Aziz se considère le seul homme de la Mauritanie qui porte un pantalon avec une ceinture à la hauteur de ses désirs et vœux, les autres sont des sous-hommes armés de leur langues qui salivent de l’eau fraiche sans aucun danger, Aziz pense que l’armée et ses officiers ne feront jamais de bruit qui peut l’inquiété, ils sont là par son vouloir et non par mérite, donc ils ne peuvent rien faire, ils ont l’argent et le matériel donc c’est fini pour eux. Mais monsieur Haïba, ces hypocrites sont de quels côtés, de quels régions ou Wilaya, quelle influence ont-ils sur nos institutions civiles et militaires, quel rôle jouent-ils dans le fonctionnement de l’état. Le tribalisme qui gangrène le sommet de l’état, le gouvernement, la fonction publique et le fonctionnement de l’administration sont des hypocrites avérés, l’exemple du président de la république dans l’Hôpital mère et enfants en est l’exemple. Quel doute peut entrainer le président Aziz, pour dire qu’il représente l’état et qu’il prend ses responsabilités, parce que le centre est rempli de noire, donc ce sont des parents au directrice, le cas contraire ne le gêne pas, parce qu’il le vit chaque jours avec les autres départements ministériels qui ne compte même pas un noir comme planton. Monsieur Haïba, la différence est nette devant la délégation sénégalaise combien de noire Aziz peut-il compter autour de lui, combien de beidane compte il présent à cause de leur chef de tribu, l’hypocrite est celui qui laisse faire, l’hypocrite est celui qui se doute d’être le chef de l’état. Ce qui se passe actuellement dans la planète politique de la Mauritanie n’est pas surprenant ni étonnant, tout homme averti savait qu’Aziz est à l’origine de ce qui se passe qui est sa volonté d’insulte au monde qui avaient crues à sa sincérité, monsieur Haïba, est ce que la Mauritanie mérite d’avoir un président menteur qui viole sa constitution. Dans ce cas qui est hypocrite et sans vergogne.

Merci éminent journaliste, de la lucidité du raisonnement, d’ailleurs vous nous avez toujours habitué à la pertinence de l’argumentaire et à la neutralité de l’analyse machalah, que ça se soit sur les plateaux de télévision ou sur support électronique, j’ai encore dans l’esprit comme c’était hier, votre édifiant papier paru sur cridem, l’année 2015, intitulé : (L’impossible oubli des harratines, le meilleur dans le soleil c’est l’ombre) où vous écrivez avec audace ceci : « S’il est une composante sur laquelle repose aujourd’hui tout l’équilibre de la Mauritanie, c’est sans aucun doute la composante des «harratines" sous l’ombre de laquelle reposera enfin la réconciliation d’un peuple en mal de justice, d’harmonie, de stabilité et, tout en proie aux terribles maux de la stratification et des castes d’une époque bien révolue ». Vous avec Mohamed sneiba, cheikh haidara, elkory sneiba et Elhoussein Medou, une fierté du journalisme mauritanien.