02-04-2019 07:30 - Mauritanie : le constat et les promesses du candidat Sidi Mohamed Ould Boubacar

Mauritanie : le constat et les promesses du candidat Sidi Mohamed Ould Boubacar

Sahara Médias - Dans son premier discours de candidature aux prochaines élections présidentielles, l’ancien premier ministre Sidi Mohamed O. Boubacar a dit qu’il s’offre à la Mauritanie aujourd’hui deux voies : celle de persister dans un régime autoritaire ou s’orienter vers la construction d’un état de droit et de citoyenneté.

S’adressant aux mauritaniens O. Boubacar s’est déclaré convaincu qu’ils partageaient son amertume eu égard aux situations déplorables que vit le pays, mais aussi son espoir pour des horizons nouveaux à même d’apporter au citoyen considération, égalité et dignité.

Devant des centaines de ses soutiens O. Boubacar qu’il était « douloureux de voir autour de nous des pays et des populations moins nantis se développer et se construire alors que nous nous stagnons dans la sphère de la pauvreté, le sous-développement et la mauvaise gouvernance.

Le candidat O. Boubacar qui avait été premier ministre lors de la transition, de 2005 à 2007 a dit qu’une étape a été importante avait été franchie pendant cette période sur la voie de la consolidation d’une véritable démocratie, une bonne gouvernance et la résolution des questions liées à l’unité nationale.

Ce processus a encore dit O. Boubacar a été biaisé par ceux qui tentent aujourd’hui de cultiver en nous la résignation, le désespoir et l’incapacité et qui veulent nous convaincre que la voie du changement est obstruée.

Il a évoqué son passé dans la gestion des affaires de l’état et son expérience qui lui a permis de contribuer à la résolution de crises cruciales et à réaliser des réformes structurelles, ajoutant qu’il mettait toute son expérience au service du pays.

Le candidat O. Boubacar a qualifié de déplorable la situation que vit la Mauritanie aujourd’hui et s’est déclaré «convaincu de pouvoir changer cette situation et de pouvoir construire cette Mauritanie à laquelle nous aspirons tous.»

Il a dévoilé sa vision pour l’avenir de la Mauritanie, « une Mauritanie moderne, solidement ancrée dans ses valeurs islamiques et de tolérance, sa civilisation arabo-africaine, la Mauritanie du droit des institutions, fière de son indépendance et de sa souveraineté, et dans laquelle se poursuit la construction d’une armée républicaine forte et respectée ».

« La Mauritanie, a encore dit O. Boubacar, ne s’hérite pas et l’avenir de son peuple ne peut être tributaire d’une personne ou d’un groupe ».

Pour O. Boubacar l’occasion est offerte aujourd’hui pour opérer un changement qui permettra à la volonté du peuple de triompher et de réaliser ses espoirs, « un rendez-vous avec l’histoire pour balayer le désespoir et la peur et qui ouvrira devant nous un avenir radieux, un avenir plein d’espoirs, de bienêtre et de victoires ».



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Commentaires (3)

  • bleil (H) 02/04/2019 13:59 X

    Un beau parleur, qui jongle très bien avec les mots vides de sens ... qui n'a pas honte d'avoir servi Ould TAYA, d'avoir offert ses services à ELY/AZIZ et qui est fondamentalement dans la course pour crédibiliser la "passation de service" entre putschistes ! Un personnage malheureusement associé au saccage systématique des valeures cardinales du pays tel que opéré par le régime de Ould Taya et de ses majordomes ... l'intégrité ne se mesure pas à l'aune des villas ou des troupeaux de chameaux, elle s'acquiert tout au long de la carrière d'un homme et ce "pipsqueak" n'est rien d'autre qu'un second Messaoud Ould Boulkheir ou tout autre thuriféraire des régimes militaires ...

  • medabdul (H) 02/04/2019 13:49 X

    très lyrique mais a qui imputer ces déséquilibres malhonnêtes? aux dominants ou aux domines?SIDI MOD BOUBACAR est un type bon chic bon genre un citoyen bon teint selon certains.MAIS FERA T IL MIEUX QUE LES AUTRES? ou sera t'il phagocyte par le système? hanefi bichorr:

  • mohamed hanefi (H) 02/04/2019 08:38 X

    Ses détracteurs ne savent où donner de la langue pour lui attribuer malhonnêtement les fautes nationales commises par chaque particule humaine vivant sur ce territoire. Un pays où tout le monde est sportivement ennemi de tout le monde. Cependant l’homme est là. En chair et en os, sans villa, sans entreprise, sans troupeaux de chameaux. Pourtant pour les doués de raison, cette image d’un très haut responsable, qui a tenu toute l’économie et la politique du pays pour une si longue période, devait suffire pour convaincre les durs de têtes et les troués d’esprits que ce digne fils du pays, n’est pas là et n’a jamais été là pour manger la carte nationale et ses contenus avec elle. Je crains qu’il viendra le jour où les premiers qui regretterons de s’être dressés sur son chemin de restructuration et de changement soient ceux-là même qui lui disputent la présidence. Il ne s’agit pas de placer un homme sur un fauteuil à la présidence, mais de placer un pays sur les rails de réalités rationnelles et morales, qui lui permettront de survivre. Sidi Mohamed Boubacar n’est pas là en privilège pour les civils ou les militaires, mais pour mettre sur la table des problèmes endémiques qui ont agenouillé la nation des décennies durant et pour lesquelles on n’a jamais cherché de solutions crédibles consensuelles ou sérieuses. Au contraire des problèmes incurables devenus un cheval de bataille pour tout celui qui veut trôner sur les cranes meurtris de ces populations, qui n’ont plus la force d’offrir autre choses que les lamentations ou les invocations en direction du Seigneur. Ces corps hagards dé-musclés et décharnées qui font honte à tout responsable qui s’exhibe en richesse ou en embonpoint devant ces témoins silencieux mais lucides. Quand il aura le dernier mot la Mauritanie verra ses composantes sereines et satisfaites d’une justice de la justice et non des jus de l’injustice. Car toutes nos misères sont fruits de déséquilibres malhonnêtes . Cette injustice que le Créateur s’est interdit à Lui-même et dont nous avons fait un privilège et une arme pour écraser le faible, exclure nos frères et affamer nos mamans. La malédiction des tourments de l’âme poursuivra éternellement tout responsable de ce pays qui aura vendu les principes les valeurs et la sécurité de ce peuple pour les misérables fastes de ce bas monde. Qui mourra verra…mais pour lui, il sera tard, bien tard…trop tard. Les plumes seront levées et les parchemins desséchés.