24-02-2019 18:45 - Biographie de Monsieur Sidi Mohammed Ould Boubacar | Par Mohamed Hanefi

Biographie de Monsieur Sidi Mohammed Ould Boubacar | Par Mohamed Hanefi

Mohamed Hanefi - La défectuosité ne réside pas en la Mauritanie. Ce sont les systèmes de ligne droite farcie dans les tortuosités de courbes, qui secrètent les injustices et tordent le pays.

Vous serez toujours otages de votre choix. Tous les mauritaniens sont égaux (inchalla), mais toutes les compétences ne se valent pas. Nous sommes riches en hommes de valeur, mais c’est aux moments de périls, que nous devons choisir les meilleurs combattants d’entre nous, pour protéger la maison.

Né le 31 mai 1957 à Atar d'un père qui fut l’un des premiers sous-officiers de l’armée mauritanienne, Sidi Mohamed Ould Boubacar et sa famille quittent le Nord mauritanien pour la ville d’Aleg, au Centre, puis Nouakchott, la capitale du pays, avant de s’installer à Néma, capitale du Hodh Chargui.

Ainsi, et dès son jeune âge, Sidi Mohamed sillonna différentes régions de la Mauritanie et, plus tard, sa carrière professionnelle et politique lui permettra de parfaire sa connaissance de la société mauritanienne dans sa diversité culturelle et ethnique.

Cette expérience, doublée d'une formation académique et d'un parcours Professionnel exceptionnel vont préparer le jeune cadre Sidi Mohamed à assumer de hautes responsabilités au sein de l'État mauritanien.

Après avoir obtenu son Baccalauréat en 1976, il fréquente l’École d’Administration de Nouakchott (ENA) d'où il sort, en 1980, major de sa promotion d'administrateurs des Régies Financières, avant d'entamer ses études académiques en France où il obtient, en 1982, son Diplôme d’Etudes Supérieures en Droit Economique de l'Université d'Orléans.

A son retour, une brillante carrière professionnelle l'attendait: De février 1983 à avril 1992 il est nommé trésorier régional de Dakhlet Nouadhibou, puis, au sein de l'administration centrale, il occupe successivement les fonctions suivantes :

- Conseiller Technique du Ministre de l'Économie et des Finances,

- Directeur du Trésor Public à deux reprises,

- Directeur de la Tutelle des Entreprises Publiques,

- Directeur du budget,

- Contrôleur Financier de l’État,

- Directeur de la Planification,

- Ministre des Finances.

Son parcours administratif marqué de professionnalisme, de rigueur et d'intégrité est couronné par sa nomination au poste de Premier Ministre, en avril 1992. Une revue internationale mentionnait qu'à l'époque, il était le plus jeune premier ministre du monde.

Il prit fonction dans un moment crucial de l'histoire contemporaine de la Mauritanie, alors soumise à un embargo financier de la part de ses partenaires occidentaux, à cause de son dossier des Droits de l'Homme, et épuisée par un isolement politique de la part de ses principaux bailleurs de fonds arabes, suite à sa position vis-à-vis de l'invasion du Koweït par l'Irak et enfin en crise ouverte avec son voisin sénégalais suite aux malheureux évènements de 1989.

Avec rigueur, diplomatie et tact, son gouvernement réussit en moins de trois ans à restaurer la confiance des partenaires internationaux de la Mauritanie et à corriger le déséquilibre dans ses relations avec ses frères arabes et sénégalais. Suite à cette remarquable réussite politique et économique, Sidi Mohamed est nommé Secrétaire Général du Parti Républicain Démocratique et Social (PRDS – au pouvoir), avant de réintégrer le Gouvernement comme Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, et diriger, par la suite, le Cabinet du Président de la République.

Ces trois tâches, lui ont permis, d'une part, de tisser d'excellentes relations avec la classe politique mauritanienne, et, d'autre part, de poursuivre les réformes économiques qu’il avait initiées avec les partenaires extérieurs de la Mauritanie, notamment avec la Banque mondiale.

Pendant près de deux décennies, Sidi Mohamed Ould Boubacar a représenté la Mauritanie dans toutes les négociations sur le conflit du Sahara Occidental sous les auspices des Nations Unies à Londres, Manhasset (New York), Vienne (Autriche), Malte et Genève.

Cette expérience diplomatique sera renforcée davantage par sa nomination au poste d'ambassadeur et/ ou Représentant Permanent de la Mauritanie dans différents pays et auprès d'institutions de coopération multilatérale.

