17-02-2019 09:54 - Agriculture : la Mauritanie mise sur une station de pompage sur le fleuve Sénégal

Agriculture : la Mauritanie mise sur une station de pompage sur le fleuve Sénégal

La Tribune Afrique - Intervenant face à la presse ce vendredi, la ministre mauritanienne du développement rural, Lemina Mint Elghotob Ould Moma, a annoncé que le gouvernement envisage de construire une station de pompage sur le fleuve Sénégal.

Cette infrastructure servira à irriguer 65.000 hectares, a ajouté le membre du gouvernement mauritanien. Le gouvernement mauritanien cherche sur une solution aux problèmes d'irrigation. Lemina Mint Elghotob Ould Moma, la ministre mauritanienne du développement rural, a indiqué à la presse locale ce vendredi à Nouakchott que son département comptait construire une station de pompage sur le fleuve Sénégal.

Cette infrastructure devrait servir, a-t-elle dit, pour irriguer 65.000 hectares. Selon la ministre, des dispositions ont été déjà été prises pour atteindre cet objectif.

Ainsi, près de 11.000 hectares se trouvant dans les zones irriguées ont été aménagés et réhabilités au cours des dix dernières années, a ajouté Elghotob Ould Moma. Ce projet s'inscrit dans le cadre des efforts en faveur de la diversification agricole, de l'augmentation de la production et du rehaussement de sa compétitivité, a-t-elle souligné.

Toujours à en croire Elghotob Ould Moma, cette initiative vient renforcer la lutte contre la pauvreté et la malnutrition et favoriser la sécurité alimentaire et la croissance durable du secteur agricole dans son ensemble, déclarait un peu plus tôt la ministre. D'après elle, il s'aligne sur les objectifs stratégiques du développement accéléré et de la prospérité partagée pour la période 2016-2030 et reste conforme au plan national de développement agricole 2016-2025.

Des résultats encourageants

Si les producteurs agricoles en Mauritanie ont toujours montré une bonne volonté, ils doivent malheureusement souvent faire face aux problèmes liés à l'eau. Ainsi ce nouveau projet annoncé par la ministre en charge du développement rural est une très bonne nouvelle.

Déjà, les efforts fournis jusqu'alors a relevé Lemina Mint Elghotob Ould Moma, ont permis de protéger le produit national de riz en augmentant les superficies destinées à cette denrée qui est désormais très prisée par les consommateurs locaux. Dans le sous-secteur oasien, selon la ministre, de nombreux réseaux d'irrigation réalisé ont permis d'irriguer 270.000 palmiers dattiers dont 85.000 nouvellement plantés suivant les critères techniques.

Rappelons qu'en juillet de l'an dernier, la Mauritanie avait également lancé une initiative en faveur de l'irrigation. Il s'agit de sa composante du Projet régional d'appui à l'initiative d'irrigation au Sahel financé à hauteur de 25 millions de dollars par la Banque mondiale.

Par Emmanuel Atcha



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Commentaires (1)

  • cccom (H) 17/02/2019 10:43 X

    Incroyable mais vrai: on peut produire et exporter 2fois nos besoins en riz gratuitement: voici mon commentaire sur CRIDEM à propos du riz en plastique dit on importé: Le Delta à Keur Masséne disposant de 205 m3/s d'eaux maîtriseés par 8 ouvrages vannés construits par l'OMVS dont 1m3/s est consommé par la Ville de Nouakchott l'incrédulité de la SONADER du MDRE y interdisait jusqu'à 1984 la riziculture, jusqu'au "forcing de Prefet musclé" qui m'avait permis d'y aménager et exploiter 1000 ha gratuitement aux populations affamées. Aujoursd'hui, "observateur sans pouvoir aucun" je peux jurer sur le Coran qu'on peut y aménager gravitairement en rizipisciculture (au grand bonheur des écologistes) et pas en pompage gratuitement et exploiter 60.000 ha captés par le Parc National de Diawling (reserve de l'Etat sur demande des militants extérieurs des oiseaux migrateurs et des facochéres) pour y produire en 2 campagnes/an recommandées 500.000/t de riz exportables à 50%à l'étranger par le patronnat à un prix concurentiel imbattables au profit de 100.000 jeunes. Ce Delta qui était interdit par le MDRE jusqu'à 1984 dispose aujourd'hui d'une surface aménagée supérieure au reste du fleuve depuis la construction récente de 64km Canal de l'Aftout Essahel jusqu'à Leguoueychchi par l'actuel Président vers Nkchott. Construction que je martelais dans mes écrits quotidiens de presse de SG de la FAEM ( syndicat de la CGEM de l'agriculture irriguée dont je suis fondateur) de 1990 à 2001 pour arriver à Nouakchott. Quand est ce accorderons nous aux populations bipèdes le partage de notre richesse avec les phacochères et oiseaux syndiqués sans partage de l'extérieur et de l'intérieur? cheikhany_ouldsidina@yahoo.fr