Al-akhbar – Le journaliste Ahmedou Ould Wedia, également Vice-président de l’Ong de défense des droits de l’homme SOS-Esclaves, affirme qu’il a fait l’objet dernièrement des mêmes charges retenues il y a 22 ans contre le président de l'organisation, Boubacar Ould Messaoud.

Le confrère a regretté ce qu’il a appelé, la direction du pays avec la même mentalité omniprésente refusant de voir le problème dans l’injustice, l’esclavage et le racisme, le focalisant plutôt sur ceux qui dénoncent l’injustice et luttent contre l’esclavage.

Wedia qui a fait sa première déclaration depuis sa mise en liberté, au siège de SOS-Esclave, a rappelé les circonstances regrettables dans lesquelles avait été arrêté et détenu, l’ingénieur Ould Messaoud, accusé à l’époque de charges dirigées depuis plus de deux décennies après, contre le Vice-président de l’organisation, a-t-il dit.

Il est regrettable que cela montre qu’on est dans un pays, qui demeure en dépit de tous les accords signés et de toutes les lois ratifiées, réfractaire à la justice, a-t-il ajouté.

Wedia avait assisté mardi 16 juillet courant à une réunion du Bureau Exécutif de SOS-Esclaves, organisé à son siège à Tevragh Zeina, à Nouakchott.

Une réunion au cours de laquelle, le journaliste a remercié l’ONG, l’opinion publique nationale et internationale pour leurs sit-in de solidarité avec le Vice-président de SOS-Esclaves, affirmant que les sacrifices modestes consentis, ne représentent rien par rapport à ce qui doit être fait pour éradiquer l’esclavage et, faire régner la justice, a-t-il poursuivi.

Le vaste élan de solidarité interne et externe est un message affirmant que l’ONG est sur la bonne voie et que l’avenir est prédestiné à la justice, à la liberté et à la cohésion nationale, a-t-il conclu.

Traduit de l’Arabe par Cridem

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