15-02-2019 09:12 - Mauritanie : le patronat dément l’existence de riz plastique sur le marché national

Mauritanie : le patronat dément l’existence de riz plastique sur le marché national

Sahara Médias - L’union nationale des employeurs de Mauritanie a démenti jeudi l’existence sur le marché national de riz plastique.

Dans un communiqué publié l’union déclare avoir mené une enquête après que des informations aient circulé en ce sens, qui a permis de d’examiner le produit suspecté, la traçabilité de son importation et son transport, le pays producteur et les emballages.

Le communiqué ajoute que les autorités chargées du contrôle aux ministères du commerce, de la santé et de l’environnement ont effectué une enquête parallèle pour vérifier les informations rapportées et les résultats de l’enquête ont confirmé l’inexistence sur les marchés mauritaniens de riz plastique.

La véracité des résultats de l’enquête selon le communiqué du patronat a été confirmée par le laboratoire des autorités de tutelle au ministère de la santé qui avait examiné des échantillons du produit suspecté et infirmé la présence d’une quelconque composante d’origine plastique ou autre produit à même de constituer un danger pour la santé des citoyens.

Des informations avaient circulé ces derniers temps selon lesquelles une famille domiciliée dans la moughata de Sebkha avait été hospitalisée après avoir consommé des quantités de riz plastique ce qui a amené les autorités mauritaniennes à ouvrir une enquête.

Par ailleurs, il y a près de deux semaines, l’association mauritanienne pour la protection du consommateur et la santé de l’environnement avait demandé l’ouverture d’une enquête à propos de l’existence sur le marché mauritanienne d’une importante quantité de riz avarié, héritée des stocks de l’ancienne SONIMEX mise en liquidation, et sur laquelle était portée une mention attestant que le produit était impropre à toute consommation humaine et animale.

L’association avait estimé cette quantité incriminée à 23.000 tonnes vendue à trois commerçants différents avec la recommandation « impropre à toute consommation humaine et animale ».





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Commentaires (3)

  • Salem Vall (H) 17/02/2019 15:46 X

    Comment peut-on vendre un aliment (riz) et dire qu’il est impropre à la consommation? L’Etat aurait du détruire cette quantité, acte qui n’a pas été fait. Les vendeurs et les acheteurs doivent être jugés.

  • leguignolm (H) 15/02/2019 13:38 X

    Hier, on parlait du riz varié, aujourd’hui du riz en plastique et demain on nous parlera du « riz en acier, oui riz en acier mais cette fois si sous forme de la bouille emballé dans des sachées perforées » Qu’est ce qu’il faut dire un s’y petit pays dont sa population ne fait même un quartier de Caire, on nous fait croire d’une allure de vie d’Afghanistan.

  • NIONKO (H) 15/02/2019 10:07 X

    L’association avait estimé cette quantité incriminée à 23.000 tonnes vendue à trois commerçants différents avec la recommandation « impropre à toute consommation humaine et animale ».Si vous estimez que cette quantité de riz est impropre à la consommation, pourquoi la vendre aux commerçants ? Il fallait simplement détruire le stock pour éviter des tricheries. Tout le monde sait que nos commerçants peuvent changer les emballages de leurs produits sans difficulté. C’est mettre les populations vulnérables en danger vu que certains de nos boutiquiers ne se soucient pas de notre santé. et sont prêts à tout pour s’enrichir.