance de Paris pour les mêmes faits. Le lien sur l'affaire de diffamation de Diko Hanoune : https://kassataya.com/…/malgre-le-renfort-de-biram-dah…/amp/

  • ahmed12b (H) 11/07/2018 18:07 X

    C'est du n'importe quoi, connaissant la maladresse, l'arrogance et l’hystérie du personnage, du reste haut en couleurs, je suis certain qu'il est poursuivi pour outrage et menace à l'autorité publique.