Après le coup d'État de 2005, Sidi Mohamed Ould Boubacar a été appelé à occuper de nouveau le poste de Premier Ministère dans un contexte extrêmement difficile, caractérisé par des sanctions internationales et un isolement diplomatique tous azimuts. Il avait entre autres comme tache de coordonner l'action gouvernementale en vue du strict respect des engagements institutionnels et économiques pris par le Conseil Militaire pour la Justice et la Démocratie(CMJD).

Au cours de cette période, le référendum organisé en juin 2006 introduit des amendements constitutionnels garantissant l'alternance démocratique et la neutralité des pouvoirs publics dans le processus électoral a été assurée par la mise en place d'une Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Sur le plan des droits de l'Homme et des libertés, une Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) et une Haute Autorité de la Presse et d l'Audiovisuel (HAPA) ont été créées, et le cadre juridique de l'Institution du Chef de fil l'Opposition mis en place, parallèlement à l'instauration de la transparence dans la gestion des fonds publics, à travers la création d'une Inspection Générale de l’Etat (IGE) chargée de lutter contre la corruption financière et économique. Dans ce contexte, la Mauritanie a rejoint l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives.

En vue d'améliorer les conditions de vie des citoyens, et lors de la plus grande augmentation de salaires dans l'histoire contemporaine de la Mauritanie, le gouvernement de Sidi Mohamed Ould Boubacar a annoncé, début 2007, une augmentation de près de 100 % des salaires des fonctionnaires de l’Etat.

Il a également réussi à obtenir, en juin 2006, l’annulation de 900 millions de dollars représentant l’ensemble de la dette multilatérale de la Mauritanie, soit près de la moitié de la dette extérieure du pays à l’époque, parallèlement à la préparation et à la mise en œuvre d'un programme économique à court terme qui a permis à la Mauritanie de restaurer la confiance de ses partenaires et d'atteindre le taux de croissance le plus élevé d'Afrique en 2006.

Toutes ces réalisations ont été obtenues au cours d’une période n’excédant pas 18 mois.

Après la transition 2005-2007, Sidi Mohamed Ould Boubacar a entamé une riche carrière diplomatique comme Ambassadeur de Mauritanie à Madrid, au Caire (ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en Égypte et, représentant permanent de la Mauritanie auprès de la Ligue Arabe), à Paris et à New York (Représentant Permanent auprès l’Organisation des Nations Unies).

Après ce long parcours orné de sincérité, d'efficacité et de patriotisme au service de la Mauritanie, Sidi Mohamed a été admis à la retraite.

Malgré ses nombreuses préoccupations professionnelles, il a consacré une partie de son temps à la culture et à la recherche.

En 2011, il crée avec un groupe d'intellectuels et de diplomates arabes le "Salon culturel arabe" au Caire.

En collaboration avec le Cercle des Economistes français, il contribue à "Choc des populations: guerre ou paix?", un ouvrage collectif réalisé sous la direction de Jean- Hervé Lorenzi et Pierre Dockès, publié chez Fayard en 2010.

Il rédige plusieurs contributions aux Actes des Rencontres Economiques d'Aix-en Provence organisées par le "Cercle des Economistes" en 2010 et 2011 sous les thèmes:

• Institutions, confiance et croissance économique: comment sortir du joug de la pauvreté?

• Mutations économiques et sociales en Afrique; risques d'une croissance inégale… Quand la Mauritanie décide de changer et de se réformer sérieusement, elle a besoin de ceux de ses fils, qui ont prouvé par la preuve par 9 qu’ils sont à cette hauteur-là et que rien au monde ne peut les plier à trahir la confiance de la patrie.

Sidi Mohamed n’est ni Maawiya, ni Aziz, ni feu Ely ould Mohamed Vall. Avec mon respect pour tout mauritanien et tout symbole de l’état ou de la nation.

Il a navigué à leurs coté certes, à un moment au milieu de vagues furieuses d’un pays qui peinait à tenir son gouvernail. Mais dans la stricte discipline de celui qui, respectant les institutions en même temps que les intérêts supérieurs de son peuple, a posé les conditions sine qua non pour garder ses mains et ses poches propres, et pour que l’intérêt individuel ne saborde les fondements de la nation…C’était sa limite, il ne pouvait aller au-delà de cette limite… Citez-moi un comme celui-là et je vous saurais entre de bonnes mains.

