Le Rénovateur Quotidien - En démocratie, le respect de la diversité d'opinion est fondamental.

Mais la divergence des visions doit etre une source de recherche de solutions consensuelles et non d'éternelles querelles de clochers. Si le dialogue constitue l'exécutoire des passions et la confrontation des idées faudrait-il avant au départ que toutes les parties s'accordent sur le même postulat et trouvent l' intérêt de faîre du dialogue l'instrument de résolution des problèmes, des crises politiques dont la recurrence bloque la machine démocratique.

Le dialogue bien compris et pensé​ doit venir de tous les acteurs pour que sa dimension soit a la hauteur des attentes. Autrement on tourne en rond.

On ne peut construire un pays sur de fausses promesses qui de toutes les façons ne résisteront pas aux défis , aux conjonctures et aux exigences du temps. Un dialogué qui ne soldé pas les crises , n'en est pas un. Et s'il échoue il porte inévitablement les germes d'un chaos. Et c'est à ce prix fort que se deconstruisent les nations et se disloquent les rapports sociaux.

Le mot dialogue est un concentré de sens qui combine l'idée de se parler​ dans un esprit de dualité positive dont la finalité est de s'entendre sur quelque chose. Combien de fois le pouvoir et l'opposition se sont renvoyés dos à dos dans un dialogue plus digne d'un crique que d'une volonté bien affirmée de régler les problèmes? Nous voilà a peine sortis d'une élection présidentielle contestée par les candidats malheureux que déjà l'idée d un dialogue hanté la scène politique avant l'investiture du candidat vainqueur.

C'est dire qu'il faut attendre que le principal interlocuteur​ s'installe pour derouler le tapis rouge aux hôtes qui planteront le decor de cette nouvelle configuration de la scène nationale. Curieusement on parle de dialogue alors que personne parmi les candidats perdants n'a félicité le vainqueur. Si tous sont d'accord tant mieux.

Bon! l'essentiel est de savoir par où commencer pour partir du bon pied...