07-12-2018 08:30 - En attendant la présidentielle… Equation à une inconnue

En attendant la présidentielle… Equation à une inconnue

L'Authentique - Équation à une inconnue

La Mauritanie ne « vit et ne respire » plus que par les informations distillées sur la future présidentielle prévue en mai 2019. En effet, dans les salons, dans les bureaux, dans les sièges de formations politiques comme dans les rues, les véhicules de transports, les marchés ou les lieux publics, le sujet vedette à l’ordre du jour porte sur le futur départ du Raïss et la désignation de son candidat-dauphin.

Dans cette panoplie d’interrogations, une question semble avoir trouvé réponse ! Il s’agit de celle-là qui porte sur le départ de Ould Abdel Aziz. A moins d’un retournement de situation de dernière minute, tout le monde est d’avis que l’homme a décidé de quitter le pouvoir au terme de son second mandat.

Du moins physiquement. Envisage-t-il de conserver une force qui devrait lui permettre de tirer les ficelles même une fois hors du Palais présidentiel ? Certainement…

Reste maintenant à connaître l’identité de son successeur ? Pour l’heure, aucun signe annonciateur, aucune référence, aucun message qui permettent de savoir quel est l’homme (car ce ne sera surement pas une femme) qu’il compte désigner.

Détenteur du pouvoir qu’il considère comme « une propriété personnelle », Ould Abdel Aziz ne compte pas le lâcher. Il ne rate d’ailleurs pas une occasion de le souligner. Son problème consiste à trouver un « homme de confiance, une marionnette » qui lui répondrait d’un simple geste du doigt ou d’un banal regard. Est-ce à dire que les résultats de la future présidentielle sont déjà connus ?

Si à moins de six mois de l’échéance, Ould Abdel Aziz tarde encore à révéler le nom de son successeur, c’est bien parce qu’il hésite sur ses choix : coopter son camarade Ould Ghazouany, aujourd’hui ministre de la défense, ou s’orienter vers quelqu’un d’autre.

Manifestement, la confiance du boss à l’endroit de Ould Ghazouany n’est pas totale. Issu d’un milieu social -qui ne ménagera aucun effort pour l’amener à garder le pouvoir- porté vers le commerce et les affaires, ce dernier pourrait bien changer la donne et conserver pour lui ce pouvoir, une fois nommé à la tête du pays. Les importantes affaires de la Nation portant sur les richesses multiples du pays, les égards dus au rang de président de la République, la puissance personnelle, les privilèges…

Voici autant d’actes que l’homme devrait découvrir qui pourraient l’amener à rompre les éventuels deals signés avec son prédécesseur. La perspective est bien plausible, quand on sait que le « Pouvoir corrompt ».

Que fera-t-il alors du général Ghazouany, si d’aventure, il devait l’écarter du Pouvoir ? C’est là une autre équation. Et dans ce cas, vers qui pourrait-il se tourner ? Pour l’heure un nom circule. Il s’agit de son ancien Premier ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf.

Ce dernier semble donner nombre de garantie à son mentor : ami de longue date, discipliné, dévoué, peu ambitieux. Mais surtout, il sait son homme capable du meilleur comme du pire. Il sait surtout se rappeler que Sidioca qui avait été porté au pouvoir par Ould Abdel Aziz, s’est cru un moment, maître des lieux…

MOM



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Commentaires (5)

  • leguignolm (H) 07/12/2018 21:09 X

    Mais Aziz là ! Je vous demande s’il réfléchissait bien ce retour qu’il parlait c’est comme si, il donne une seule chance à son dauphin de se présenter et après, « hop » rend moi mon pouvoir !! Faux-Parrains (H) en tout cas je n’ai vous démenti pas. Quand Aziz s’est engagé de corps âme pour l’investiture de Macky Sall se n’est pour rien !!

  • hamadel (H) 07/12/2018 15:28 X

    ni gazwani ni laghdaf ne sera le prochain pr car ils ne sont pas de tribu pr( bousbaa)

  • Faux-Parrains (H) 07/12/2018 10:37 X

    Ghazouani a une famille, une tribu et une communauté qui veulent quelque chose comme les autres, comme la famille et la tribu d’Aziz qui se sont emparer de tout, ils se sont enrichit sans hésiter une seule fois, ils se sont partagés l’état, occuper la fonction publique et fait fonctionner l’administration à leur vouloir, sans que personne n’a osé s’opposer à leur volonté de faire ceux qu’ils veulent et le pense, ils ont saccagés ce pays, dans son économie, sa politique intérieur et sa cohésion sociale, maintenant, qu’est ce qui peut empêcher les venants de demain de faire la même chose ou pire, parce qu’Aziz à baliser le chemin de la destruction de l’économie de ce pays, qui est le seul pouvoir de division dans le monde et surtout en Mauritanie ou chacun veut être riche tout de suite sans aucun effort, donc Aziz partira sans garantie de l’après Aziz et sans marionnette, le pouvoir change les hommes, refuse les amitiés, tue les amis et met en prison sa propre famille et ceux qui ont fait de vous un président sont exilés, comment sera le prochain avec Aziz ???, voilà c’est ce qui est convenu d’être appelé le faux parrain ou parrain perdu.

  • Faux-Parrains (H) 07/12/2018 10:35 X

    Aziz se réveil plusieurs fois dans son sommeil, pour se poser la même question, qui ve ma remplacer ou qui sera ma marionnette, qui et qui, il ne sait pas encore l’homme d’assurance, pour lui et sa famille, pour ses biens mal acquis et ceux de ses parents, mais surtout sa propre famille, la Mauritanie ne l’intéresse que par ses biens et rien d’autre, qui, et qui fera l’affaire pour moi, voilà ce qui empêche Aziz de dormir correctement. Aziz sera très nerveux ces derniers mois, il sera très colériques, les derniers semaines mai aussi il sera très méchant et prêt à tout, les derniers jours, mais que tout le monde fassent attention aux dernières heures, l’homme ne croit pas encore à son départ même mortel, il se croira vivant.

  • Faux-Parrains (H) 07/12/2018 10:34 X

    Il n’ y aura pas de deuxième SIDI.O.C.A, la leçon a été retenue par tous les mauritaniens hommes et femmes, plus personne n’acceptera d’être la marionnette de qui ce soit dans ce pays, la Mauritanie n’est la propriété de personne ni l’affaire d’une seule communauté ou une tribu, elle est l’appartenance de tous les mauritaniens, ce que dit Aziz qu’il ne balisera pas le chemin aux ennemis qui vont détruire le pays, ces paroles sont du vent et des menaces d’un homme qui se sent seul déjà, il cherche à faire peur aux Islamistes et à fédérer les esclavagistes autour de lui, comme il a l’habitude de le faire avec Mkheïttir et Biram, pour s’attirer la sympathie des uns et les enchères sur les autres, mais cette fois ci, peine perdu, il quittera le pouvoir.