Rappelez-vous un mot de Dieu. J’espère ne jamais avoir à vous rappeler que je vous avais demandé de vous en rappeler : « Tout ce qui vous atteint de mal est fruit de ce que vos mains ont acquis. »

Mohamed Hanefi. Koweït.



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Source : Mohamed Hanefi
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Commentaires (14)

  • mohamed hanefi (H) 25/02/2019 16:51 X

    L’avocat Mohamed Ould Mohamed abderrahmane Ould Moine a écrit un article sur le candidat à la présidence Sidi Mohamed Ould Boubacar. C’est un article truffé de contrevérités et de mystifications.

    Il n’a pu, toutefois, évoquer le moindre soupçon de malversation ou de détournement de deniers publics pour un homme qui a été au commandement pendant plusieurs décennies. Parmi les points soulevés par l’avocat, citons :

    - Une comparaison entre Sidi Mohamed Ould Boubacar et feu Hamdi Ould Moknass prétendant que celui-ci s’est démarqué de la voie de celui-là dont il est – selon l’auteur de l’article – un mauvais héritier, lui déniant par-là l’appartenance aux valeurs de « tmaghvir ». Le gauchisant aurait mieux fait de s’abstenir de se référer aux valeurs « rétrogrades » !

    - Il a cité tous les postes qu’a occupés Sidi Mohamed Ould Boubacar en faisant de cette personnalité publique l’ombre de l’homme d’affaires Ould Bouamatou que ça soit dans ses choix économiques, administratifs, voire dans son domicile !

    - Il a minimisé tous les spectres de l’opposition en faisant croire que celle-ci est instrumentalisée par Ould Bouamatou qui l’a entièrement phagocytée.

    De telles allégations fallacieuses ne méritent aucun commentaire. Mais avant de répondre à ces élucubrations, signalons que l’intéressé est désavoué par l’honorable famille Ehl Moine, y compris ses propres parents qui ont systématiquement réprouvé ses prises de position jugées blasphématoires envers le Prophète (prière et salut sur lui). Rappelons nos chers lecteurs et Mohamed lui-même que le respectable Mohamed Abderrahmane Ould Moine a été un éminent diplomate qui fut ambassadeur sous feu Moktar Ould Dadah et a dirigé la diplomatie mauritanienne en tant que Ministre des Affaires Etrangères à partir de 1992 dans un gouvernement présidé – justement – par Sidi Mohamed Ould Boubacar.

    Puis il a rejoint le RFD, ennemi juré d’Ould Taya, en participant dans le cadre de ce parti aux échéances électorales de 2007 et aux pourparlers de Dakar en 2008 dont il était l’un des principaux négociateurs. A ma connaissance, Abderrahmane Ould Moine père ne milite plus au sein de ce parti et se situe plutôt sur l’échiquier politique du côté de la majorité. Mohamed Ould Moine fils a été conseiller dans notre ambassade en Belgique du temps d’Ould Taya sous un régime dont Sidi Mohamed Ould Boubacar était le Premier Ministre, dont son père était ministre des affaires étrangères et que l’avocat dénonce aujourd’hui !

    Le comble c’est que le romancier gauchiste était ministre de l’information du premier gouvernement putschiste qui a perpétré un coup d’Etat contre la démocratie en 2008 !

    Certes, le père de la diplomatie mauritanienne, feu Hamdi Ould Mouknass dont la mémoire est unanimement glorifiée, a conduit la délégation de la Mauritanie à Adis Ababa en 1978, mais la décision de continuer à siéger, ainsi que l’entrevue avec Jeune Afrique étaient l’œuvre de feu Souleymane Ould Cheikh Sidiya qui était ambassadeur itinérant à l’époque. Et c’est là l’occasion de rectifier certaines informations erronées citées par l’auteur de l’article.

    Par la suite, Hamdi Ould Mouknass fut l’un des dirigeants de l’UFD et a occupé un poste de ministre sous Ould Taya après les élections de 1992. Peut-on, alors, dire que le régime d’Ould Taya est la continuité de celui de Moktar Ould Daddah ou une émanation de l’UFD ?

    Mohamed Ould Moine semble limiter l’héritage de sagesse de Hamdi Ould Mouknass à l’époque d’avant 1978.

    A vrai dire, Sidi Mohamed Ould Boubacar qui a été ministre des finances puis premier ministre, secrétaire général du gouvernement et ambassadeur à Paris au temps du régime d’Ould Taya, a été aussi premier ministre pendant la période de transition sous la constitution de laquelle nous vivons Aujourd’hui et que d’aucuns veulent détourner à des fins népotistes ou régionalistes.

