RIM Sport - Le FC Nouadhibou est venu à bout dans la difficulté du Ahly Benghazi 2 buts à 1,en match aller du premier tour des préliminaires de la Ligue africaine des Champions, ce mercredi 28 novembre 2018,au stade Cheikha Boidiya.

Laborieux ,les Orange ont puisé dans leur tripes pour globalement maîtriser la rencontre et vaincre les libyens inefficaces Après l’ouverture du score par Ely Cheikh Voulany « Eto’o » (4 sp), les libyens sont revenus à la marque à la 51 par le biais de l’attaquant ivoirien Guillaume Daho.

« Malheureusement, sur une erreur d’inattention, nous avons pris un but qu’il ne fallait pas prendre, ce but d’égalisation », a déploré en conférence de presse Njoya Mauril Mezak, l’entraîneur du FC Nouadhibou. Dominateurs surtout en seconde période par leur maîtrise du ballon, les Orange ont porté le danger à plusieurs reprises dans la surface des libyens sans concrétiser.

Toutefois,au grand bonheur des supporters, Ahmed Moustapha Ba, de retour de compétition, a revêtu le costume de sauveur. Après une longue période de convalescence, il scelle la victoire des Orange à la 88 mn occasionnant une explosion de joie du public.

Force est de reconnaître que le manque de compétition compétition a pesé dans la balance. Timorés au début de la rencontre, les Orange dont une bonne partie de l’effectif disputait pour la première fois une rencontre internationale ont su revenir dans la partie. « Malgré cette manque d’assurance, ils ont respecté toutes les consignes au bon moment.

Ils ont su se replacer et quadriller entièrement le terrain», a judicieusement expliqué, Njoya Mauril Mezak, l’entraîneur du FC Nouadhibou. Le jeu du FC s’est largement porté vers l’avant, avec les entrées de Abdoulaye Silèye Guèye « Palaye » et de Hassen Tegguedi.

A Nouakchott, le coach camerounais a prôné la prudence au cours de cette manche aller même en évoluant à domicile.

Il défend ainsi sa stratégie: « connaissant le manque de compétition de notre adversaire, du manque de vitesse dans le jeu et dans le rythme, il fallait mettre sur pied un milieu force pour les contenir dans un premier temps et dans un second temps faire entrer les jeunes qui savent manier et bien caresser le ballon . Et ce qui a été fait d’où le deuxième but.

« Un but salvateur « reconnaît Njoya « nous ne pouvons pas cracher sur ce but. Il sera déterminant, lors de la manche retour », prédit le technicien camerounais.

« Avec cette victoire, il est question de faire l’union sacrée autour de l’équipe et oublier ce qui s’est passé au cours de ce match et regarder maintenant vers le match retour », plaide-t-il.

Les Orange pourront jouer libérés et tenteront le coup pour se hisser en 16èmes de finale, ambitionne Njoya. En face, le coach libyen promet l’enfer aux mauritaniens,lors de la manche retour programmée le 5 décembre prochain, au Caire (Egypte).

Coté ambiance, la mobilisation aura été de taille. D'ailleurs, Njoya a salué le soutien déterminant du vaillant public,en leur dédiant le second but, du président de la FFRIM, de celui du FC Nouadhibou et de son épouse « Maman Bonheur » qui a fait le déplacement de Nouakchott, en provenance du Cameroun.