RFI - Ce jeudi 23 août au matin, un homme armé d'un couteau a tué sa mère et sa sœur puis blessé grièvement une troisième personne à Trappes, dans les Yvelines, avant d'être lui-même tué par les forces de l'ordre.

Un homme armé d'un couteau a tué deux personnes - la sœur et la mère de l'assaillant, selon une source proche de l'enquête - et blessé grièvement une autre jeudi à Trappes, en banlieue parisienne, avant d'être tué par les forces de l'ordre.

Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb s'est rendu sur place. Selon lui, l'assaillant avait davantage le profil d'un « déséquilibré » que d'un « engagé » auprès d'un groupe terroriste.

L'homme s'était retranché dans un pavillon, nécessitant l'intervention des forces policières, indique l'AFP.

Sur place, un important dispositif policier a été déployé. Le RAID, les forces d'intervention de la police et des hélicoptères ont été mobilisés.

L'agresseur était fiché S, connu des services de police pour apologie du terrorisme. Mais le profil des victimes, la mère et la soeur de cet homme, ont vite orienté l'enquête vers le différend familial, d'autant plus qu'il souffrait de troubles psychiatriques.

Revendication du groupe Etat islamique

Les autorités tentaient toujours, en milieu de journée, de déterminer si cette attaque revêtait un caractère terroriste. De son côté, le groupe Etat islamique a revendiqué cette action.

D'après une source antiterroriste consultée par l'AFP, une cinquantaine de personnes passées par la « filière de Trappes » sont parties combattre en Irak et en Syrie.

Le gouvernement a placé cette ville de 30 000 habitants sur la liste des trente quartiers de « reconquête républicaine » impliquant des moyens et des effectifs supplémentaires pour la police.

(Avec AFP)