31-03-2019 20:16 - En images : la déclaration de candidature de Sidi Mohamed Ould Boubacar au stade de Mellah [Vidéo]

En images : la déclaration de candidature de Sidi Mohamed Ould Boubacar au stade de Mellah [Vidéo]

Décadence, despotisme, mal gouvernance, mauvaise planification, injustice, désunion…Ces mots coup de gueule sont de Sidi Mohamed Ould Boubacar qui lançait officiellement samedi 30 Mars sa candidature à la présidence de la République de juin 2019.

Lors de son discours de déclaration de candidature, Sidi Mohamed Ould Boubacar, qui a mis en avant son expérience, pour justifier sa participation à l’élection présidentielle, s’est longuement exprimé sur l’Etat de droit, la citoyenneté, la justice et le développement.

"Je m’adresse à vous à ce tournant décisif de notre histoire avec l’entière conviction que vous partagez avec moi l’amertume que suscitent les conditions déplorables que connait notre pays. Vous partagez également avec moi la même volonté et le même espoir de voir de nouveaux horizons s’ouvrir où le citoyen pourra jouir de la considération, de l’égalité, du respect, où il bénéficiera des immenses richesses de son pays, où il profitera de la justice, de l’égalité des chances, où il sentira la fierté de son appartenance à une nation qui lui garantit ses droits et assure son épanouissement", a-t-il déclaré devant une foule de dizaines de centaines de partisans à Mellah, à Toujounine, dans la banlieue nouakchottoise.

-"La Mauritanie n’est pas un butin de guerre"-

Rappelant défendre les intérêts du peuple mauritanien et sa grandeur, celui qui a été PM sous Maouiya Ould Sid'Ahmed Taya et feu Ely Ould Mohamed Vall s’est voulu rassembleur en s’adressant aux pauvres, aux jeunes "devant lesquels a été close l’espérance", aux femmes "qui aspirent à se hisser", aux éleveurs, aux agriculteurs, aux fonctionnaires, aux travailleurs, aux forces armées et de sécurité, "à tous ceux qui souffrent et continuent de souffrir de l’esclavage et de ses séquelles", "à tous ceux qui vivent l’amertume de l’arbitraire, de la marginalisation et de l’injustice", "à ceux qui ont été martyrisés par les injustices qui ont généré le passif humanitaire qu’on ne saurait continuer à taire"…

Dans son discours, figurent une bonne place les principes de justice, d'indépendance et les valeurs de solidarité, de fraternité, de tolérance et d’ouverture, tout en favorisant une politique "qui garantit le développement équilibré, promeut la discrimination positive et procède à une répartition équitable et juste des ressources".

"La Mauritanie n’est pas un butin de guerre qui se transmet comme héritage et ses citoyens ne sont point des sujets soumis au bon vouloir d’un individu ou d’un groupe. Il est désormais grand temps de nous libérer du joug du pouvoir personnel et de la tyrannie des intérêts particuliers", a lancé à la foule Sidi Mohamed Ould Boubacar qui s’est dit "confiant en la victoire" de son projet politique.

Texte & Photos | Par Babacar BAYE NDIAYE

© CRIDEM 2019

---


Avec Cridem, comme si vous y étiez...


























































































































































Commentaires : 5
Lus : 3899

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (5)

  • mohamed hanefi (H) 02/04/2019 08:44 X

    Ses détracteurs ne savent où donner de la langue pour lui attribuer malhonnêtement les fautes nationales commises par chaque particule humaine vivante sur ce territoire. Cependant l’homme est là. En chair et en os, sans villa, sans entreprise, sans troupeaux de chameaux. Pourtant pour les doués de raison, cette image d’un très haut responsable, qui a tenu toute l’économie et la politique du pays pour une si longue période, devait suffire pour convaincre les durs de têtes et les troués d’esprits que ce digne fils du pays, n’est pas là et n’a jamais été là pour manger la carte nationale et ses contenus avec elle. Je crains qu’il viendra le jour où les premiers qui regretterons de s’être dressés sur son chemin de restructuration et de changement soient ceux-là même qui lui disputent la présidence. Il ne s’agit pas de placer un homme sur un fauteuil à la présidence, mais de placer un pays sur les rails de réalités rationnelles et morales, qui lui permettront de survivre. Sidi Mohamed Boubacar n’est pas là en privilège pour les civils ou les militaires, mais pour mettre sur la table des problèmes endémiques qui ont agenouillé la nation des décennies durant et pour lesquelles on n’a jamais cherché de solutions crédibles consensuelles ou sérieuses. Au contraire des problèmes incurables devenus un cheval de bataille pour tout celui qui veut trôner sur les cranes meurtris de ces populations, qui n’ont plus la force d’offrir autre choses que les lamentations ou les invocations en direction du Seigneur. Ces corps hagards dé-musclés et décharnées qui font honte à tout responsable qui s’exhibe en richesse ou en embonpoint devant ces témoins silencieux, impuissants mais lucides. Quand il aura le dernier mot la Mauritanie verra ses composantes sereines et satisfaites d’une justice de la justice et non des jus de l’injustice. Car toutes nos misères sont fruits de déséquilibres malhonnêtes et immoraux . Cette injustice que le Créateur s’est interdit à Lui-même et dont nous avons fait un privilège et une arme pour écraser le faible, exclure nos frères et affamer nos mamans. La malédiction des tourments de l’âme poursuivra éternellement tout responsable de ce pays qui aura vendu les principes les valeurs et la sécurité de ce peuple pour les misérables fastes de ce bas monde. Qui mourra verra…mais pour lui, il sera tard, bien tard…trop tard. Les plumes seront levées et les parchemins desséchés.

  • bleil (H) 01/04/2019 14:31 X

    Un beau parleur, qui jongle très bien avec les mots vides de sens ... qui n'a pas honte d'avoir servi Ould TAYA, d'avoir offert ses services à ELY/AZIZ et qui est fondamentalement dans la course pour crédibiliser la "passation de service" entre putschistes !

  • Belle Plume (H) 01/04/2019 12:52 X

    Il affirme que durant la transition 2005-2007, le pays a connu une avancée significative. Peut-être ! C'est aussi la période où il a, lui-même, inscrit le maximum de "choses" à son actif. En termes comptable s'entend ! C'est alors qu'il avait affirmé à RFI ne jamais avoir appartenu au Parti-État (PRDS). Effectivement, il en a été tout simplement Premier ministre et Secrétaire général. Il revient en sauveur...des amnésiques.

  • mdmdlemine (H) 31/03/2019 22:56 X

    Si la transparence est au RV aux présidentielles, Ould Boubacar et Biram imposeront un second tour et pourraient même forcer l'alternance dés lors où aucun des deux ne jouera le jeu des alliances contre nature avec le candidat du pouvoir Mais ces surprises sont possibles si et seulement si la TRANSPARENCE au vrai sens du mot est respectée

  • KANTAKI (H) 31/03/2019 20:31 X

    IL a servi les pires époques et a continué à tenir le drapeau des uns et des autres sous le couvert de la diplomatie.... Quel est le vrai rôle de Ould Boubacar dans tout cela?