Alakhbar - Plusieurs infirmiers et sages-femmes ont manifesté jeudi 28 février dernier devant le ministère de la santé, déplorant le fait qu’ils perçoivent moins que le Salaire Interprofessionnel Minimum de Croissance (SMIC), fixé à 30 000 ouguiyas anciennes (3.000 ouguiyas nouvelles).

Les protestataires qui dénoncent leurs conditions de travail ont requis leur recrutement par le département.

« Les infirmiers et les sages-femmes non embauchés travaillent selon un système de permanence nocturne, contre 2 000 à 1 800 ouguiyas anciennes », a affirmé leur porte-parole Seyed Ould Abdallahi.

« Les plus chanceux parmi eux arrivent à assurer 10 permanences nocturnes par mois, c’est-à-dire, perçoivent 20.000 ouguiyas anciennes », a-t-il ajouté, soulignant que ce montant est dépensé dans le transport à l’aller et au retour vers les hôpitaux.

« Les structures sanitaires en service au niveau de Nouakchott, emploient les non contractuels entre 16h jusqu’à 7h, sans contrat, dans de conditions misérables et sans droit », a-t-il rappelé.

Les hôpitaux rompent l’accord officieux avec tout infirmier ou sage-femme qui s’absente à ses heures de permanence, quelque soit le motif », a-t-il conclu.

Traduit de l’Arabe par Cridem