01-05-2019 14:10 - Mauritanie : les travailleurs de la SNIM en grève et les trains minéraliers à l’arrêt

Mauritanie : les travailleurs de la SNIM en grève et les trains minéraliers à l’arrêt

Sahara Médias - La circulation des trains minéraliers de la société nationale industrielle et minière (SNIM) s’est arrêtée depuis que les travailleurs de la société sont entrés en grève dans la nuit de mardi à mercredi pour une durée de 24 heures.

Dès le début de la grève, les trains qui n’avaient pas encore quitté la mine étaient restés à l’arrêt, tandis que ceux qui étaient déjà partis avant minuit s’étaient arrêtés à la première station sur la voie ferrée reliant les villes de Zouerate et Nouadhibou.

Les trains qui avaient dépassé les stations d’arrêt ont continué vers les grandes villes ne pouvant s’arrêter sur la voie ferrée pour des raisons de sécurité. Les travailleurs de la SNIM ont entamé dans la nuit de mardi à mercredi une grève de 24 heures sur toutes les installations de la société et selon le correspondant de Sahara Media le travail est pratiquement à l’arrêt à cause de la grève.

La société a recouru aux services de 45 employés travaillant pour des sociétés de la place liées par un contrat de prestation de service avec la SNIM et à 30 anciens employés retraités de la société pour les besoins des opérations d’extraction dans la mine, le temps que durera la grève qui n’excédera pas, selon les délégués du personnel les 24 heures.

Les négociations entre les délégués du personnel et la société se sont achevées la semaine dernière sans parvenir à un accord à propos des revendications des travailleurs.

Ceux-ci ont décidé l’escalade dont la première étape a été un arrêt de travail de 30 minutes sur tous les sites d’extraction et certaines autres directions, suivie par cette grève de 24 heures dans la nuit de mardi à mercredi.



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Commentaires (1)

  • ELHAGHIGHA (H) 01/05/2019 19:32 X

    Le problème de la SNIM est beaucoup plus que l’on pense,ce que le nouveau directeur général de la SNIM est induit en erreur par les directeurs qu’il a trouvé devant lui dans cette grande entreprise en lui disant que la société est en crise mais lui ne sait pas que la crise est due à la mauvaise gestion et corruption à outrance de ces directeurs. Les travailleurs de la SNIM répètent à ceux qui veulent l’entendre qu’ils ne sont pas responsables de cette crises et ce sont les directeurs qui sont responsables donc ils sont en droit de demander leur droit. Les travailleurs demandent un audit externe à la SNIM et surtout ces 80 milliards d’ouguya de stocks magasins.Durant les 60 années de la gestion de la SNIM ça n’avait été vu et entendu.Posez la question à Mohamed Saleck Heyine.