AMI - La capitale économique a abrité mercredi la cérémonie de lancement des activités commémoratives de la journée nationale de lutte contre les pratiques esclavagistes dont le thème est: «la lutte contre le travail forcé ».

Participent à cette journée, organisée par le commissariat aux droits de l’Homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile et le ministère de la fonction publique, du travail, de l’emploi et de la modernisation de l’administration, en collaboration avec le bureau du Haut- commissariat aux droits de l’Homme et du bureau international du travail (BIT), des représentants des syndicats de travailleurs et de la société civile.

Les participants à cette journée suivront des exposés qui aborderont le contenu de la loi 31/2015 en plus d’une table ronde pour la discussion du protocole 2014 portant sur le travail forcé et le rôle des inspections du travail pour limiter le phénomène du travail des enfants.

Le commissaire adjoint aux droits de l’Homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile, M. Rassoul Ould El Khal, a, dans son allocution pour a circonstance, précisé que la célébration de cette importante journée est l’expression sincère de la ferme volonté du gouvernement de poursuivre les efforts tendant à éradiquer les séquelles de l’esclavage et ses formes modernes conformément à notre politique nationale en matière de promotion et de protection des droits de l’homme d’une part et à honorer ses engagements internationaux d’autre part.

Il a ensuite passé en revue les actions consenties par notre pays pour éradiquer le travail forcé, actions qui a été louées par les partenaires et acteurs concernés aux plans local et international, ce qui n’a pu être n’eût été la volonté sincère du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz de tourner la page du passé et d’ouvrir une nouvelle en symbiose avec la Mauritanie nouvelle où le citoyen jouit de tous ses droits.

Le maire de la commune de Nouadhibou, M. Eyda Sidi Mohamed Ould Mohamed Saleh a, quant à lui, indiqué dans son mot que la commémoration, à Nouadhibou, de cette journée montre le grand intérêt que les pouvoirs publics, à leur tête le Président de la République, vouent à cette ville.

Pour sa part, le représentant du BIT, M. Jean Marie Cacabo a apprécié les efforts de la Mauritanie pour mettre fin aux pratiques esclavagistes soulignant que la journée contribuera à sensibiliser davantage le plus grand nombre d’acteurs (syndicats, société civile) sur les droits de l’Homme en garantissant de faire face aux pratiques contraires à la règlementation internationale dans ce domaine.

En ce qui le concerne, le représentant des syndicats et de la société civile, M. Ba, a dit toute la satisfaction de ces instances pour les manifestations marquant cette journée.

La cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de la fonction publique du travail, de l’emploi et de la modernisation de l’administration, M. Ahmed Ould Mohamed Mahmoud Ould Deih ; du wali de Dakhlet Nouadhibou, M. Mohamed Ould Ahmed Salem Ould Mohamed Raré ; du hakem de la moughataa de Nouadhibou, du vice- président du conseil régional et des représentants des instances militaires et sécuritaires de la wilaya.