    Il a été aussi nommé ambassadeur en Espagne par le président élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi, en charge du dossier du Sahara dont Ould Moine lui dénie l’héritage de feu Hamdi Ould Mouknass.

    Puis, il a été ambassadeur en Egypte et représentant de son pays auprès des Nations Unies avant de faire valoir ses droits à la retraite.

    ( à suivre certainement…)

  • lass77 (H) 25/02/2019 15:58 X

    C'est de l'enfumage pour faire de l'apologie ou l'avocat des gens qui n'ont rien servi de bon à la Mauritanie. C'est pitoyable.

  • Ksaleh (H) 25/02/2019 13:01 X

    Cet homme a, certes, du talent, mais il n'a aucune chance avec les éléments moteurs du Système, il faut espérer qu'il soit nommé premier ministre, il mettra à profit sa longue expérience et surtout capable de rattraper un peu ses regrets de la vie politique.

  • habouss (H) 25/02/2019 12:27 X

    C'est dommage que ce brillant cadre n'aura pas librement la manette de notre pays, les milita

  • bleil (H) 25/02/2019 10:58 X

    LE CANARD BOITEUX ... n’est ni Maawiya, ni Aziz, ni feu Ely c'est un personnage lèche-bottes, servile à l’excès qui sait utiliser la flatterie pour se mettre dans les bonnes grâces des militaires qui ont ruiné le pays !

  • synthetiseur (H) 25/02/2019 07:40 X

    Rasshmar(Tete de mule), Vous avez bien écrit Mohamed Ould Moine et votre tentative de noyer le poisson et d'impliquer maintenant un respectable monsieur de la trempe de Mohamed Abderrahmane Ould Moine( Votre pèr non?) est une tentative à la Brutus qui ne dit pas son nom. Voulez vous ainsi faire d'une pierre trois coups : Satisfaire vos déviations personnelles, faire un clin d'oeil à Ghazouany, Aziz, Laghdaf tout en brulant la maison RFD? Je vous comprends, la traversée du désert est de fait devenue trop longue .....Malheureusement pour vous Laghdaf c'est le désamour, Aziz cest la haine réciproque et Ghazouany est la voix de son maitre.... Casse tete pour un Moine.

  • salemsalem (H) 25/02/2019 05:39 X

    Cette biographie de cet brillant esprit fortement ancré dans les valeurs morales islamique, a de quoi faire rougir la classe politique de la majorité composée d'individus d'extractions médiocre qui doivent leurs promotion à leurs talents de ramper promptement à la baguette.

  • diambarardo (H) 25/02/2019 05:26 X

    Au sujet du faux témoignage de Ould Moine, voici ce que je lui oppose : Ces contrevérités publiées sur l’ancien premier ministre destinées à nuire à sa bonne réputation, trouvent leur source dans l’amertume que ressent Ould moine de voir son copain Ould mohamed laghdaf privé de l’investiture de la majorité et de l’opposition. Deux investitures que Ould laghdaf avaient parallèlement sollicité faisant preuve d’une naïveté politique sans précédent. Nous savons que Ould laghdaf avait promis à son copain Ould moine de négocier pour lui le poste de ministre des Affaires étrangères quelle que soit la la configuration. C’est tout cela qui explique l’attitude de ould moine qui s’en prend si vulgairement à l’ancien premier ministre connu pour sa probité morale et intellectuelle. Ould moine à toujours agi par intérêt, actuellement pris en charge gracieusement par un généreux banquier sur recommandation de ould laghdaf, il est mal placé pour s’ériger en donneur de leçons. Il connaît les Privilèges et passe droit dont il a personnellement bénéficié à l’ombre de son père, faudrait il qu’on les lui rappelle dans les détails ?

  • rasshmar (H) 25/02/2019 03:38 X

    @synthetiseur, votre "synthèse" est erronée et diffamatoire : Le témoignage est de Mohamed Abderrahmane Ould Moine ancien Ministre, et non de Maitre Ould Moine que vous accablez injustement !

