Alakhbar - Le député et candidat à l’élection présidentielle de juin 2019, Biram Ould Dah Ould Abeid a appelé à un sursaut populaire dés l’instant, pour garantir la transparence des élections, en accompagnant l’enregistrement, le dépouillement des urnes, en passant par les opérations de vote.

Le candidat a demandé également à faire parvenir le message de la nécessité de respecter la volonté du peuple mauritanien à ceux qu’il a appelé les irréductibles et les tyrans.

Le peuple mauritanien n'est pas moins brave que les peuples algérien, tunisien, burkinabé et sénégalais, a-t-il dit, inscrivant le grand défi des futures présidentielles, dans la fermeté des gouvernants à dompter la volonté du peuple, demandant aussi à stopper la confiscation des institutions.

Il a rendu par ailleurs, le pouvoir responsable de ce qui se passe, en persistant à manipuler les institutions constitutionnelles et électorales, en les faisant passer de leur statut d’organes indépendants en structures instrumentalisées, accusant le pouvoir d’agir à l’encontre de la volonté du peuple ; jetée en pâture.

La volonté du peuple mauritanien de nos jours est celle de l’opposition, telle qu’exprimée collectivement et individuellement par les mauritaniens, a-t-il ajouté, soulignant que l’opposition du peuple ne se mesure pas par la multiplicité de ses candidats de l’opposition, mais par l’ampleur des nuisances et des préjudices qui ont pénétré chaque maison et subis par les communautés et toutes les franges.

Le candidat a appelé à dépasser le stratège joué par les régimes successifs depuis 1978, à savoir calquer les pouvoirs comme s’ils servent une communauté, un groupe ou une tribu, affirmant que les régimes dictatoriaux successifs remplissaient seulement les poches des tyrans, tout en reléguant aux oubliettes les communautés, les races et les tribus, précisant qu’ils se servaient de ces prétextes pour diviser le peuple mauritanien.

Ould Abeidi s’exprimait au cours d’une conférence de presse conjointe avec les candidats de l'opposition aux prochaines élections présidentielles, en l’occurrence Sidi Mohamed Ould Boubacar, Mohamed Ould Maouloud et Kane Hamidou Baba.

Traduit de l’Arabe par Cridem

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