Maison de la libreté - La grève des prisonnières de la prison civile de Nouakchott entre son troisième jour à cause de ce qu'elles considéraient comme des insultes et des agressions à leur encontre par des membres de la Garde nationale, ce qui nous a amenés dans l'organisation de Maison de la Liberté pour la défense des droits de l'homme et la lutte contre l'esclavage et ses séquelles à former un comité pour enquêter sur les faits et surveiller les abus à l'encontre des prisonnières à la prison des femmes.

Nous sommes dans l'Association Maison de la Liberté et, à la suite de ce tournant dangereux, nous réaffirmons et:

· demandons aux gouverneurs des prisons à s'intervenir rapidement pour résoudre cette crise, qui pourrait porter atteinte aux droits des femmes détenues;

· appelons les commissions nationales à jouer pleinement leur rôle afin d’améliorer immédiatement les conditions des femmes mauritaniennes détenues;

· condamnons l'absence injustifiée "des mécanismes nationaux existants en matière de lutte contre la torture et autres traitements cruels";

· appelons nos organisations à s'unir pour améliorer les conditions de détention des détenus et à les aider à sortir de cette crise;

· demandons à accélérer "la mise en oeuvre des mesures appropriées pour éliminer la discrimination à l'égard des femmes de la part de toute personne, organisation ou institution"

Maison de la liberté

Commission de la Femme et de l'Enfant

Nouakchott, le 20/07/2019