  • synthetiseur (H) 24/02/2019 23:48 X

    Monsieur Ould Moine, De pietre avocat, poursuivi et damné dans le corps et dans l'ame par les affres collatérales divines, suite à la défense d'un blasphémeur du prophète Mohamed PSL, vous volà muant en expert de la diffamation d'un homme dont vous etes tout simplement profondément jaloux. Je ne m'abaisserai pas à vous citer vos forfaitures, elles sont légion, d'autres le feront rassurez vous.La lucidité de corps et d'esprit, au cas ou elle vous habiterait un instant, vous aurait permis de ne point faire d'amalgame entre des hommes, des époques, des circonstances et des appartenances tribales très différentes.Je vous informe que contrairement à vous, Sidi Mohamed Ould Boubacar est un homme qui assume.Ses responsabilités? quelles que hautes et motivantes, ne l'ont jamais poussé à se dédire ni à se nier et tomber bas. Il n'a jamais non plus, comme vous, vendu son ame et ses convictions politiques contre des subsides. Il a des valeurs et des crédos qui l'en empechent. L'homme est d'une envergure et d'un niveau intellectuel, qui l'occupent à contribuer à de grandes reflexions menées par de grands chercheurs au niveau mondial pour contribuer au développement de l'humanité, alors que vous, culture sandwich oblige , la toile vous sied davantage et vous excite à satiété. Non, vous ne boxez pas dans la meme catégorie. De grace taisez vous et quand vous aurez épuisé vos histoires à dormir debout, pensez à une chose : Une fois Sidi Mohamed élu président, de quelle supplication appuyée par un plaidoyer pleurnichard allez vous user pour vous faire pardonner votre acte insensé et ignominieux?

  • Farica (H) 24/02/2019 22:22 X

    Mr Hanefi, Connaissez-vous le Professeur Outtouma Soumaré? Je pense qu'il est de loin l'un des candidats potentiels les mieux en vue et les plus integres que ce pays peut produire. Pourquoi ne feriez vous pas des recherches sur Mr. Soumaré et vous le comparez avec Mr. Ould Boubacar? Je pense que ce ne sera pas une perte de temps pour vous. Ce qu'il nous faut, c'est du nouveau. Assez avec le recyclage de tous ces gens du meme systeme qui ont largement participé à nous mener dans la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui.

  • Farica (H) 24/02/2019 22:13 X

    Dites moi p[ar quel miracle ce Mr. ou Mf. Bouamatou peuvent-ils se retrouver aujourd'hui candidats de l'opposition? Ces deux Monsieurs n'ont pas le meme probleme que nous autres (du sud notemment) avons avec ce systeme.Ils ont ete la et ont ete impliques au plus haut niveau de l'etat. Ils ne changeront pas grand chose a la facon dont ce pays est gere.Soyons serieux messieurs du fndu. Vous etes l'opposition dud systeme dans le systeme!!

  • moukhabarat (F) 24/02/2019 21:29 X

    Jean Baptiste parle de Jesus dans cet article

  • rasshmar (H) 24/02/2019 19:51 X

    Témoignage de Mohamed Ould Moine :

    Hamdi ould Mouknass était assis, derrière le drapeau de la Mauritanie lors d’une réunion des ministres des affaires étrangères africains, en prélude à un sommet imminent de l’Organisation de l’Unité Africaine. C’était le 10 juillet 1978 à Khartoum. Le sommet des chefs d’Etat, tenu du 18 au 22 juillet 1978 à Khartoum, aboutit à la désignation de l’écrivain togolais Edem Kodjo.

    Tout juste derrière lui se trouvait l’ambassadeur et émir Sidi Mohamed ould Abderrahmane.

    La délégation mauritanienne finit par apprendre que le président avait été emprisonné et l’ambassadeur en informa le ministre des affaires étrangères discrètement, en lui murmurant des mots à l’oreille.

    Celui-ci se leva tranquillement, alla vers un coin éloigné pour faire des appels téléphoniques qui confirmèrent la véracité du coup d’État, puis revint à sa place pour à peine une minute ou deux afin de dire au prince ambassadeur que la représentation de la Mauritanie lui échoyait, en vertu du principe de la continuité de l’État, qui est au-dessus des individus.

    La mine triste, il sortit du sommet panafricain, fit ses valises et prit la direction de la France.

    Les agences de presse étaient à sa recherche. Il était en compagnie du Consul Honoraire Pinders qui ne manqua pas de lui proposer de séjourner avec lui dans un appartement qu’il possédait à Paris.

    Dans une tentative de l’exhorter à rester là, car ould Mouknass souffrait d’un cancer de la gorge pour lequel il suivait un traitement dans la capitale française.

    Ould Mouknass déclina de nombreuses offres d’exil, assorties de conditions attrayantes, en raison d’une décision fort simple qu’il n’hésita pas le moins du monde à prendre. Si Moktar ould Daddah avait commis un quelconque crime, il ne pouvait qu’en être complice!

    À son retour à Nouakchott, il fut cueilli à l’aéroport pour être conduit en prison, pour retrouver ses camarades. Il connut les geôles sahariennes. Il fut respecté et aimé des gens jusqu’à sa mort.

    Au contraire d’Ould Mouknass, son cousin Sidi Mohamed ould Boubacar était premier ministre de gouvernements successifs de Maaouiya, directeur de son cabinet, président de son parti.

    Et, pour l’écarter, Taya le fit ambassadeur à Paris, fonction dont l’occupant possède, dit-on, les trois-quarts de la diplomatie et la moitié des renseignements extérieurs.

    À l’égal des grands de la cour palatine du temps de Taya, ould Boubacar veillait à satisfaire celui-ci coûte que coûte, justifiait ses actes avec ténacité, pour ne pas dire effronterie. Il est demeuré sur cette voie sans jamais en dévier.

    Le jour de la chute de Taya, une étrange information relayée par le site de l’AMI résumait à elle seule la personnalité de Sidi Mohamed ould Boubacar: l’ambassadeur de Mauritanie à Paris supervise l’ouverture d’une classe d’alphabétisation dans les locaux de l’ambassade.

    Sur la photo, nous voyons son excellence entouré de deux chauffeurs, d’un domestique et d’un tableau noir!

    Mohamed ould Bouamatou a pu convaincre Ély ould Mohamed Vall de nommer Sidi Mohamed ould Boubacar comme premier ministre et l’a installé dans un palais qu’il (ould Bouamatou) possède à Tevragh Zeina (soit dit en passant, c’est le même palais qu’ould Bouamatou offrira à la fille de Mohamed ould Abdel Aziz.

    Ould Boubacar mettra du zèle à exécuter tout ce que veulent ould Bouamatou et Ély, sans oublier les centres influents du pouvoir.

    Le président du Parti des Élites, Moulaye El Arbi ould Moulaye Mohamed, dit Chriv Néma, a révélé que son conflit avec Bouamatou a pour raison son refus de dettes fictives que l’homme d’affaires entendait encaisser de la part de la Sonimex via sa banque.

    Suite à son refus d’obtempérer aux ordres de l’influent banquier, le premier ministre, qui n’était autre que Sidi Mohamed ould Boubacar!, a adressé un ordre écrit au ministre des finances pour payer le montant fictif exigé par Bouamatou.

    La désobéissance du jeune Moulaye El Arbi aux desiderata de l’homme d’affaires lui a valu bien des affres.

    Durant, son deuxième gouvernement sous Ély ould Mohamed Vall, ould Boubacar ne s’est pas même empêché de qualifier le régime de Taya de tous les maux, des plumes rétribuées le présentant comme étant l’aile civile des putschistes et l’indispensable cerveau pensant du régime d’Ely!

    Ould Mohamed Vall quittera la scène et rejoindra l’opposition, avant de se présenter contre ould Abdel Aziz. Ould Boubacar se départira de toute dette morale vis-à-vis d’Ely en offrant ses services à Aziz, comme si ould Mohamed Vall ne le concernait en rien !

    Voilà qu’aujourd’hui ould Bouamatou s’évertue à acheter la présidence de la République pour le ci-devant sieur Sidi Mohamed ould Boubacar !

    Lequel semble avoir obtenu l’accord du Forum. À supposer que le FNDU ait agréé cette candidature, qui les assurera (les ténors du Forum et Bouamatou) que leur candidat respectera son engagement ou sa dette morale envers eux?

    Comment obtiendraient-ils ce que Maaouiya et Ély n’ont pu obtenir tour à tour ? Dites à Bouamatou que la présidence de la République n’est pas à vendre et que c’est une fonction trop sérieuse pour être obtenue de la sorte!

    Faites savoir aux partis de l’opposition qu’Umar ibn al-Khattab avait dit un jour: »Si j’étais commerçant, je me serais fait fait marchand de parfum. À défaut de pouvoir en vendre, je me serais parfumé ! »’

    En d’autres termes, l’opposition aurait dû chercher un candidat qui, même en cas d’échec, il ne serait pas une honte qui la poursuivrait des générations et des générations durant.